Le Vétro

Le Vétro 2050: Imaginez que vous avez de l’imagination… La pétrocratie s’est finalement effondrée et les alternatives anciennement boudées commencent à pouvoir s’épanouir enfin… On est en 2050 et il faut repenser puis refaire le métro pour y inclure de nouveaux passagers autonomes: les Cyclomobilistes.

Ceci n’est qu’une esquisse préliminaire (soyez indulgents ;-) ) des ingénieurs et des spécialistes en sécurité civile définiront avec plus de précision les détails techniques, juridiques etc. mais inspirons nous quand même de l’idée de base en regardant le croquis très sommaire ci-dessus.

1) chaque côté de la voie de métro il y a une piste cyclable protégée, éclairée et surveillée, aménagée en tunnel de vent unidirectionnel.

2) les passagers piétons attendent le métro hors des pistes cyclables sur le quai car les cyclistes y circulent.

3) quand le métro arrive sur une voie, une lumière avertit les cyclistes pendant 8 secondes qu’ils doivent s’arrêter dans le tunnel à l’entrée du quai (la ventillation propulsante s’arrête automatiquement) puis une guérite descend à l’entrée du quai pour les bloquer sur la rampe d’accès dans le tunnel (principe similaire aux traverses de chemins de fer avec les automobiles).

4) les passagers piétons embarquent et débarquent alors des wagons traversant la piste cyclable libre de tout cycliste.

5) le train repart puis la guérite d’arrêt des cyclistes se lève laissant fluide la circulation à deux roues sur la piste du quai (tout cycliste sortant de cette piste doit marcher à côté de son vélo) ayant un petit rebord dissuasif pour séparer piétons et cyclistes.

6) au bout du quai la pente descendante redonne un bon élan aux cyclistes et les ventilateurs unidirectionnels en marchent leur donnent un coup de pouce pour une vitesse de 25 Km/h sans efforts.

Lire aussi :  Mille vélos valent ce qu'un 4x4 coûte

7) les dépassements sont interdits et impossibles dans le tunnel propulsant mais permis sur les quais grâce aux doubles voies cyclables. Bref, ce n’est qu’un aperçu utopique mais imaginez qu’enfin le génie humain soit affairé à réaliser cette petite merveille urbaine ! Imaginez le confort des déplacements cycliste l’hiver dans le Vétro ! Quelle sera la première ville à réaliser cela ? Montréal ou Copenhague ?

Source: http://www.velo4saisons.org

16 commentaires sur “Le Vétro

  1. struddel

    De l’imagination en effet !

    Mais l’un des bonheurs à vélo est quand même d’être au grand air et l’une des choses détestable du métro par rapport au tramway est justement qu’on est sous terre.

    Je ne sais pas ce qu’en pense les gens, mais vivre sous terre, ça me déprime.

  2. Pim

    Euh, c’est une blague ou une vraie idée de bagnolard pour se débarrasser des cyclistes?
    Je serais plutot d’avis de faire circuler les voitures à la place des voies de metro et les rames en surface avec les velos…

  3. struddel

    Le postulat de départ est que la voiture aurait disparu, le but étant ici de protéger les cyclistes des intempéries hivernales, un peu comme ce qui se fait au Canada, enfin si j’ai bien compris.

  4. jean claude

    la bonne idée c’est le vent mais effectivement le vélo c’est avant tout le plaisir et la liberté d’aller ou l’on veut à la vitesse que l’on veut et puis ce que tu ne prends pas en compte c’est que le métro est surchargé de polution notament en particules fines dues, entre autre, au freinage des rames. Je pense que la seule bonne idée pour développer le vélo c’est d’interdire la voiture dans un tas de quartiers pour amener les personnes bien portantes à d’autre moyen de déplacement.

