Comment transporter de petites charges volumineuses à vélo

Le vélo, c’est bien pour se déplacer, mais dès que l’on doit déplacer des objets, le simple cadre du vélo devient insuffisant.

La première option, celle qui vient naturellement à tout enfant utilisant son vélo pour se déplacer, est le sac à dos.

Certains sacs de randonnée ont une contenance de plusieurs dizaines de litres et disposent de sangles permettant de fixer certains objets par dessus celui-ci, il est ainsi largement possible de transporter une roue de vélo bien fixée au centre par les rayon sur le sac.

Les inconvénients du sac à dos sont qu’il favorise l’apparition de sueur au niveau du dos (à vous la petite tâche sur votre belle chemise) et qu’ils ne sont pas des plus élégants lorsque l’on passe en mode piéton. La forme d’un sac à dos peut également être gênante pour faire entrer certains objets qui ne peuvent pas y être fixés.

Notons également qu’un sac trop lourd peut être douloureux sur la longueur.

Pour décharger son dos, il peut être intéressant de rajouter certains éléments au cadre du vélo afin de transférer les objets sur celui-ci directement.

La première solution est le porte bagage classique, avant ou arrière, permettant de transporter des sacoches spécialement conçues pour cet accessoire ou de fixer certains petits objets grâce à des tendeurs.

Les inconvénients des sacoches est que l’on retrouve le problème d’espace de stockage qui reste limité, et qu’il faut pouvoir les transporter une fois arrivé à destination pour éviter le vol. Je pense qu’il doit exister des sacoches qui se fixent de manière non amovible, mais n’étant pas adepte de la solution sacoches, je n’ai pas cherché plus en détail.

Notez que votre cadre de vélo doit être compatible avec ce type d’installation : la présence d’œillets permettant de visser le porte-bagage au cadre est obligatoire si vous ne voulez pas recourir au système D pour le fixer.

Lire aussi :  Pistes cyclables et trottoirs font mauvais ménage

Une solution très urbaine est le panier qui se fixe à l’avant ou à l’arrière. Son ouverture permet de dépasser sa contenance et son usage est très commode : on jette ses affaires dedans et on les récupère facilement à l’arrivée. La plupart des paniers sont néanmoins de faible contenance.

La solution que j’ai adopté est la grille de porteur. Elle s’installe comme un porte-bagage mais ne nécessite pas forcément un cadre adapté : certaines grilles se fixe directement à l’axe de la roue et aux freins (il existe des modèles pour les tasseaux type V-Brake/Cantilever et des modèles pour les axes type caliper de route), voire au cintre directement.

Certains vélos sont équipés directement pour accueillir une grille qui se fixe au cadre au niveau de la douille de direction.

Cette grille, autrefois utilisée par les porteurs de journaux, permet de transporter jusqu’à 15 kg d’objets divers et offre la possibilité d’y déposer des objets directement maintenus par des tendeurs ou d’y installer une caisse (en plastic, en bois, en osier, etc.) pour transporter de la marchandise en vrac.

En fixant une caisse pliante à ce genre de grille, on peut disposer à la fois d’une plateforme pour accueillir différents objets susceptibles de dépasser les limites de la caisse et à la fois d’un panier de grande contenance (jusqu’à 50L, voire plus selon les limites qu’imposent la bonne visibilité et le poids supporté).

Cette solution m’a semblé idéale lorsque j’ai pensé au fait que le triporteur était parfois démesuré pour transporter certaines charges et semblait aussi disproportionné qu’une voiture pour transporter une personne seule … à méditer ;)

Source: https://pasdevoiture.wordpress.com/

39 commentaires sur “Comment transporter de petites charges volumineuses à vélo

  1. Alain

    L’article semble émaner d’une certaine méconnaissance des accessoires vélos:
    1. Le sac à dos: VAUDE, grande marque allemande propose des sacs à dos convertibles en sacoches vélo. Disponible en 22l et 28l, la qualité est exemplaire. Elles tiennent dans le temps.
    2. Le porte bagage. Les seuls vélos ne supportant pas de porte bagage sont les VTT tout suspendus, strictement inutiles dans un cadre urbain. Les autres types de vélo sauf très rares exceptions possèdent tous des oeillets sur les bases du vélo permettant de connecter un porte bagage. Certains vélos n’ont par contre pas de « pattes » permettant de fixer le porte-bagage sur les haubans, mais cela ne pose pas de soucis car plusieurs modèles de porte-bagage offrent les pièces spécifiques permettant de s’affranchir de ce problème lors de l’installation.

  2. Jean-Marc

    « Les seuls vélos ne supportant pas de porte bagage sont les VTT tout suspendus »

    les porte-bagages « normaux »,
    mais, même pour les vélos tout suspendus, il existe des porte-bagages d appoint, qui s accrochent sur la tige de selle.

    (mais, vu qu’ils n’ont qu’un point d accroche à une extrèmité, ils ont des charges max souvent plus faibles)


    sinon, pour un transport occasionnel de charges volumineuses et/ou lourdes,
    il existe aussi les remorques.

    vu leur prix… (150€ et plus), c est un achat coûteux, surtout si on n en a pas un usage suffisant.
    bien sûr, on peut s en fabriquer,

    mais sinon, pour ma part, les très rares fois où j en ai eu besoin, je l emprunte (pour une somme modique) à l atelier de l Heureux Cyclage de ma ville (http://carfree.fr/index.php/2012/05/07/la-carte-des-ateliers-de-lheureux-cyclage-une-invitation-au-voyage/ )

    il a 2 remorques mono-roue, une pour une charge max de 25 (40? 50?), et l autre pour une charge max de 150kg (250?).

    ces remorques sont destinées aux voyages à vélos, mais, si elles sont libres, on peut très bien les emprunter (mais en n étant alors pas prioritaire) pour d autres usages.

