TGV : perdre sa vie à gagner du temps

Voici une protestation des Amis de Bartleby contre l’inauguration récente de la Ligne à Grande Vitesse entre Paris et Bordeaux (à lire dans le document ci-dessous: « TGV : gagner du temps et perdre sa vie »). Une nuisance à 9 milliards d’euros, destinée à faire gagner 54 minutes aux nuisibles (entrepreneurs, technocrates, universitaires, touristes, etc.) afin d’accélérer leur œuvre de destruction du milieu: 2 heures 04 minutes, au lieu de 2 heures 58. Soit 160 millions d’euros par minute gagnée et 5300 hectares ravagés. Leur temps, c’est nos vies, notre argent. Lire la suite…

Les trains de nuit : une alternative bien moins coûteuse que le TGV

« Le train de nuit allie sobriété, écologie et économies tout en permettant d’arriver tôt le matin », rappelle le collectif « Oui au train de nuit ». Vent debout contre la fermeture d’une dizaine de lignes, le collectif – qui réunit une trentaine d’associations, de syndicats et de partis politiques de gauche – dénonce les chiffres utilisés par le gouvernement pour justifier ces suppressions. Lire la suite…

A quoi bon construire des LGV si c’est pour élargir des autoroutes?

Le Président Hollande a déclaré sa flamme aux dirigeants du bétonneur Vinci Autoroutes, qui appartient au même groupe que le contractant du projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes et de la LGV « L’Océane » Tours – Bordeaux, à l’occasion du lancement d’un chantier d’élargissement autoroutier sur un axe desservi par une LGV ouverte il y a six ans. Lire la suite…

Le Rapport Duron et la machine à perdre des chemins de fer français

Dans son édition du 27 mai, le journal Les Echos a publié deux papiers pour faire suite au rapport « TET d’Avenir », dit « Rapport Duron », et au problème des trains Intercités (IC) : l’éditorial intitulé Le Prix du Train, de David Barroux, et l’article L’Etat face au tabou des fermetures de lignes de train, de Lionel Steinmann. Lire la suite…

Le train pour TOUS et gratuit !

Il faut remonter à De Gaulle pour comprendre que la plupart des chefs d’états français ont voulu montrer la suprématie de la technologie ferroviaire française. Déjà en 1964, l’année ou je passais mon bac, une loco électrique BBnnnn avait franchi la vitesse de 440 kms/h sur une ligne entre Bordeaux et Hendaye. De plus les têtes de la SNCF sont très souvent des polytechniciens, c’est-à-dire des gens très intelligents, très ingénieux tout à fait capables d’avoir l’idée du TGV mais aussi particulièrement éloignés des soucis élémentaires du français lambda. Ajoutez à cela l’essor de l’automobile depuis 1964 et vous avez tous les ingrédients de la situation actuelle. Lire la suite…

Les vélos dans les trains internationaux: ça recule

Un article du Gracq (association de cyclistes belges) intitulé « les vélos dans les trains internationaux : ça avance » est publié dans le dernier « Vélocité » et sur les réseaux sociaux. Cet article présente une analyse qui est très décalée par rapport à la situation fin 2014, et elle est démobilisatrice au moment où il faudrait au contraire à nouveau agir. Lire la suite…