  5. Florent

    Effectivement, déjà que l’air du métro est surchargé en pollution aux particules fines, j’ose même pas imaginer ce que ça serait avec des ventilateurs de propulsion en plus !
    Par ailleurs, au moins à Paris, il doit pas y avoir beaucoup de tunnels de métro ayant la place disponible pour avoir une piste cyclable protégée de chaque côté (quand au souffle déstabilisant d’un métro qui passe à quelques cm, je n’en parle même pas!)
    Je dis pas que c’est pas une idée sympa… mais je doute que « protéger les cyclistes des intempéries hivernales » soit un besoin tel qu’il faille en passer par des solutions aussi compliquée (en tout cas en Europe de l’ouest). En pratique, « protéger les cyclistes des intempéries hivernales » signifie « chaque cycliste doit avoir des vêtements adaptés au temps qu’il fait »…
    Et ça marche très bien comme ça non ?

  6. pédibus

    Donnons une chance à notre cycliste Québécois pour requalifier de la sorte nos trop nombreuses autoroutes urbaines de surface, en spécialisant les flux au détriment de l’automobile: si on a une 2X3 voies, réaffectons en deux au détriment de « nos amis automobilistes » et au profit respectivement du biclou et d’un TCSP…

    Et on pourra alors parler d’un printemps de la requalification viaire…

  7. Jean-Marc

    L’intérêt, est surtout s’il NE s agit PAS de vélos indivs (qui peuvent très bien circuler en surface, et qu’il faudrait donc desendre puis monter dans les tunnels..)
    et pas d’un métro,
    mais d’un vélo-RER ou vélo-Train :

    une rame de 12 vélos (un dodécaèdem), à 60 vélos (en fonction de la fréquentation de la ligne),
    avec une plate-forme libre pour les personnes en fauteuil, les poussettes, ou les bagages encombrants

    c.f. http://carfree.fr/index.php/2009/02/23/le-velotrain-un-tgv-a-pedales/

  8. Florent

    @Jean-Marc:
    Oui, là, ça commencerait à être une très bonne idée. Cela dit, je vois pas l’intérêt de mettre ça en souterrain.
    Ca serait nettement moins coûteux de mettre ça en surface.
    Quitte à éventuellement mettre un auvent au dessus, un genre de tube comme les serres en bâche plastique, léger et peu coûteux, pour protéger du vent et de la pluie.
    Les ventilateurs devenant plus très utiles dans le cas d’un véhicule à pédales avec de nombreux pédaleurs(ses)…

  9. Jean-Marc

    L avantage du sous-terrain,
    en fait, ce n est pas d être souterrain :
    c est SSI le metro, ou RER parisiens s arrêtent, pour ré-utiliser leurs structures :

    on aura alors des chemins ferrés (donc moins de frottements que des pneus sur macadam, donc meilleur rendement)
    traversant Paris et environ, déja construit.

    Une fois les énergies bcp bcp plus rares et chères,
    et le pétrole réservé à la pétro-chimie,
    laissons la surface aux piétons et modes actifs, dont les vélos individuels, roulant entre 10 et 30km/h,

    et utilisons l infrastructure existante, pour le RER (ou métro, en fermant une station sur 2, pour rester plus longtemps en vitesse de croisière), avec ces rames à propulsion humaine roulant à 40-80km/h

    (citation du lien « vélotrain » : »à 4 on roule déjà 1.3 fois plus vite qu’à 1 (65km/h), à 10 1.6 fois plus (80km/h)« )

    Plus facile d’utiliser leurs structures, ou -en dehors de Paris- les rails des trains (pour les rames de 20 à 100, roulant à 80-100km/h),
    que de créer un nouveau réseau, mais en fait, tout réseau ferré (donc forcément en site propre) fera l affaire :

    ils seront ainsi bcp bcp plus sûr que de faire un vélobus sur la même chaussée que les autres usagers, car le vélobus aurait des difficultés, vu sa vitesse, son inertie, sa taille, à s’insérer sereinement dans une circulation de vélos ou piétons allant à vitesse normale.

