« La gratuité est un saut de civilisation »

En 1995, Jean-Louis Sagot-Duvauroux publiait Pour la gratuité. Des années après, on est tombés sur ce petit livre qui articule, en montrant la cohérence qui les sous-tend, à peu près tous les grands combats actuels : pour l’accès aux soins, pour le droit au logement et aux transports, pour la libre circulation de l’information et des œuvres… Surtout, la réflexion de Jean-Louis Sagot-Duvauroux aide à lever la malédiction qui, depuis l’échec des régimes communistes, pèse sur tous les désirs de changement. Non, dit-il, l’empire de la marchandise n’est pas partout : le croire, c’est aussi céder à la propagande libérale. Et on peut, à partir des failles bien réelles du système, à partir d’îlots préservés de gratuité et d’autonomie, agir pour renverser la tendance ; avancer des propositions circonscrites, mais efficaces, qui permettent de prendre de nouveaux bastions, au lieu de se cantonner à une attitude défensive en rêvant à des lendemains qui chantent. Lire la suite…

Pétition pour la gratuité des transports publics dans l’agglomération grenobloise

Le collectif pour la gratuité des transports publics dans l’agglomération grenobloise mène une campagne de long terme en faveur de la gratuité des transports publics dans l’agglomération grenobloise. Ils souhaitent convaincre la population et créer un mouvement d’opinion à même de convaincre les responsables politiques et sociaux de la nécessité d’instaurer la gratuité des transports publics dans l’agglomération grenobloise. Lire la suite…

Le tram strasbourgeois fête ses 20 ans!

Après un long débat « métro contre tram », c’est finalement le tramway qui gagne à Strasbourg en 1989 et qui est mis en service le 25 novembre 1994. Accompagné d’une politique plus globale de déplacements et de reconquête de l’espace public, l’implantation du tramway à Strasbourg a bouleversé le cadre de vie et les habitudes des Strasbourgeois. Lire la suite…

Le train pour TOUS et gratuit !

Il faut remonter à De Gaulle pour comprendre que la plupart des chefs d’états français ont voulu montrer la suprématie de la technologie ferroviaire française. Déjà en 1964, l’année ou je passais mon bac, une loco électrique BBnnnn avait franchi la vitesse de 440 kms/h sur une ligne entre Bordeaux et Hendaye. De plus les têtes de la SNCF sont très souvent des polytechniciens, c’est-à-dire des gens très intelligents, très ingénieux tout à fait capables d’avoir l’idée du TGV mais aussi particulièrement éloignés des soucis élémentaires du français lambda. Ajoutez à cela l’essor de l’automobile depuis 1964 et vous avez tous les ingrédients de la situation actuelle. Lire la suite…