    Ainsi, alors que mes saccoches me servent sans pb pour acheter un paquet de 6 PQ + mes autres courses, j ai profité de la location d’une remorque pour me faire un stock, et faire une course pour ramener d’un coup dans la remorque -en plus des courses dans les saccoches- 3x 18PQ.
    (en fait, j aurai même pû en prendre 5 x18… mais mon but n était pas d avoir le plus gros stock possible…)

  3. Vincent

    JEAN-MARC > sinon, pour un transport occasionnel de charges volumineuses et/ou lourdes, il existe aussi les remorques. vu leur prix… (150€ et plus), c est un achat coûteux, surtout si on n en a pas un usage suffisant.

    J’avais d’ailleurs contacté toutes les boutiques à Paris pourvues d’un mail/formulaire pour leur demander s’ils louaient des remorques : seules deux à Paris le font.

    Et sans surprise, les autres ont soit répondu négativement, soit rien répondu du tout, plutôt que de se dire qu’il y aurait peut-être une opportunité pour tous ces Parisiens qui ont à l’occasion des trucs encombrants à trimbaler (frigo, etc.)

    http://www.google.fr/search?q=bicycle+moving+trailer&tbm=isch

  4. Struddel

    de ALAIN : « 2. Le porte bagage. Les seuls vélos ne supportant pas de porte bagage sont les VTT tout suspendus, strictement inutiles dans un cadre urbain. Les autres types de vélo sauf très rares exceptions possèdent tous des oeillets sur les bases du vélo permettant de connecter un porte bagage. Certains vélos n’ont par contre pas de « pattes » permettant de fixer le porte-bagage sur les haubans, mais cela ne pose pas de soucis car plusieurs modèles de porte-bagage offrent les pièces spécifiques permettant de s’affranchir de ce problème lors de l’installation. »

    Je ne connais pas le sac à dos en question effectivement (je ne prétends pas connaître tous les accessoires qui existent au monde et je parle principalement de ce que j’ai testé).

    Concernant la seconde affirmation, elle est entièrement fausse. Le vélo de la photo de l’article, par exemple, ne présente absolument aucun œillet pour accueillir un porte bagage, or ce n’est absolument pas un VTT tout-suspendu, ce n’est pas un VTT du tout d’ailleurs.

    J’ai un second vélo que j’utilise beaucoup en ville qui est totalement dépourvu d’œillet également.

    Le seul vélo sur lequel j’ai installé un porte bagage (autre que le rack de ce vélo) est mon VTC … qui est précisément un cadre de VTT puisque c’est un VTT que j’ai VTC-isé.

    Le premier vélo que j’ai utilisé en ville était un vélo de route car je parcourais énormément de km à travers la campagne à cette époque (souvent plusieurs fois 60 à 70 km/journée dans la semaine) et que je n’avais qu’un vélo : il n’y avait pas d’œillet non plus.

    Comme quoi, cette affirmation est complètement fausse.

    Il est en revanche possible d’installer un porte bagage arrière sur n’importe quel vélo, effectivement, c’est ce que j’entends par « système D », c’est ce que j’avais fait avec mon vélo de route en mettant un collier autour de la tige de selle et des pattes métalliques percées fixées à l’axe du moyeu.

    JEAN-MARC : en effet, il existe aussi les remorques, que j’utilise régulièrement, mais elles ont un usage plus ponctuel, ici il s’agit des petites charges qu’on peut-être amené à transporter n’importe quand sans forcément l’avoir prévu.

    Par exemple, quand je vais acheter un pack de bières au dernier moment lors d’une soirée avec des amis et que je suis déjà sur place, je ne vais pas rentrer chez moi pour aller chercher ma remorque 😉

    Exemple ici avec deux pack de lait : http://nsm08.casimages.com/img/2013/08/31/1308311152155086211511961.jpg

    Quand au sac à dos, le but est justement de s’en passer lorsqu’on pose le vélo et qu’on continue à pied : partir de chez soi, arriver en centre-ville, faire quelques emplettes à pieds à travers la ville sans s’encombrer d’un sac à dos et repartir en déposant tout dans le panier.

    Enfin, l’inconvénient des sacs fermés est justement qu’ils sont fermés.

    Voici le chargement que je portais lorsque je me suis rendu à mon mariage en plein milieu de la campagne sarthoise :

    http://nsm08.casimages.com/img/2013/08/31/1308311152155086211511962.jpg

    J’aurais pu prendre ma remorque mais je ne trouvais pas ça pratique dans le TER qui représentait la première partie de mon trajet (ici 40 km de vélo restant avant d’arriver à destination)

  5. Struddel

    Ah, et autre chose : ceci n’est qu’un constat personnel et en aucun cas une affirmation sur les lois de la physique

    pour avoir un porte bagage arrière sur mon VTC, une remorque pour transporter des charges, une autre remorque pour transporter mon fils, un triporteur avec une caisse à l’avant et ce vélo avec un rack à l’avant :
    je trouve beaucoup plus agréable de pousser des charges quand elles sont à l’avant que de tirer des charges quand elles sont à l’arrière.

    Mais c’est un constat personnel qui n’engage que moi.

