L’automobile est devenue un fléau. Si elle a été le symbole de la croissance industrielle, elle est maintenant le symbole du déclin de notre planète. Notre cher Ministre de la Justice monsieur Perben vient de nous annoncer, fraichement transféré aux Transports, qu’il décidait de plafonner le nombre de radars automatiques à 1000. Lire la suite…
Congestion: l’échec américain
Rapport 2005 sur la mobilité urbaine aux USA
Selon une étude récente de l’Institut des transports de l’université du Texas, sur l’efficacité du système de transport dans 85 zones urbaines étatsuniennes, le coût annuel en retards et carburant lié aux embouteillages routiers aux Etats-Unis est d’environ 63 milliards de dollars. Lire la suite…
Il n’y a plus de feu rouge
Chanson de Francis Laffon Lire la suite…
Propagande pour le vélo
Après avoir fait récemment de la propagande anti-automobile, il semblait nécessaire de faire un peu de propagande pour le vélo. Lire la suite…
Villes et dépendance automobile – les contrariétés de la densité
Villes et dépendance automobile – les contrariétés de la densité
Georges Dupuy, Professeur Paris I-Institut de géographie – RERU n°1 2002
Fiche de lecture rédigée par le Pr J. PERREUR (LATEC, Université de
Bourgogne, CNRS) Lire la suite…
L’hypermobilité
John Adams est un géographe anglais qui a inventé le concept « d’hypermobilité » et qui travaille, entre autres, sur les conséquences sociales de la voiture. Lire la suite…
Vélorution
Les Vélorutionnaires dénoncent le stationnement sauvage
Samedi 6 novembre 2004, à l’occasion de leur «balade revendicative» mensuelle, les Vélorutionnaires dénonceront l’utilisation abusive des maigres aménagements cyclables existants par les automobilistes. Ayant choisi le vélo pour que tout un chacun respire mieux, le collectif revendique davantage de bandes cyclables sécurisées et une répression accrue en matière de stationnement sauvage. Lire la suite…
La civilisation de l’automobile
« L’Américain moyen consacre plus de mille six cents heures par an à sa voiture. Il y est assis, qu’elle soit en marche ou à l’arrêt; il la gare ou cherche à le faire; il travaille pour payer le premier versement comptant ou les traites mensuelles, l’essence, les péages, l’assurance, les impôts et les contraventions. » Lire la suite…
L’aberration automobile
L’automobiliste, doublement maltraité, lui qui travaille pour aller travailler, est directement contrôlé par la police dans ses moindres agissements. La voirie est son immense camp de travail soumis à l’arbitraire vexatoire de corps spécialisés de répression. Lire la suite…
Le non-sens de l’automobile
Banlieusards, Parisiens, vous vous rendez au travail dans votre voiture particulière au lieu d’utiliser les transports en commun ou le vélo. Vous râlez contre les embouteillages que vous provoquez. Lire la suite…
La fin de la Formule 1
4e Campagne pour la suppression du Grand Prix de France de Formule1
A l’attention de Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier ministre. Lire la suite…
L’industrie de la circulation
L’industrie de la circulation
Extrait de l’ouvrage « Energie et équité », d’Ivan Illich (1973)
La circulation totale est le résultat de deux différents modes d’utilisation de l’énergie. En elle se combinent la mobilité personnelle ou transit autogène et le transport mécanique des gens. Par transit je désigne tout mode de locomotion qui se fonde sur énergie métabolique de l’homme, et par transport, toute forme de déplacement qui recourt à d’autres sources d’énergie. Désormais ces sources d’ énergie seront surtout des moteurs, puisque les animaux, dans un monde surpeuplé et dans la mesure où ils ne sont pas, tels l’âne et le chameau, des mangeurs de chardons, disputent à l’homme avec acharnement leur nourriture. Enfin je borne mon examen aux déplacements des personnes à l’extérieur de leurs habitations. Lire la suite…
Le prix du temps
Extrait de l’ouvrage « Energie et équité« , d’Ivan Illich (1973)
La vitesse incontrôlée est coûteuse et de moins en moins de gens peuvent se l’offrir. Tout surcroît de vitesse d’un véhicule augmente son coût de propulsion, le prix des voies de circulation nécessaires et, ce qui est plus grave, la largeur de l’espace que son mouvement dévore. Dès qu’un certain seuil de consommation d’énergie est dépassé par les voyageurs les plus rapides, il se crée à l’échelle du monde entier une structure de classe de capitalistes de la vitesse. La valeur d’échange du temps reprend la première place, comme le montre le langage : on parle du temps dépensé, économisé, investi, gaspillé, mis à profit. A chacun la société colle une étiquette de prix qui indique sa valeur horaire : plus on va vite, plus l’écart des prix se creuse. Entre l’égalité des chances et la vitesse, il y a corrélation inverse. Lire la suite…