There is no alternative ?

There is no alternative: « il n’y a pas de solution alternative ». Beaucoup d’automobilistes reprennent à leur compte cette formule historiquement attribuée à Margaret Thatcher et censée expliquer que le marché, le capitalisme et la mondialisation sont des phénomènes nécessaires et bénéfiques et que tout régime qui prend une autre voie court à l’échec. Lire la suite…

Aménageons l’espace public!

Au cœur des villes, des groupes de citoyens prennent l’espace public en main, le transforment de manière temporaire ou permanente pour y améliorer le cadre de vie. Ces initiatives florissantes remettent en question la toute puissance des pouvoirs publics en matière d’aménagement urbain, elles envisagent d’autres usages de cet espace collectif désormais investi par le citoyen. Lire la suite…

Conférence internationale « Building the Urban Future and Transit Oriented Development »

Étant un des organisateurs d’une conférence scientifique portant sur le développement des alternatives à la route en lien avec le développement urbain, j’ai pensé que cette conférence pourrait intéresser les lecteurs du site carfree. Lire la suite…

Le socialisme contre l’étalement urbain

« La ville doit périr dans les ruines du mode de production capitaliste, car la ville était une nécessité de la société capitaliste de marchandises. Ces nécessités disparaîtront, la ville elle même disparaîtra, en tant que leur produit. La ville est la forme, la condition des rapports sociaux de cette société là. » Sovremenaia Arkitectura, revue soviétique d’architecture, 1929. Lire la suite…

Quand la Commission européenne voulait créer des villes sans voitures

En 1991, il y a maintenant 20 ans, la Commission européenne commandait un rapport à un bureau d’études spécialisé en « mobilité durable » du nom de Tecnoser, sur le thème de la « ville sans voitures ». Un an plus tard, en juin 1992, le commissaire européen à l’environnement, Carlo Ripa di Meana, présentait très officiellement les résultats d’une étude devenue depuis ce jour quasi-confidentielle et dont le titre était: « Proposition de recherche pour une ville sans voiture ». Lire la suite…

Introduction à une critique de la géographie urbaine

De tant d’histoires auxquelles nous participons, avec ou sans intérêt, la recherche fragmentaire d’un nouveau mode de vie reste le seul côté passionnant. Le plus grand détachement va de soi envers quelques disciplines, esthétiques ou autres, dont l’insuffisance à cet égard est promptement vérifiable. Il faudrait définir quelques terrains d’observation provisoires. Et parmi eux l’observation de certains processus du hasard et du prévisible, dans les rues. Lire la suite…

A Verdun le Cèdre est tombé cet été

« Maudit Corbillard! »

L’automne 2011 a commencé par une soudaine vague de froid et les rouges-gorges, arrivés en grand nombre, se sont fait entendre un peu partout dans la ville. D’où proviennent ces chants d’automne dans une ville où les arbres de l’espace public sont tombés par milliers en l’espace de trois années? Des particuliers tourangeaux, de leurs petits jardins privés encore arborés, eux. La biodiversité de ces espaces préservés, encore inaccessible aux tronçonneuses des pouvoirs publics, est l’une des caractéristiques écologiques de cet habitat avec la qualité de vie qu’il permet sur une surface souvent réduite. Mais cet habitat, comme tous les arbres encore debout en ce mois d’octobre, est aujourd’hui lui aussi menacé, car avec l’éco-mobilité du tramway arrive aussi l’éco-habitat « densifié » du nouvel urbanisme technocratique et concentrationnaire avec tous ses labels verts en oriflamme de vente… Lire la suite…

Gare de Mons, du vandalisme à la dilapidation

Un projet de modernisation de la gare de Mons (Belgique) est actuellement à l’étude à l’administration régionale. Il s’agit d’une démolition-reconstruction. L’architecte en est l’Espagnol Santiago Calatrava. Dans le projet, la gare actuelle, œuvre de René Panis de 1952, disparaît, et un immense « doudou » de verre et d’acier s’y substitue. Le coût global de cette gare cathédrale: au moins 150 millions d’euros. Lire la suite…

Détruire les autoroutes: un projet d’avenir?

Un chercheur australien suggère de détruire des autoroutes: « Détruisons des autoroutes pour construire des rails. » C’est en ces mots que le professeur en développement urbain durable de l’Université Curtin en Australie, Jeff Kenworthy, a partagé sa vision face aux problèmes de congestion urbaine. Présent au Sommet ÉcoCité2011 de Montréal le jeudi 25 août, ce dernier a fait valoir, études à la main, qu’en enlevant des voies automobiles, beaucoup de congestion disparaît. Lire la suite…