  6. dutheil

    Peut être nos représentations nous commandent-elles de ne pas ressembler au facteur: c’est dommage, parce que notre corps a largement droit au confort, tant pour une équipée assez longue que pour une sortie avec un indice humidex qui met en nage rien que d’y penser…

    Au moins deux raisons qui me pousseraient à envisager une bicyclette avec porte bagages avant et arrière, et une paire de sacoches à l’arrière qui puisse embarquer des courses pour une semaine de ravitaillement. Avec le porte bagage ça doit constituer un plan assez généreux pour transporter un « piano » comme disent les déménageurs, c’est-à-dire un encombrant exceptionnel, mais sans prétendre embarquer la métaphore professionnelle, évidemment… Et pour décourager les voleurs que ces sacoches soient vissées plutôt que fixées par lanières.

    Il est vraiment regrettable que nos décideurs aient sans doute cette phobie des pététés (!), sinon nos vélos urbain en libre service pourraient permettre autre chose que de transporter un slip de bain ou un sac à main avec leur panière symbolique à l’avant. Une autre solution serait bien sûr une gamme plus riche que l’offre unique à la soviétique avec 10 ou 20 % d’offre comme que je suis actuellement équipé…

  7. kervennic

    Je n’ai pas de voiture (jamais eu) et ai l’habitude de porter de tres lourdes cargaisons de courses sur de longues distance avec des cotes(jusqu’a 15-20 km dans le massif central), ete comme hiver, meme dans la neige . J’ai aussi l’habitude de porter de volumineuses cargaisons de fruits et de champignons. Je me suis equipe en sacoche ortlieb (d’autres ont aussi vaude…) depuis de nombreuses annees, comme beaucoup de cylciste et c’est vraiment le top. J’habite en Suede et tout le monde ou presque est equipe.

    Il y’a de nombreux allemands qui viennent en vacances en suede en velo depuis l’allemagne, charge comme des mules. C’est impressionnant. J’ai memes rencontre un neerlandais qui a fait seul amsterdam, kazakhstan, kiruna, oslo, amsterdam. Ce materiel est fiable, testé et retesté. Malheureusement je n’ai trouve qu’un revendeur en France, a Paris porte de Vincennes.

    Ces sacoches peuvent se monter a l’avant et a l’arriere sur quasiment tout types de velo car il y’a plusieurs systeme d’attaches, il faut peut etre un peu bricoleur. Ici a Göteborg, ou je reside, il y’a une boutique de nerds de velo qui peuvent denicher tout sorte de gadgets. A paris il m’asemblait qu’il y’avait du choix.

    Sinon j’ai aussi adopte la selle proust car ca fait moins mal, surtout si on porte en plus un sac a dos. Ma salle a trois ans et fonctionne encore impecable. Un bon investissement, pour soi et pour sa (ses) copines.

  8. alain

    Strudel:
    Tu dis que ma deuxième remarque est fausse pourtant, j’ai dit
    « Les autres types de vélo sauf très rares exceptions »

    Malheureusement, les vélos dont tu parles font partie de cette très rare exception.

    La photo du vélo qui illustre l’article n’a pas grand chose à voir avec une utilisation urbaine agréable: pas de possibilité de porte bagage, pas de garde boue, pas de lumière, fourche droite qui ne permet pas d’encaisser les soubresauts. C’est sur que çà a de la gueule, ca doit être léger, mais pour de l’urbain….
    Malheureusement, ce genre de vélos est typique de la France. Dans les pays nordiques, on fait du vélo urbain avec un vélo urbain, on fait de la route sportive avec un vélo route sportif. En France, on adore l’inutile:
    La première question dans un magasin de vélo n’est jamais « avez-vous des vélos de qualité et agréables? » mais toujours « avez-vous un vélo pas cher et léger? ». Et après, on s’étonne d’avoir des machins bons pour la poubelle encencés par les ateliers d’auto-réparation qui adorent les vieux vélos type peugeot ou motobécane de y’a 30 ans qui freinent pas (d’ailleurs, c’est du recyclage mais dans la poche, la téléphone portable est-il noir et blanc?), sans parler de tous ces vélos Décathlons légers (quoique) et pourris, et je ne vous saoulerais pas avec les TopBike, et autre vélos de supermarchés.

    Après, on dira que la France a du retard. Ben oui, parce que quand on s’achète une télé ou un portable, personne ne lésine sur le prix, mais pour un vélo, faut pas pousser mémé dans les orties. Et puis ensuite, on pleure qu’on a pas d’oeillets….

    Ne parlons même pas des antivols fer à cheval. Quasi tous les constructeurs de vélos étrangers prévoient les « pattes » de fixation mais prenons les marques françaises en pointe comme Decathlon, Gosport et autres (qui pèsent 25% des ventes), cherchez donc les pattes….

  9. Jean-Marc

     » Et après, on s’étonne d’avoir des machins bons pour la poubelle [..], sans parler de tous ces vélos Décathlons légers (quoique) et pourris, et je ne vous saoulerais pas avec les TopBike, et autre vélos de supermarchés. »

    et tu as oublié les vélos-décaux pesant plus de 20 kg, alors qu’ils ne sont pas prévu (pas de vraie caisse, juste un panier – vide-poche) pour transporter des charges lourdes et/ou encombrantes (ils sont solides, encore heureux).

