La ville-monstre

La ville-monstre. La ville-pieuvre. Tentaculaire dans ses artères. Elles deviennent monstrueuses avec l’âge. Et alors elles sont le Grand Londres, le Grand Paris, le Grand Moscou. Des blobs qui ne cessent d’englober. Bientôt la ville-monde ? Lire la suite…

Comment le vélo a changé la forme des villes

Ça commence tout doucement. Le vélo est un moyen de transport alternatif, dans le sens de minoritaire. A peine 5% des transports urbains. Les cyclistes, qui en ont marre d’être vulnérables et pour ne pas se faire doubler à moins du mètre réglementaire (en ces temps-là les vélos étaient sur certains points protégés par l’archaïque code de la route… dans les mots tout au moins), se mettent à rouler au milieu de la voie, ralentissant ainsi la vitesse des voitures. Lire la suite…

Les villes sans voitures

La conférence internationale « Vers des villes sans voitures » qui s’est déroulée à Lyon en 1997 s’était terminée par une déclaration commune intitulée « Le protocole de Lyon ». Ce protocole explique dans le détail comment transformer de vastes espaces urbains en espaces sans voitures. Il définit une stratégie pour parvenir à un consensus sur la manière de concevoir et de mettre en œuvre un tel changement radical. Lors de cette conférence, un concept de ville sans voitures avait été élaboré pour l’ensemble de la ville de Lyon. Dix ans plus tard, en 2008, Carfree France appliquait ces principes sur deux autres villes françaises, Caen et Toulouse. Lire la suite…

Grenoble 2030: quelle ville voulons-nous?

Ville saturée, hyper-urbanisée (au détriment notamment des terres cultivables) et connaissant de nombreux pics de pollution tout au long de l’année, Grenoble et son agglomération sont aujourd’hui des modèles de ce qu’il ne faut pas faire en terme d’urbanisme. Or, à l’heure des bouleversements climatiques et de la crise écologique multiforme, il existe pourtant un risque non négligeable de voir par exemple de nouveaux projets routiers rendus compatibles avec le ScoT (Schéma de cohérence territoriale)  et de constater que l’obligation « d’intégrer l’empreinte écologique » peut faire l’objet d’interprétations pour le moins réductrices… Un film réalisé par les Amis de la Terre Isère rappelle que les occasions ne manquent pas pour les décideurs locaux de se passer de l’avis de la population dans la mise en œuvre de grands projets (Minatec). Lire la suite…

Les quartiers sans voiture ont la vie dure

Nés en Europe, les premiers éco-quartiers – Westerpark à Amsterdam et le Stadthaus Schlump de Hambourg – ont déjà vingt ans. Ils reposaient sur un idéal, celui du « quartier sans voiture », construit autour des transports en commun, à cinq minutes à pied des équipements, services et commerces de proximité et bénéficiant de parkings mutualisés pour les visiteurs et l’auto-partage. Pourquoi, en France, les quartiers sans voiture se confrontent-ils toujours à des difficultés de mise en oeuvre ? Lire la suite…

Les métropoles globales, la finalité de la mondialisation capitaliste !

On en parle peu, cependant à l’Assemblée les discussions sur la réforme territoriale avancent. Enjeu important qui va « recentraliser » les compétences afin de donner plus de pouvoir à l’état. C’est là un pas de plus vers une autocratie voulue par l’actuel chef de l’Etat. Mais il y a aussi la volonté de donner plus de force à l’imprégnation capitaliste en favorisant les métropoles, c’est le second aspect du projet, et non le moindre. Lire la suite…

Ralentir la vi(ll)e

Créé le 14 juillet 2007 sous l’impulsion de Paul Ariès, intellectuel prolifique et l’un des fers de lance du mouvement de la décroissance, Le Sarkophage oeuvre à la déconstruction de « tous les sarkozysmes », cette droitisation alarmante de la société française. Dans le même mouvement de révolte, ce journal travaille à la création d’une gauche antiproductiviste. Alors que de nombreux titres de la presse écrite s’écroulent voire disparaissent (c’est malheureusement le cas du très bon Plan B), lui franchit un nouveau cap en diffusant un premier hors-série : Ralentir la vi(ll)e.  Lire la suite…

Les avantages d’un quartier sans voitures

Les avantages des quartiers sans voitures sont nombreux. Les quartiers sans voitures permettent de résoudre les problèmes de trafic et de sécurité existants aujourd’hui et améliorent la qualité de vie de la population. La réduction du nombre de véhicules, leur concentration en bordure de localité et les restrictions de circulation sur les axes principaux et à l’intérieur de la cité diminuent le nombre de déplacements motorisés au profit de l’écomobilité. Lire la suite…

Provo

1965, Amsterdam. Un petit groupe sans leader et sans structure secoue le royaume. Composé de jeunes révoltés, il s’attaque aux têtes couronnées, interpelle les bourgeois vautrés dans leur vie confortable, agite la rue, tague, diffuse des tracts, des textes et des dessins rentre-dedans, des revues interdites, défie l’autorité, se bastonne avec les flics, affronte procès et prison, repeint des statues, manifeste contre la guerre du Vietnam, s’oppose au décervelage médiatique, à la pub, à la consoumission de masse, au travail, à la patrie, obtient un siège au conseil municipal de la capitale, revendique le droit au logement en ouvrant des squats… Lire la suite…

L’utopie ou la mort ?

L'utopie ou la mort ?

Formes et structures… Pour moi ce n’est pas seulement une question d’esthétique, c’est une question de culture, et même, osons le dire, de (ou d’absence de) spiritualité. Face à la crise sociale, énergétique et climatique, on peut, en restant sur le modèle actuel, essayer de réduire l’impact. C’est louable, mais est-ce à la hauteur de l’enjeu? Ou bien on peut imaginer des mutations. Des tours de plus d’un kilomètre de haut par exemple pour loger les populations urbaines… Moi je préfèrerais garder les pieds sur terre, au sens propre évidemment! Lire la suite…

Réinventer ensemble la ville du XXIè siècle

Dans un rapport paru aujourd’hui « Réinventer les villes bas carbone : trois conditions pour verdir les infrastructures » , le WWF estime que les investissements qui seront réalisés dans les villes du monde dans les 30 prochaines années s’élèveront à 250 000 milliards de dollars. Ce montant comprend les investissements publics et privés qui seront réalisés dans les infrastructures de transports (de biens et de personnes) et dans les bâtiments.

Or les villes concentrent près de 80% des émissions de CO2 et bientôt 70% de la population mondiale (projection de l’ONU pour 2050) Lire la suite…