Place !

On attribue souvent à Georges Pompidou la célèbre formule « Il faut adapter la ville à l’automobile ». Qu’elle soit de lui ou pas, toujours est-il que les villes modernes s’y sont “adaptées”, à tel point que l’on ne peut plus imaginer l’une d’entre elles (du moins en France) sans ses sempiternels alignements de voitures garées. Lire la suite…

Préface à l’édition italienne de Le temps qu’on nous vole

« Un monde dans lequel la vitesse des transports serait limitée à vingt-cinq kilomètres à l’heure serait un autre monde. » Ainsi s’exprimait récemment une amie de longue date, lectrice assidue d’Ivan Illich. Elle ajoutait: « Au fond, le seul thème d’Illich dont la réception publique soit quasi inexistante est celui des limites, en particulier de celles qu’il faudrait imposer à la vitesse. » Lire la suite…

Proposition de cité utopique

Imaginer l’inimaginable : rues et routes sans l’automobile. On ne peut pas dire qu’elle fasse partie du paysage tellement elle détonne, dans tous les sens du terme : gênante, inadaptée et rendant inapte à vivre dans un territoire où on devrait faire corps facilement, naturellement. Alors l’esprit s’élève, va se réfugier sur les toits de la ville, qu’il transforme en terrasses jardins, en prétendant que les habitants, les passants ou les touristes devraient de nouveau y faire société. Ce sont les rues jardinées suspendues, imaginées au-dessus de la rue traditionnelle, laquelle cesserait d’être le tuyau réceptacle du flux de ce qu’on s’évertuera à remplacer. Faudra-t-il en passer par certaines violences pour en arriver là ? Plutôt alors en empruntant celle qui est la plus symbolique, suivant l’expression « se faire violence », en s’obligeant à oser l’impensable, le dérangeant et à camper dans l’inconfort de la remise en cause permanente, à travers la dispute citoyenne. Lire la suite…

Pour une ville qui marche

La démarche d’urbanisme participatif, Quartiers verts, actifs et en santé, a permis à des milliers de citoyens d’exprimer leur vision d’un milieu de vie adapté à leurs besoins. Cette expérience a mené à la rédaction du guide « Pour une ville qui marche ». Il est le résultat de plus d’une centaine de rencontres, d’ateliers, de marches exploratoires, d’activités citoyennes, de consultations. Lire la suite…

Ville apaisée, pistes cyclables: Le lien économique entre vélo et consommation

De nombreuses villes en France se targuent aujourd’hui d’être devenues des villes dites « à vélo ». Autrement dit une ville qui sait prendre soin de ses concitoyens cyclistes urbains. Le chiffre le plus avancé dans ce jeu du « qui à la plus grosse » (oups, pardon…) est le plus souvent le nombre de kilomètre de pistes cyclables… Et oui, on vous entend déjà hurler (oui, toi aussi là-bas derrière au fond), nous sommes d’accord… il y a piste cyclable et piste cyclable… Lire la suite…

La ZTL : la restriction d’accès au centre-ville à l’italienne

Rue de l’Avenir Suisse et France ont organisé une visite de terrain à Turin à fin mars pour voir l’efficacité des restrictions d’accès de l’automobile au centre-ville. Les participants franco-suisses sont revenus impressionnés par la démarche turinoise. L’acceptabilité politique et populaire  de la ZTL paraît meilleure que celle pour le péage urbain. Il n’y a pas de péage, le système est plus que remboursé par les amendes. A Turin, €20 millions par an pour un million de frais de fonctionnement. Cela ne résout pas tout, mais c’est un premier pas dans la bonne direction. Lire la suite…

De la nécessaire réduction de l’excès automobile

En 2012 et 2013 un groupe de travail « Ville à vivre » s’est régulièrement réuni pour préciser les contours de la « Ville à vivre », les conséquences de l’excès automobile, les modalités d’une réduction de la place et de la vitesse des véhicules motorisés et l’intérêt de développer les modes alternatifs. Cette démarche a permis la rédaction d’une note de synthèse qui, validée par le bureau de Rue de l’avenir, donne en conclusion quelques pistes de travail pour réussir la ville à vivre. Lire la suite…

Le cheval au service de la ville

L’idée peut paraître saugrenue : le cheval serait une bonne solution à tout un tas de problématiques urbaines contemporaines. Généralement associée à des temps révolus, l’hippomobilité urbaine a pourtant fait ses preuves depuis une quinzaine d’années : économiquement, écologiquement, socialement, elle est devenue pour de nombreuses villes une dimension pertinente des services urbains. Lire la suite…