    Mais çà, c est la magie du vélo :

    quand tu regardes les cyclistes dans la rue (donc, des gens qui roulent réellement à vélo… pas ceux qui ont juste un vélo qui rouille dans leur garage), tu vois une grosse proportion avec des pneus sous-gonflés, et/ou une selle trop basse, et/ou des pieds mal placés sur la pédale (le pied doit poser entre le 1/3 et 1/4 avant, pas à la moitié, pour profiter de sa longueur de jambe avec pied et de son articulation du pied), et, même quand il est bien placé sur la pédale, s en servant mal (pied remontant quand la pédale est en bas, au lieu de pied descendant à 45°, dans le prolongement de la jambe);
    pourtant… ils et elles avancent quand même…*

    Mais, ne pas avoir le meilleur vélo, le mieux entretenu, le mieux réglé, qui freine le mieux, n est souvent un pb bien grave :
    en ville sur des distances de moins de 40km journalier, vu la rusticité, la robustesse du vélo, on peut se permettre de perdre qq % d efficacité tout en gardant un véhicule qui permet d aller plus vite qu’à pied en dépensant moins d énergie (et même, en ville -hors montées- plus vite qu en voiture).

    Après, progressivement, en continuant à pédaler, en particulier s’ils côtoient d autres cyclistes, entre autre dans les ateliers de réparation, ils finissent pas améliorer leur matériel et leur posture (et leur condition physique)

    * je connais une personne qui roule avec la selle trop basse, mais en le sachant :
    du fait de problèmes à ses oreilles internes, de pb d equilibre, il préfère rouler lentement (10-15km/h), en pouvant, si besoin, poser ses 2 pieds à terre à tout moment.

  10. Struddel

    Alain tu présentes justement toutes les idées reçues contre lesquelles je souhaite aller.

    J’ai un VTC équipé pour la ville comme tu dis, un stéréotype de « vélo urbain » avec garde-boue, porte-bagage, pneus larges etc.

    J’ai également le vélo présenté sur cette photo.

    Entre les deux, celui que je prends le plus souvent pour mes trajets urbains, c’est celui de la photo.

    Effectivement « un vélo léger », c’est, selon moi BIEN plus important que les garde-boue et autres porte-bagages et c’est bien ce que je cherche à démontrer.

    Tu noteras que dans l’article, je présente plusieurs façons de transporter des charges, et le porte-bagages / sacoches en fait partie, il n’est en aucun cas rejeté, je pense simplement qu’il est très loin d’être indispensable.

    Je ne me déplace QUE à vélo car je n’ai AUCUN autre moyen de transport, donc si je n’ai pas besoin de porte-bagage sur 90 % de mes trajets, c’est que ce n’est pas indispensable.

    Après on peut préférer ce système à tous les autres, aucun souci, chacun est libre et il n’y a rien de négatif dans ce système, je présente juste D’AUTRES façons de transporter des charges et je présente celle qui me semble la plus optimisée pour les charges volumineuses que j’ai pu tester, rien de plus.

    Mais il faut vraiment arrêter de dire partout que les garde-boue/porte-bagages/écarteurs de danger sont obligatoires pour se déplacer en ville : ils ont leur intérêt, c’est évident, mais ils ne sont en aucun cas obligatoire, chacun fait bien comme il veut, j’utilise ce vélo toute l’année en alternance avec un autre vélo du même type sans plus d’accessoire (mais avec une fourche en acier courbée), et ces accessoires ne m’ont JAMAIS manqué : alors pourquoi aller dire partout qu’ils sont indispensables ?

    En revanche, j’insiste sur le fait que plus un vélo est léger, plus il rendra facile un trajet, car les côtes se grimpent bien plus facilement avec du poids en moins, et la fatigue accumulée est bien moindre avec du poids en moins : mon état quand j’arrive avec mon VTC de 17 kg et quand j’arrive avec ce vélo de 9 kg est TRÈS différent, c’est le jour et la nuit, or ce qui rebute la plupart des gens à passer au vélo c’est « mais c’est difficile, je n’en serais jamais capable ! »

    Surtout que, pour ma part, après ça dépend bien évidemment des métiers, je n’ai rien à amener au boulot, et la plupart de mes collègues en voiture garent leur automobile et arrivent les mains dans les poches au boulot sans rien prendre de plus, pour le coup, la légèreté du vélo qui me permet d’arriver frais comme un gardon sans une trace de sueur est bien plus importante qu’un porte bagage non utilisé.

    Quant aux lumières, mes vélos en sont systématiquement équipés aussitôt la nuit tombée, j’ai toujours des lampes avec moi dans mon petit sac de ville, on a inventé un concept assez innovant : les lampes amovibles. Elles ont un avantage non négligeable : elles ne risquent pas d’êtres cassées par des importuns lorsque le vélo stationne en ville.

  11. Struddel

    Ah, et en ce qui concerne la fourche droite en aluminium, j’ai décidé de mettre celle-ci car c’est celle que je trouve la plus agréable.

    J’ai également une fourche suspendue alu, une fourche courbée en carbone et une fourche courbée en acier, si j’ai choisi celle-ci, ce n’est pas par masochisme, c’est simplement que c’est celle que je trouve la plus facile à « conduire » (dans ma ville les rues sont goudronnées).

  12. dutheil

    Sans vouloir alimenter inutilement la querelle qu’on me permette de douter sur l’importance du poids de la monture pour l’évolution du cycliste urbain, villes montagneuses exceptées naturellement. Pour les plus véloces l’ennemi c’est soit même: plus l’allure est vive et plus la résistance à vaincre est grande, c’est intuitif. Pour le reste sauf à envisager le rythme stop and go qu’imposerait le suivi des pistes cyclables sur trottoir, qui exige alors de se battre avec l’inertie à chaque fois qu’on décélère et accélère à chaque croisement par précaution, le poids me semble un handicap mineur. Qu’on en juge par exemple après consultation du site d’Altigraph, qui fait jauger la part contributive de la vitesse, et bien sûr également du poids en fonction de la pente: http://www.altigraph.fr/page8.htm

  13. kervennic

    Il est evident que l’on fait beaucoup moins d’effort avec un velo de course qu’un gros velo urbain.

