Vous êtes en « zone 30 »: Souriez!

Connaissez-vous les « zones 30 » ?

Depuis leur création en 1990 et leur introduction dans le Code de la route, les « zones 30 » n’ont connu qu’un faible développement en France : quelques milliers aujourd’hui, soit rarement plus de douze dans une même ville (comme à Lorient, Rennes et Cergy-Pontoise), alors qu’on peut les trouver par centaines dans les villes allemandes. Lire la suite…

Coursier à vélo dans New York

Vidéo de coursiers à New York

Enjambez le vélo d’un coursier New-Yorkais et ressentez l’adrénaline qui pulse dans votre corps…

Lucas Brunelle, un coursier New-Yorkais, a réalisé une série de petits films, caméra embarquée sur le casque. Il suit la plupart du temps des coursiers lors d’Alley Cat ou de courses urbaines. Vous verrez, ça va très vite et c’est plus qu’impressionnant!!!

Malheureusement, le film n’est plus accessible sur le web…

Nogent-sur-Marne passe à 30 km/h

Un meilleur partage de la voirie entre tous ses utilisateurs, le maire de Nogent-sur-Marne [29000 habitants] y croit. Et pour commencer, il décide de ralentir les autos en généralisant la vitesse maximum de 30 km/h à toute la voirie communale, par un arrêté municipal qui a pris effet le 6 février. L’expérience est unique et audacieuse. Sur les 37 km de voirie de la ville, seuls les 3 km des routes nationales et départementale (N 34 et N 186, D120), utilisées notamment par le trafic de transit, conservent le 50 krn/h. Non pas que le territoire de 280 hectares soit le terrain de jeu des Fangio, vu le nombre de carrefours et de feux, mais «les automobilistes oublient tous qu’ils sont aussi piétons : nous avons trop de bruit, trop de pollution, trop de démarrages en trombe et de freinages secs alors que nous avons une voirie très serrée», énumère Jacques JP Martin, le maire (UMP) de Nogent, qui aspire à plus de quiétude. Lire la suite…

L’intégrisme automobile

Putain ! Une voiture qui arrive à tombeau ouvert !! Rapide coup d’œil à gauche, dérapage contrôlé. Entre deux coups de guidon: «comment en sommes nous arrivés là ?» « Qui aurait imaginé, lorsqu’on relégua bicyclettes, bœufs et chevaux à l’étable que notre civilisation barbare s’en trouverait à ce point influencée. L’automobile, jour après jour, vous casse les oreilles, vous cerne, ronge vos pierres, réduit vos dimensions, rend malade votre végétation (et votre peau mesdames!), sans que vous puissiez vous en défendre. L’automobile vous amoindrit. Elle vous a affaiblis, vous n’êtes déjà plus que des survivants moribonds dont on poursuit forcément la perte! Lire la suite…

4×4: la mort au tournant

Au chapitre de la sécurité, il faut savoir que les cas de retournement avec un gros 4×4 sont beaucoup plus fréquents qu’on ne l’imagine. Selon la NHTSA, l’équivalent de notre sécurité routière aux Etats-Unis, 63% des décès après retournement ont eu lieu avec des 4×4, alors que ces derniers ne représentent que 25% du parc automobile américain. Mais la liste des manquements au niveau sécurité de ces véhicules ne s’arrête pas là, il y a encore ce que révèlent les crash-tests. Lire la suite…

Polémique sur la circulation à Paris

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La mairie victime de sa modération ?

Une étude rendue publique par les économistes Rémi Prudhomme et Pierre Kopp, provoque une polémique entre la mairie de Paris et des politiques UMP et le lobby automobile.

Cette étude dénonce la politique des transports de Delanoë. « Les embouteillages provoqués par cette politique auraient fait grimper la pollution et coûté un milliard d’euros ». Voir le Parisien du jeudi 15 décembre 2005.

La mairie crie à la manipulation et le lobby automobile crie victoire. Qui a raison ? Sans doute personne sauf les auteurs de l’étude. En effet, les chiffres qu’avancent les deux économistes sont probablement justes.

En réduisant la place de la voiture, par l’élargissement des trottoirs et la création de couloirs de bus élargis sans réduire le volume du trafic, la mairie de Paris a peut-être obtenu l’effet inverse recherché. Les rétrécissements de voies provoquent, bouchons et ralentissements de la circulation, une perte de temps donc une perte d’argent (1 milliard d’après l’étude) qui provoque une pollution supplémentaire (une voiture roulant à 15 km/h pollue plus qu’à 30 km/h), etc.

En fait, en ne faisant les choses qu’à moitié, la mairie de Paris a aggravé la situation.

Pour être efficace, il aurait fallu accompagner les aménagements par une réduction importante du trafic d’une manière contraignante et pas se contenter d’incitation car les accros de la voiture sont têtus.

Plusieurs solutions peuvent être envisagées qui ont fait leurs preuves dans d’autres villes européennes. Il y a la circulation alternée qui, si elle est respectée, réduira le trafic de moitié, l’interdiction à la circulation de transit dans les secteurs aménagés, la mise en place de péages à l’entrée de Paris qui pourraient financer en partie la gratuité des transports en commun intra-muros, etc.

En fait, comme d’habitude, nos hommes politiques en voulant satisfaire tout le monde, se plantent. Les automobilistes sont une minorité à Paris, 20% environ de la population. Ils polluent les 80% restant. Pourquoi les laisse t’on asphyxier une des plus belles villes du monde, multiplier les maladies respiratoires (asthme), les cardiaques, les cancers, bousiller les monuments historiques et les immeubles qu’il faut ravaler tous les 10 ans, rendre malade les arbres et multiplier les nuisances sonores et pour finir provoquer stress et accidents et enfin participer au réchauffement climatique.

Je pense que la mairie de Paris et la Région Ile de France ne doivent pas plier l’échine face à cette étude, mais bien au contraire profiter de celle-ci pour passer à la vitesse supérieure dans la réduction de la circulation automobile.

Pierre.
Un cycliste parisien très militant.

A fond dans le mur !

Par année, une auto brûle 1700 litres de carburant pour rien
Et c’est cela même qui est génial
!

par Richard Bergeron, Ph. D.*

La Seconde Guerre mondiale a brutalement accéléré le développement technologique et fait exploser la capacité de production. Ceci sans crise de surproduction ni chômage puisque, c’est le propre de la guerre, tout ce qui sort des usines est détruit au même rythme. Mais qu’arriverait-il quand la guerre prendrait fin ? Vivrait-on une nouvelle dépression pire que celle des années 1930 ? Il fallait à tout prix l’éviter. Roosevelt soumit le problème à un groupe d’éminents universitaires, eux-mêmes conseillés par Alfred P. Sloan de General Motors. La solution qu’ils proposèrent fut la consommation de masse, dont le principe est on ne peut plus simple : en contexte de guerre, les soldats détruisent en continu tout ce qui sort des usines; avec la consommation de masse, c’est à la population du pays que cette tâche revient. Lire la suite…

Le cercle vicieux de l’automobile

Lu dans “Courrier International“, un article tiré de “Car Busters“

L’approche des technocrates, en matière de transports, s’inscrit dans la culture de “prévoir et pourvoir”, qui aboutit inévitablement à davantage de congestion. En voici le fonctionnement. Lire la suite…