Monsieur Perben on ne vous remercie pas

L’automobile est devenue un fléau. Si elle a été le symbole de la croissance industrielle, elle est maintenant le symbole du déclin de notre planète. Notre cher Ministre de la Justice monsieur Perben vient de nous annoncer, fraichement transféré aux Transports, qu’il décidait de plafonner le nombre de radars automatiques à 1000. Lire la suite…

Congestion: l’échec américain

Rapport 2005 sur la mobilité urbaine aux USA

Selon une étude récente de l’Institut des transports de l’université du Texas, sur l’efficacité du système de transport dans 85 zones urbaines étatsuniennes, le coût annuel en retards et carburant lié aux embouteillages routiers aux Etats-Unis est d’environ 63 milliards de dollars. Lire la suite…

Vélorution

Les Vélorutionnaires dénoncent le stationnement sauvage

Samedi 6 novembre 2004, à l’occasion de leur «balade revendicative» mensuelle, les Vélorutionnaires dénonceront l’utilisation abusive des maigres aménagements cyclables existants par les automobilistes. Ayant choisi le vélo pour que tout un chacun respire mieux, le collectif revendique davantage de bandes cyclables sécurisées et une répression accrue en matière de stationnement sauvage. Lire la suite…

La civilisation de l’automobile

« L’Américain moyen consacre plus de mille six cents heures par an à sa voiture. Il y est assis, qu’elle soit en marche ou à l’arrêt; il la gare ou cherche à le faire; il travaille pour payer le premier versement comptant ou les traites mensuelles, l’essence, les péages, l’assurance, les impôts et les contraventions. » Lire la suite…

L’aberration automobile

L’automobiliste, doublement maltraité, lui qui travaille pour aller travailler, est directement contrôlé par la police dans ses moindres agissements. La voirie est son immense camp de travail soumis à l’arbitraire vexatoire de corps spécialisés de répression. Lire la suite…

Le non-sens de l’automobile

Banlieusards, Parisiens, vous vous rendez au travail dans votre voiture particulière au lieu d’utiliser les transports en commun ou le vélo. Vous râlez contre les embouteillages que vous provoquez. Lire la suite…

L’industrie de la circulation

L’industrie de la circulation

Extrait de l’ouvrage « Energie et équité », d’Ivan Illich (1973)

La circulation totale est le résultat de deux différents modes d’utilisation de l’énergie. En elle se combinent la mobilité personnelle ou transit autogène et le transport mécanique des gens. Par transit je désigne tout mode de locomotion qui se fonde sur énergie métabolique de l’homme, et par transport, toute forme de déplacement qui recourt à d’autres sources d’énergie. Désormais ces sources d’ énergie seront surtout des moteurs, puisque les animaux, dans un monde surpeuplé et dans la mesure où ils ne sont pas, tels l’âne et le chameau, des mangeurs de chardons, disputent à l’homme avec acharnement leur nourriture. Enfin je borne mon examen aux déplacements des personnes à l’extérieur de leurs habitations. Lire la suite…

Le prix du temps

Extrait de l’ouvrage « Energie et équité« , d’Ivan Illich (1973)

La vitesse incontrôlée est coûteuse et de moins en moins de gens peuvent se l’offrir. Tout surcroît de vitesse d’un véhicule augmente son coût de propulsion, le prix des voies de circulation nécessaires et, ce qui est plus grave, la largeur de l’espace que son mouvement dévore. Dès qu’un certain seuil de consommation d’énergie est dépassé par les voyageurs les plus rapides, il se crée à l’échelle du monde entier une structure de classe de capitalistes de la vitesse. La valeur d’échange du temps reprend la première place, comme le montre le langage : on parle du temps dépensé, économisé, investi, gaspillé, mis à profit. A chacun la société colle une étiquette de prix qui indique sa valeur horaire : plus on va vite, plus l’écart des prix se creuse. Entre l’égalité des chances et la vitesse, il y a corrélation inverse. Lire la suite…