    Je suis personnellement assez d’accord avec l’auteur concernant le velo urbain, type peniche hollandaise, qui decourage facilement de faire du velo de facon reguliere. J’ai pu tester cela a mainte reprise dans mon entourage.

    Un des parametre a prendre en compte est la largeur des roues, en plus du poid. Un vtt a large roue n’est pas adapte a de bonne route, il suffit d’ecouter le bruit que cela fait pour se convaincre de la perte d’energie que cela represente. Un velo de course est parfait pour aller loin sans effort, y compris en ville, c’est d’ailleur tres utilise dans les pays nordique et ca fonce.

    Parcontre des qu’il faut ajouter du poid, il faut se mefier des roues fines. J’ai moi meme un hybrid sport crescent. Au depart les roues etaient trop fines, memes si elles etaient bien plus epaisse qu’un course. Les pneus ce sont usee tres vite a l’arriere et lorsque j’ai porte plus de poid, l’equilibre etait precaire, au final la roue elle meme a lache (voilee). J’ai donc change pour une roue arriere un peu plus large.

    Il y’a un compromis entre vitesse et equilibre/usure qui depend de l’utilisation.

    Bref si on compte porter du poid (genre deu sacoches arrieres classic avec une densite de 0.5 a 1 kg/l), il faut oublier le course si on a un petit budget et acheter un velo polyvalent.

    On peut, si on est en ville ou parcours 10-20 km tres charge occasionnelement ou regulierement opter pour un hybrid assez proche du course, j’ai vu en cherchant bien en france des hybrid allemand de qualite. Ici en Suede c’est crescent ou nishiki
    http://bikes.jump-gate.com/bicycles_types/hybrids.html
    J’ai achete le mien 350 euros neuf en promo. D’occas on peut trouver pour beaucoup moins, mais comme ce sont de tres bon velo qui durent facilement une decennie, ils sont rares en occas-

    Avec un hybrid, on peut bricoler les roues et changer l’epaisseur a volonte selon les habitudes et rajouter tous les accessoires de confort (porte bagages, garde boues etc) pour en faire un velo pepere.
    Il existed des modeles rustiques, assez facile d’entretien.

    – Si l’on veut porter plus de charge et plus longtemps il faut un hybride porte vers la rando, un peu plus lourd et plus stable sinon ca peut devenir fatiguant et dangereux.

  14. sebastien

    Vivant en zone de moyenne montagne et ayant surtout un usage récréatif du vélo, j’ai opté pour un « semi-course » d’une dizaine de kilos à fourche carbone auquel j’ajoute une remorque pour transporter objets ou chiennes.
    Je n’ai donc pas de porte-bagages. Je fais parfois usage d’un sac à dos mais la charge doit être vraiment légère car le bas du dos annonce rapidement que la limite du supportable est atteinte.

  15. alain

    Bon si mon pseudo « présentes justement toutes les idées reçues », je dois dire que les 3 derniers messages me montrent bien ce que j’entends ou ce que je vois à longueur de journée dans un magasin de cycle:
    Des vélos utilisés en ville mais inadaptés à l’usage urbain.
    Des stéréotypes sur le poids d’un vélo. Bizarrement, lors d’essai de vélos 15 kgs et 17 kgs, des personnes trouvent le deuxième plus léger. Car dans un vélo, il n’y a pas que le poids, il y a aussi l’inertie du cadre, sa forme, la qualité des roulements et tout cela influe sur la vélocité du vélo rendant l’impression que le deuxième est plus léger que le premier.

    Mais dans ce pauvre pays qu’est la France, nous n’avons droit qu’à des vélos bizarres: des vieux qui sont bons pour la casse, des neufs achetés n’importe où, n’importe comment, des « urban » qui ressemblent plus à des courses qu’à des vélos urban mais le marketing fait vendre. Comme le fait remarquer Jean-Marc, on a ensuite droit aux pneus sous-gonflés, aux selles mal réglées aussi bien en inclinaison qu’en hauteur. Comme me le font remarquer très souvent des commerciaux de marques ou d’accessoires, vendre du vélo en France n’est pas un métier mais un sacerdoce. On en est à expliquer la base. On se bat contre des vélos ne pouvant accepter aucun accessoire mais vu que c’est des Decathlon, et que ce magasin a un excellente image de marque (pub?)… Bref, vos discours sont rigolos. Entre l’hybrid qui fait tout et finalement fait rien de bien parce que sa vocation, c’est d’être un outil marketing pour créer une niche (le vélo cyclosportif tendance urban) et la fourche droite qui découle du vtt (de là, l’ajout de la suspension) mais qui tape dans les poignets alors que la fourche non rigide amortit les chocs.

    Quant au « le velo urbain, type peniche hollandaise, qui decourage facilement de faire du velo de facon reguliere », on se demande bien pourquoi la Hollande est le pays européen du vélo. Si le vélo hollandais est lourd, il est pourtant utilisé à outrance là bas. Et franchement, ce n’est certainement pas un français qui donnera des leçons de vélos à un hollandais. Nous, on est le tiers-monde du vélo. Mais nous sommes des coqs. Alors, on achète des vélos inadaptés, puis on va chercher les composants dans les pays étrangers. Ainsi va la France. La fameuse France ou 90% des vélos utilisés par les femmes possèdent une selle homme.

  16. Struddel

    D’accord Alain.

