Première partie. Les trois niveaux d’analyse de l’énergie: Technico-économique, Technico-écologique, Historico-écologique. Lire la suite…
Première partie. Les trois niveaux d’analyse de l’énergie: Technico-économique, Technico-écologique, Historico-écologique. Lire la suite…
Que se tiennent encore des grands messes pour célébrer le culte de l’automobile témoigne certes de la persistance de cette religion dans la culture mais masque mal en même temps qu’il en va de cette religion comme des autres, elles sont en déclin. C’est toute l’ambigüité de l’exposition Fetisch Auto. Ich fahre also bin ich (Auto fétiche /je conduis donc je suis) qui se tient actuellement au Musée Tinguely de Bâle. Lire la suite…
Pourquoi, alors que la technique présente tant d’effets négatifs, n’en prend-on pas conscience ? Le premier facteur qui joue dans le sens de l’oblitération est très simple : les résultats positifs d’une entreprise technique sont ressentis aussitôt (il y a davantage d’électricité, davantage de spectacles télévisés, etc.) alors que les effets négatifs se font toujours sentir à la longue. On sait maintenant que l’automobile est un jeu de massacre, cela ne peut enrayer la passion collective pour l’auto. Lire la suite…
Guy Debord (1931-1994) est un écrivain, essayiste, cinéaste et révolutionnaire français, qui a conceptualisé ce qu’il a appelé le « spectacle » dans son œuvre majeure La Société du spectacle (1967). Il a été l’un des fondateurs de l’Internationale lettriste (1952-1957) puis de l’Internationale situationniste (1957-1972), dont il a dirigé la revue française. Voici quelques extraits de La Société du spectacle concernant plus spécifiquement l’automobile et l’urbanisme. Lire la suite…
Extrait de l’ouvrage collectif « La Volonté de paresse» (Philippe Godard, Raoul Vaneigem, Paul Lafargue, Pauline Wagner) publié par L’Or des fous Editeur en 2006. Lire la suite…
Courage et confiance, la lecture qui suit n’est jamais qu’un mauvais moment à passer. Si je la crois nécessaire, c’est que je vois à quel point nous sommes tous malades. À quel point il est facile de manipuler, de tricoter un bonnet de nuit avant que de nous pousser au lit. L’affaire, cette si grave affaire des gaz et huiles de schistes ne fait vraiment que commencer. La première manche ayant été gagnée par la belle armée des refusants, voici déjà la seconde, qui ne sera probablement que la deuxième. À ce stade, impossible de prévoir le nombre de batailles, mais elles seront nombreuses. Pour l’heure, un rapport officiel. Le premier d’une longue série. Lire la suite…
La « pollution » est aujourd’hui à la mode, exactement de la même manière que la révolution: elle s’empare de toute la vie de la société, et elle est représentée illusoirement dans le spectacle. Elle est bavardage assommant dans une pléthore d’écrits et de discours erronés et mystificateurs, et elle prend tout le monde à la gorge dans les faits. Elle s’expose partout en tant qu’idéologie, et elle gagne du terrain en tant que processus réel. Ces deux mouvements antagonistes, le stade suprême de la production marchande et le projet de sa négation totale, également riches de contradictions en eux-mêmes, grandissent ensemble. Ils sont les deux côtés par lesquels se manifeste un même moment historique longtemps attendu, et souvent prévu sous des figures partielles inadéquates: l’impossibilité de la continuation du fonctionnement du capitalisme. Lire la suite…
Gewalt – ja oder nein ? Eine notwendige Diskussion. Tel est le titre d’un petit volume du philosophe allemand Günther Anders qui a ouvert en 1987 une polémique philosophique et culturelle que n’attendaient plus des intellectuels européens résignés qui se souvenaient de 1968 comme on se souvient de quelque chose qui ne se reproduira pas, qui ne voulaient pas regarder en arrière vers la violence désespérée du groupe Baader-Meinhof et avaient fini par se lasser d’entreprendre toutes sortes d’actions pacifistes contre l’État atomique et la société anti-écologique de la consommation et du gaspillage. Pourquoi cette polémique a-t-elle surgi à ce moment-là ? Parce que, dans ce petit volume, Anders, le penseur pacifiste par excellence, le moraliste, avait écrit, à quatre-vingt-cinq ans, alors qu’il pouvait à peine encore bouger ses doigts à cause de la polyarthrite, que la seule issue était la violence. Lire la suite…
La trahison
Le niveau pré-révolutionnaire de notre lutte contre les préparatifs de l’anéantissement total, celui qui ne consistait qu’en actes factices, sentimentaux et symboliques, appartient désormais au passé. Aller au-delà de ce niveau de violence — ou plutôt de non-violence — est certes en contradiction avec tous les principes et tabous auxquels nous n’avons cessé ou, du moins, je n’ai cessé pour ma part de me tenir depuis la Première Guerre mondiale et que je considérais même à vrai dire comme inviolables ; cela me met d’ailleurs dans un état que je n’ai aucune envie de décrire. Lire la suite…
Va t-on un jour s’emplir les poumons du bon air des villes et s’émerveiller enfin de la seule présence des magnifiques cabriolets de nos charmantes femmes et maîtresses, des 4×4 virils de nos puissants cadres dirigeants et des voitures de sport de notre jeunesse dorée luttant contre la précarité ? C’est l’attrayante promesse faite par les nouvelles Zones d’Actions Prioritaires pour l’Air, les ZAPA. Lire la suite…
« Le pétrole n’est pas un problème, c’est LE problème. Pas celui des générations futures mais NOTRE problème. » Quand on parle de la fin du pétrole on voit les visages se fermer. Un discours alarmiste de plus, dans le flot de ce que nous servent les grands médias sur le chômage, l’insécurité, les pénuries… Lire la suite…
Le dossier « Véhicules électriques ? Changer de mobilité, pas de voiture ! » vient de paraître. A ne manquer sous aucun prétexte si vous souhaitez être de ceux qui sont à la pointe en matière de mobilité !! Lire la suite…
La bataille contre l’exploitation des gaz de schistes en France commence. Il y a une pétition. Je n’accorde pas une importance démesurée aux pétitions, mais je viens de signer celle dont le texte figure ci-dessous, que je lance avec José Bové et une poignée d’amis. Lire la suite…
Voici un devoir universitaire que j’ai dû rendre dans le cadre du programme de 2ème année de licence d’histoire, qui est simplement l’Amérique du XVe siècle à nos jours. J’ai pensé que le sujet de ce devoir ainsi que son traitement pouvaient intéresser les lecteurs de Carfree France.
Ça y est, c’est fait ! Après un an de galère le livre est enfin publié. Ce sont les éditions libertaires qui en ont assuré sa publication sous le titre « La Course aux Énergies ». Lire la suite…