  10. pédibus

    A 1 milliards 500 millions de Chinois et moaaaaaaaaaaaaaaaaa et moaaaaaaaaaaaaaa je suis sûr qu’on peut recycler un pipeline pour s’offrir Proxima du Centaure en moins de 2…

  11. Revalama

    Quelle horreur!
    Vive le vélo en plein air, qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il gèle ou qu’il fasse beau!

  12. Bertrand

    Idée génial pour moi qui prends le vélo tous les jours pour me déplacer vite en ville par tous les temps, et tous les trafics. Mais dans l’hypothèse, très raisonnable, où la « pétrocratie » s’effondrerait, il y a fort à parier que nous devrions réfléchir avec beaucoup moins d’énergie et de matière première à notre disposition. Or, sauf erreur de ma part, un tunnel, ça s’entretient. Sans énergie, à mon avis, on va au plus simple, c’est-à-dire à vélo, et en surface. 🙂
    Bertrand

  13. Jean-Marc

    effectivement, comme, cela s entretien
    Mais l entretien dépend de 2 données principales :
    la qualité de base…
    et l usure subies

    pour l’usure c.f.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9rit%C3%A9_des_prix#Le_cas_de_la_taxe_.à_l.27essieu

    [« En d’autres termes, doubler le poids par essieu multiplie par 32 l’usure de la route »; passer de 2×800 kg d’une voiture à 100kg d’un vélo+cycliste, est donc 2x 8^5, soit 65 000 fois moins « usant » pour la chaussée… (j ai séparé en 2, comme le vélo à 2 roues, et la voiture 4…. si on n en tiens pas compte, c est encore pire… 10^5, soit 100 000 fois pire pour la voiture…)]

    Mais balade toi à Nice, Athènes, Rome, ou dans n’importe quel ville européenne avec une église, balisique ou cadrédale du XV ou d avant, et dans de nombreux autres endroits :

    il est possible de construire des aqueducs ou d autres constructions, supportant des poids raisonnables (donc des cyclistes, pas des camions de 40tonnes) en matériaux durables, et ayant une structure durable.

    Avoir des véhicules avec bcp moins de charge morte, et entrainant bcp bcp moins de vibrations… et des structures bien plus légères et fragiles que les structures actuelles pourront durer des siècles..
    (en sachant que le but n est surtout pas de créer des souterrains : juste d’utiliser ceux deja existant, s’ils deviennent inexploitables avec de l énergie fossile).

  14. tichit

    c’est moi ou cette idée est complètement débile? quel est l’interêt de mettre les pistes cyclables en sous terrains? et je ne parle pas de la faisabilité.
    Il faudrait vraiment que ce site soit un peu plus rigoureux sur le choix des articles publiés.

  15. Jean-Marc

    Pour des vélo-indivs,
    c est complétement débile, effectivement,

    mais pour un vélo-train,
    roulant à 65km/h ou plus
    (donc difficilement utilisable en surface, sur chaussée ouverte),
    l’intérêt est d’utiliser un réseau ferré existant, une reconversion.

    Mais un réseau ferré en surface, en site propre, s’il est prioritaire à tous les carrefours, pourrait aussi bien faire l affaire
    (le pb : il faut le construire, comme les réseaux de tram et trolley n existent quasi plus en france)

    NB
    ce projet de vélo-train est très différent du projet de l article Vetro, qui lui rajoute des voies de vélo indivs * à coté de la voie du métro…

    * donc ne se déplacant pas plus vite qu’en surface (hors action de la soufflerie) + nécessitant de descendre, puis de monter le vélo, avant/après chaque trajet souterrain…

  16. lola

    Euh… comment dire, toutes les études montrent que c’est dans le métro qu’on est le plus exposé à la pollution, donc c’est franchement pire que rouler à côté des voitures. Très mauvaise idée….
    A Copenhague, ils font des autoroutes pour vélo, ça c’est beaucoup mieux, on est à l’air libre, pas de feu, pas de stop, pas de piéton.

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