Culture de la voiture et paysage de la soustraction

« Culture de la voiture et paysage de la soustraction » est un texte écrit au milieu des années 1990 par Philip Goff, étudiant de troisième cycle en design urbain à l’Université de l’Oregon (USA). Ce texte effrayant nous rappelle que ce qui appartenait autrefois au public s’est transformé en voies de circulation pour voitures. De concert avec l’industrie automobile, les politiciens obstinés, les urbanistes et architectes modernistes, les ingénieurs de la circulation déshumanisés et les promoteurs démagogues sont reconnus coupables de cette évolution négative. Bon nombre des problèmes les plus urgents de l’humanité peuvent être attribués à la surutilisation de l’automobile et au développement suburbain incontrôlé. Jusqu’à ce que quelque chose dans le comportement humain soit freiné, notre mode de vie décadent continuera à décimer les communautés et les villes, et à précipiter la destruction continue du monde naturel. Lire la suite…

Avoir toujours le feu vert à vélo

Et si vous pouviez pédaler de la maison au travail ou à l’école le matin sans vous arrêter à un seul feu rouge? Dans le cadre d’un programme pilote visant à encourager les cyclistes, la Ville d’Aarhus, au Danemark, a aménagé une intersection à feux très fréquentée de telle sorte qu’elle soit toujours prioritaire pour les vélos. Lire la suite…

Misère de l’espace moderne (Le Corbusier au pilori)

Il est enfin admis ouvertement que Le Corbusier était un fasciste bon teint. On tolère ses mensonges et sa mégalomanie. On sourit en le voyant mépriser ses (riches) clients. Un observateur impartial découvrira vite qu’il n’a rien inventé, gommant les auteurs dont il s’est attribué les idées. La seule réelle compétence de Le Corbusier fut la promotion de son image publique au détriment de la qualité de son œuvre construite – catastrophique. Mais de tout cela on ne tire aucune conséquence, la plupart des critiques refusant de voir le monde cauchemardesque qu’il voulait édifier. Ce qui n’aurait aucune importance si Le Corbusier n’était devenu le modèle pour les architectes de l’après-guerre qui ont couvert la France de barres et tours en béton. Et si, aujourd’hui, ses théories ne faisaient les affaires des bureaucrates de Chine et de Russie. Lire la suite…

Réflexions d’un bobo à vélo

Périodiquement, le sujet de la ville sans voiture fait les gros titres de la presse. Il s’agit d’une sorte de marronnier journalistique destiné à la fois à prendre acte du recul progressif historique de l’automobile dans certaines villes et à faire peur au lecteur-automobiliste sous l’angle « regardez, les bobos-écolos sont en train de vous interdire de voiturer ». Lire la suite…

De la ville auto-centrée à la ville vélo-amicale

Quand on parle de mettre en place une ville qui soit réellement vélo-amicale, et non plus auto-centrée comme c’est le plus souvent le cas, on s’entend fréquemment dire qu’ici ce n’est pas la Hollande et que notre ville n’est pas Amsterdam. Derrière le pseudo-argument, il y aurait l’idée qu’Amsterdam est la ville du vélo depuis la nuit des temps. C’est bien simple, les Néerlandais seraient passés directement de l’âge de pierre à l’âge du vélo sans passer par la case automobile. Les quelques exemples suivants montrent que la réalité est tout autre. Lire la suite…

La mutation du paysage formidablement illustrée par Jörg Müller

Certaines images valent mieux que de grands discours! L’artiste Jörg Müller* a fait ce choix pour représenter l’impact du développement urbain sur le paysage. Il a publié en 1973 et 1976 deux livres intitulés « La ronde annuelle des marteaux-piqueurs ou la mutation d’un paysage » et « La pelle mécanique ou la mutation d’une ville. » Jörg Müller dont le style s’inspire du courant du photo-réalisme, utilise uniquement son talent de dessinateur pour questionner l’évolution de nos sociétés contemporaines, sans être moraliste ou fabulateur. Ses illustrations présentent avec conscience et réalisme comment l’aménagement du territoire et l’urbanisme ont profondément et irrémédiablement modifié le paysage. Lire la suite…

Les 10 mesures pour des territoires efficaces (+ un bonus)

Tu veux devenir président(e) de la République, mais tu n’as pas d’idées ?

« Si c’était un problème, ça se saurait ! ». Oui, bon. Mettons que nos concitoyens soient d’un coup devenus très exigeants sur le programme… Mettons que d’un coup, la pollution, le respect des engagements de la France à la COP21, leur santé, leurs finances, la qualité de leur cadre bâti, soient devenus prépondérants à leurs yeux. Mettons que tout le monde se mette à voter, même les blasés. Que faire? Lire la suite…