    Donc le fait que j’ai un VTC suréquipé urbain (monté par moi-même à partir d’un cadre acheté nu) et le fait que j’ai moi-même monté le vélo présenté ici à partir d’un cadre nu également, que j’ai donc choisi chaque composant avec réflexion dans tous les cas et qui donc me paraît relativement éloigné du fait d’être une victime marketing ne montre en aucun cas que j’ai choisi ce qui me semblait le mieux mais simplement que j’évolue dans un environnement vélo-tiers-mondiste (notre pays latin) qui m’a rendu complètement incapable de tout discernement sur mon propre confort.

    C’est dommage, j’avais l’impression que ça me convenait mieux, mais devant un tel plaidoyer pro-vélo-urbain, je vais être obligé de me remettre complètement en question sur ma propre idée du confort totalement erronée.

    C’est que ça promet un sacré paquet de changements dans ma vie tout ça !

    Le plus drôle c’est qu’il ne m’est jamais venu à l’idée de prendre mon vélo de course en carbone pour aller parcourir la ville avec sa position trop en avant et le ressenti assez désagréable des aléas de la voirie mais que je trouve la position très droite type hollandaise sur mon triporteur plutôt désagréable et que j’ai cherché un entre-deux selon ma propre idée du confort que je n’ai jamais eu l’intention d’imposer à personne.

    J’aurais presque envie de dire que l’uniformisation d’un type d’objet préconisé selon l’hypothèse d’une uniformisation des sensations et des ressentis de chacun me semble assez semblable aux procédés utilisés dans la publicité et dans le marketing : « vous faites du vélo en ville ? il vous fait un vélo de ville, vous avez besoin d’un téléphone portable ? Il vous faut un iPhone. Vous avez besoin d’un moyen de transport ? Il vous faut une voiture. »

    A part ça, je suis globalement assez d’accord avec Kervennic sur sa réflexion.

    J’amènerai qu’il ne faut pas hésiter à investir dans des jantes solides sur un vélo destiné à transporter du poids, j’ai pour habitude de prendre des jantes quasi-« invoilables »

    Et je suis globalement d’accord sur la section des pneus, c’est le défaut de ce vélo, je n’ai pas intérêt à prendre une montée de piste cyclable sur trottoir trop violemment si je suis chargé, pour le coup mon VTC à pneus urbains (des continental city) est bien plus agréable.

  17. Jeff

    Dans le même sens qu’Alain, la France est un pays fortement équipé en vélos. Mais ils restent majoritairement au garage. La plupart sont des vélos à usage sportif et pas utilitaire.
    J’avais trouvé le meilleur compromis pour un usage utilitaire et polyvalent: le brompton. Très maniable, on peut mettre une sacoche ou un panier à course à l’avant et on peut le faire rouler dans un magasin pour faire ses courses comme un chariot. Et on peut faire, pendant les vacances des combinés train/ vélo en pouvant faire sans problème 80km. Il dort à la maison et se loge sous le bureau au boulot.
    Depuis que j’ai des enfants, je suis passé à un vélo typé randonnée. Et je me suis tourné vers une marque allemande: je peux mettre des sacoches à l’avant et à l’arrière, je peux mettre 2 sièges enfant (dont 1 avant d’une marque hollandaise). Il est en acier, avec des pneus assez larges, donc confortable. Il est équipé d’une très bonne dynamo dans le moyeu avec un phare qui éclaire comme en plein jour. Et le changement de vitesse fonctionne à l’arrêt (pratique pour redémarrer quand on est chargé). Les vélos assemblés en France avec ce type de configuration utilitaire ne sont pas légion. Mais il n’y a pas le marché, dommage. Cela viendra peut-être quand le pétrole sera à 5 euros.

  18. Struddel

    Rien n’empêche un montage à la carte : on n’est jamais mieux servi que par soi-même et on a le vélo idéal. Comment est-ce que des constructeurs peuvent deviner les attentes type de chacun ?

    Profitons de la simplicité qu’offre la mécanique vélocipédique pour avoir ce qui correspond au plus près à nos attentes, quitte à se faire aider d’un bouclard pour les moins mécanos d’entre nous.

  19. Jean-Marc

    Je ne peux qu approuver le choix de jantes solides
    [tiens, Mavic est français… GillesBerthoud.fr aussi d ailleurs
    (bon, c est de l artisanat de qualité, donc c est au prix de l artisanat de qualité…. mais l avantage, c est qu en vélo, même le luxe coûte 50 à 100 fois moins cher que le luxe en voiture, si bien qu’il reste abordable pour des achats d exceptions : peu de personnes peuvent se payer une voiture de 100 à 300 k, mais un vélo à 1à 3k (tout équipé), bcp de gens pourraient se l offrir… surtout qu’il se rentabilise à l’usage (pas de dépense de carburant, assurance, péage,…)) )

    Par contre, je voudrais complèter une partie dite par Kervennic, pour éviter des extrapolations malheureuses par les nouveaux cyclistes urbains :

    « Un vtt a large roue n’est pas adapté à de bonne route, il suffit d’ecouter le bruit que cela fait pour se convaincre de la perte d’energie que cela represente. Un velo de course est parfait pour aller loin sans effort, y compris en ville, c’est d’ailleur tres utilise dans les pays nordique et ca fonce.

    Par contre des qu’il faut ajouter du poid, il faut se mefier des roues fines. »

    Là, Kervennic précise qu’il a changé pour une jante solide et plus large, et un pneu plus large.

    Une des erreur souvent faites par de nouveaux cyclistes :
    ils imaginent que, plus le pneu est fin, moins il offre de résistance aux frottements (au sol), et donc, plus c est facile d avancer.

