Fin de la bagnole, illusion du véhicule propre

Au lendemain où le milliardaire Kirk Kerkorian largue ses actions de Ford qui ont perdu les 2/3 de leur valeur (« vendre aujourd’hui ou tout perdre demain »), où General Motors est « très mal », où Renault peine, on entend, ici bas, les voix d’un soutien de l’industrie automobile, vieille poule aux œufs d’or des années 70. Ce qui est une gigantesque bêtise. Car il y a deux raisons à la baisse programmée de l’industrie automobile…

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L’impossible voiture propre

L’automobile en France, c’est comme la croissance : tout est bon pour éviter de la remettre en cause. Comme la croissance, industriels et médias dominants à leur service s’évertuent à la maquiller en « verte », « propre » ou « durable » pour mieux nous faire oublier une cruelle réalité : épiphénomène spatial et temporel, la civilisation de l’automobile est insoutenable. Nicholas Georgescu-Roegen affirmait : « Chaque fois que nous produisons une voiture, nous le faisons au prix d’une baisse du nombre de vies à venir ». Néanmoins, si la voiture propre n’existe pas, la voiture « moins sale » si. Elle est extrêmement simple à mettre à place tout de suite et à grande échelle. Il suffit de limiter la cylindrée des automobiles. Une mesure politique évidente que se refuse à mettre en place actuellement notre société. A la place, les journalistes des médias dominants s’émerveillent devant des 4×4 et des voitures de sport équipées de moteurs hybrides et donc renommées « voitures propres » [sic]. Néanmoins, limiter la cylindré des automobiles ne doit pas avoir pour effet pervers de rendre plus pérenne la civilisation de l’automobile. L’objectif doit bien être de s’affranchir de cet objet et du modèle de civilisation qui lui est lié. Jean-Marc Jancovici affirme avec raison face à la question « Qu’est-ce qu’une voiture propre ? » « C’est pas plus de 50 millions d’unités sur la planète ». Autant dire pour nous les ambulances et les camions de pompiers. Lire la suite…

La fin de la voiture à hydrogène

Parmi les multiples tentatives dérisoires pour faire perdurer le mythe automobile (voiture à eau, voiture électrique, voiture à air comprimé, voiture à l’huile de friture, etc.), la voiture à hydrogène apparaissait jusqu’à aujourd’hui comme le must absolu: à la différence du pétrole, l’hydrogène (H2) peut être produit en quantité illimitée et n’émet, en théorie, que de la vapeur d’eau lors de la combustion. Lire la suite…

Pas de pétrole : pas de voitures ni de camions

La disparition du pétrole ne pourra pas être compensée par des pétroles synthétiques, ni par les agrocarburants, l’hydrogène ou l’électricité. Cela entraînera la disparition d’une grande partie des voitures et des camions. Les agglomérations démesurées devront céder la place à de petites villes autonomes en énergie et en nourriture. Lire la suite…

La voiture électrique n’est pas « propre »

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Le 3 juillet dernier, Nicolas Sarkozy annonçait la construction en France d’un deuxième réacteur nucléaire de troisième génération EPR (réacteur pressurisé européen). Le réseau Sortir du nucléaire, qui s’oppose déjà à Flamanville 3, la tête de série du réacteur de troisième génération en construction dans la Manche, a appelé à une grande manifestation, le 12 juillet, à Paris. Lire la suite…

Voiture électrique : mythe technologique et arnaque écologique

« La voiture électrique est indirectement émettrice de CO2, parfois plus que la voiture à essence.» (Jean-Marc Jancovici)

Depuis quelques temps, gouvernements et industriels jouent à qui soutiendra le plus la voiture électrique, solution miracle à la montée des prix de l’essence, à la disparition attendue de la ressource en pétrole et à la pollution croissante des villes. Récemment, même le candidat à la Maison Blanche John McCain a lancé son concours d’idées, doté d’une bourse de 300 millions de dollars, pour la meilleure batterie pour voitures électriques, celle qui dépassera en efficacité tous les modèles existants (1).

« L’avenir appartient à la voiture électrique », clame même le patron de Volkswagen (VW) , Martin Winterkorn, dans une interview au tabloïd allemand Bild-Zeitung du 16 juin dernier. Il promet ainsi une Golf « hybride » qui consomme « 3 à 4 litres aux 100 kilomètres ». La version la plus économique du best-seller du constructeur allemand consomme aujourd’hui 4,3 litres. (2) Passer de 4,3 litres à « 3 à 4 litres » au cent kilomètres, cela ne ressemble pas vraiment à une révolution qui va sauver la planète… Lire la suite…

La grande arnaque écologique

Eco-voitures, bio-carburants et arnaques écologiques

En matière d’arnaque écologique, les constructeurs automobiles et les compagnies pétrolières rivalisent d’imagination pour nous faire avaler la pillule de la « voiture propre », des carburants « bio », des « voitures vertes » ou autres « éco-voitures ». En fait, la mode automobile du moment consiste principalement à ajouter les préfixes « bio » ou « eco » à tout ce qui concerne la production d’automobiles ou de carburants, alors même que la massification mondiale de l’automobile est pourtant en train de détruire la planète. Lire la suite…

La voiture écologique arrive à plein gaz

Stop ! Tout le barnum autour des « bagnoles » est épuisant. Les publicitaires s’échinent depuis des années – avec un succès malheureusement certain – à associer aux voitures une série impressionnante de qualificatifs valorisants. Lire la suite…

La fin progressive du pétrole

Nous sommes arrivés à la fin de la croissance de la production mondiale de pétrole, ce qu’on appelle le pic de production (peak oil) ou pic de Hubbert. Le géologue Hubbert avait calculé en 1956 que le maximum de la production pétrolière aurait lieu en 1970 aux Etats-Unis, ce qui s’est réalisé. De nombreux pays ont déjà atteint leur maximum de production. Lire la suite…