    En fait, ce n est pas exact, vu que c est la bande de roulement qui compte, pas la largeur du pneu, et qu’ils ne sont pas directement liés (allez lire les conseils sur le site de gilles berthould ou sur un site de constructeur de pneus, inutile que je fasse du copié-collé)

    Comme dit Kervennic, les pneus VTT à crampons spécialement conçu pour bien accrocher ne sont pas idéaux niveau roulabilité…
    (c est tjrs amusant de dépasser en roue libre un VTTiste pédalant, dont les pneus font un bruit épouvantable :))

    donc oubliez les x1.95 et plus des VTT en ville (sauf si vous passez votre temps dans des terrains vagues, des chemins de campagne en terre ou des bas cotés);

    mais des x1.75 roulant pour VTC/vélos de ville existent.

    sans avoir la finesse d un pneu de course, ils offrent une bonne roulabilité, et en prime, une bonne qualité d’usage, en particulier si, parfois, on monte/descend de trottoir, roule sur des pavés, ou sur du macadam avec des trous/des rustines de macadam.

    En effet, l effet d amorti du pneu se fait sur le volume d air total :
    un pneu plus large offre un meilleur confort de conduite sur terrain pourri (et moins de vibrations dans les mains).

    ce qui, sur la distance, est fortement appréciable.
    (avoir des fourmis dans les mains n est pas idéal…)

    Même s’il y a un effet de mode, le succès des big apple de schwalbe ou, « dans l ancien temps », leurs ancêtres : les pneus ballon et demi-ballon des randonneuses, illustrent l’intérêt des pneus confort.

    Ces pneus sont plutôt destinés aux moyens-gros rouleurs :

    pour faire 2x 5 km par jour sur macadam parfait, vous pouvez prendre ce que vous voulez, çà importe peu.
    Mais, si vous dépassez les 2x 10km, avec des terrains de qualité variée, des pneus +/- larges, mais sans crampons, seront plus plaisant.

  20. Struddel

    Tout d’accord avec ça.

    Et dans tous les cas, ne pas oublier d’adapter la pression des pneus : des pneus moins gonflés apporteront plus de confort mais seront plus durs à emmener.

    Inversement, des pneus très gonflés sont plus « tape-fesses » mais ont un rendement optimum.

    Comme répété, arriver au boulot avec toutes ses affaires dans ses sacoches, c’est bien, ne pas arriver en sueur après un trajet à multiples côtes, c’est important aussi.

  21. kervennic

    @ alain.

    J’ai vecu 6 ans au pays bas a Delft. Je connais donc bien la peniche hollandaise. Elle convient bien pour des petits trajets plats, mais n’est pas simple a reparer (systeme de freinage par retropedalage etc).

    En fait son principal avantage, c’est qu’elle resiste bien au vol de velo, une fois passe les premieres annes. Car le vol ou le vandalisme (roue voilee) est le pls grand ennemi du cycliste dans les pays nordiques, comme a Paris.
    C’est le model standard que l’on retrouve dans les magasins de revente d’occas, mais leur repararation demande du temps.

    Le meilleur velo que j’ai eu en Hollande etait un vieux Vtt peugeot (genre hybride), c’est aussi celui que j’ai garde le moins longtemps (6 mois).
    En general je me faisais voler reguliermenent avant la deuxieme annee.

    Les hollandais qui font de longues distance (10 km et plus), ont des hybrides ou des courses. J’habite en suede (pas plat du tout) et c’est l’hybride qui est roi avec plein de declinaison (course, fixie, plus pepere), et je passe souvent au danemark. La c’est le course.

    Un des avatages du course ou de l’hybide c’est que contrairement au velo hollandais il se repare super vite, ce qui est vital quand une tuile vous arrive au coin d’une route, que vous avez encore 10 km a faire et qu’il pleut. Demonter et reparer un systeme avec retropedalage ou autre quand ca merde, autant oublier et tout laisser en plan pour faire du stop….

  22. sebastien

    Je ne comprends pas très bien en quoi mon message étaye le propos d’Alain concernant l’usage d’un vélo mal adapté. Mon vélo, non pas « acheté n’importe où » est un Lapierre trouvé chez le marchand du coin. Il est parfaitement adapté à son usage puisque les très longues pentes de 5 à 8 % ne sont pas rares chez moi. Ses roues légères ne contreviennent en rien à l’usage d’une remorque type Cargo. Il n’y a pas de type de vélo formaté à un usage stéréotypé. Chacun est assez perspicace pour comprendre de quel vélo il a besoin ou de rectifier son choix par une pratique renforcée. Même une « bouse » à 100€ de chez D… ou un biclou à 15€ déniché sur une brocante peuvent parfaitement convenir à l’usage de son propriétaire, qu’il soit urbain, rurbain ou montagnard!

  23. struddel

    De Sébastien : « Il n’y a pas de type de vélo formaté à un usage stéréotypé. Chacun est assez perspicace pour comprendre de quel vélo il a besoin ou de rectifier son choix par une pratique renforcée. »

    Tout est dit.

  24. Alain

    Nous y voilà: le décathlon à 100 euros et le biclou d’occaz à 15 euros. Typique de la France.

    Tous les réparateurs de vélos te demanderont à quel usage peut bien correspondre un D4 à 100 euros sinon à celui de perdre son argent.
    Franchement, un vélo est-il un vélo avec un prix public à 100 euros? Un dérailleur Sunrace in-réglable, des roues de qualité pitoyable, des freins merdiques, des pneus minables. Quel usage peut-on avoir d’un vélo pareil. Bien sûr tout cela se change, mais qui irait mettre 100 euros de réparation dans un vélo qui coute 100 neuf. Voilà donc un énorme stéréotype du vélo français. J’achète de la merde mais ca correspond à un usage.

    Le biclou à 15 euros. Système de freinage à l’ancienne (4 mètres au sec, 8 sur le mouillé), éclairage pauvre, roue simple paroi acier souvent poquée,

    Bien sur qu’il y a un vélo formaté à un usage stéréotypé:
    Le vélo de ville sans fourche suspendue avec éclairage, porte bagage, béquille, transmission 1×6, potence réglable.
    Le vélo de randonnée adapté à la ville comprenant moyeu avant dynamo, fourche suspendue, transmission nexus 7 ou 8 ou 3×7.

    Pourquoi vous vous cassez la tête les gars? N’allez pas chez D4, foncez directement chez Leclerc acheter un vélo à moins de 100 euros et surtout ne pleurez pas quand les magasins de vélos auront disparus du monde français.

    Ah oui, au fait, MAVIC.
    Bonjour, jj’ai un client qui souhaite 2 roues MAVIC (je ne me rappelle plus du modèle).
    – Oui, vous êtes un magasin de quelle taille? vous avez un service réparation? La personne possède un diplôme? Vous devez prendre un minimum de XXXX euros?
    – Ben, mon client veut une paire de roues. C’est tout. Vous voulez pas la vendre? Faut que j’aille la chercher dans un pays étranger? Vos conditions, je m’en fous. Je veux une paire de roues pour un client qui les paye.
    – Impossible de vous les vendre.

    Vive MAVIC. Ca c’est de l’envie de vendre des produits. Remarquez, si vous prenez un vélo MATRA à réparer, c’est pas mieux.

  25. Struddel

    Oui, quand on ne va pas dans un stéréotype, autant aller dans l’autre, soit un vélo de ville bien comme il faut soit un vélo jetable de grande surface.

    Mais les vélos de qualité montés à la carte selon ses propres attentes sont sûrement une légende.

    Du coup, tu classes le mien dans quoi ? Vélo de ville ou décathlon à 100 € ?

  26. Struddel

    Bien évidemment, je ne demande à personne de l’apprécier, il ME correspond, là est tout l’intérêt d’un montage à la carte, que ce soit dans le vélo ou dans un paquet d’autre domaine : arrêtons de choisir ce que les industriels nous imposent et osons choisir et discuter..

    Génération ikéa du tout préparé tout prêt à monter, tous les mêmes meubles, l’industrie et le marketing à son paroxysme, le vélo de ville que tu ventes tant n’est qu’un vélo décathlon à 100 € maquillé avec des artifices qu’on te vend à 500 € parce qu’il est « suréquipé », on croirait entendre une pub pour voiture qui nous vente le GPS, l’auto radio MP3 et la clim pour expliquer pourquoi il faut acheter leur moyen de transport.

    Evidemment que le parc français du vélo n’est pas folichon et qu’il est principalement fait de vieux VTT déglingués très désagréables à « conduire » car non adaptés à leur environnement tant par leur conception que par leur qualité, mais le parc du transport général français lui-même a un problème puisqu’il est principalement fait d’automobiles personnelles et que le vélo n’est qu’un loisir pour bien plus de la moitié des français.

    Le but ici n’est pas de dépeindre les mauvais côté de notre société mais de proposer quelque chose pour amener à mieux et pour sortir de ce parc déglingué qu’il soit fait de voiture ou de VTT décath d’occase à 5 €.

    Maintenant, le français moyen, le vélo hollandais, il n’en veut pas, car le français moyen est un latin, et que le français moyen il veut un transport qui ait de la pêche et de la nervosité, la preuve, le français moyen boude les boîtes automatiques des voitures car c’est moins sport à piloter que les boîtes manuelles.

  27. alain

    Tu devrais faire un stage dans un magasin de vélo. Tu verras ce qu’est le vélo. Mais je suis pas sûr que les idées que tu as, tu les aurais en sortant de ton stage. T’apprendrait aussi à bosser pour une réparation à 30euros avec un français qui te donne 10 « parce que ca vaut pas plus » ou « parce que j’ai que çà dans mon porte-monnaie ». Tu verrais aussi les bons français te dire « c’e’st quoi mon cadeau » alors qu’ils n’ont pas mis leur fesses sur la selle.
    `
    Maintenant, si l’objectif du site, c’est de donner de l’alternative à base entre autres de D4 chinois, ben l’alternative, tu m’en écartes. Quandt aux vélos suréquipées? Suréquipés pour qui? Pour ceux qui ne savent pas faire la différence entre un dérailleur qui marche et un sunrace de merde? ou pour ceux qui savent pas faire la différence entre un moyeu dynamo et un éclairage à piles à 2 euros?

  28. Jean-Marc

    « Ah oui, au fait, MAVIC.
    [..]
    – Impossible de vous les vendre. »

    je ne suis pas juriste… mais en france, il existe une loi contre le refus de vente.

    (mais bon.. à vérifier si tu peux l appliquer… car, par exemple, certaines marques de cosmétiques refusent d être vendues en supermarchés, et n acceptent que les pharmacies, pour être vendues avec l image médicale = avec plus de marge. donc il est malgré tout possible de refuser certains types d acheteurs… donc si tu n as pas la bonne taille, s’ils se considèrent comme des fournisseurs de centrales et gros vendeurs, ils peuvent refuser un particulier ou un petit commerce…)

  29. sebastien

    Alain tu devrais ranger un certain nombre de préjugés et de jugements à l’emporte-pièces

    « Nous y voilà: le décathlon à 100 euros et le biclou d’occaz à 15 euros. Typique de la France. » Pas de chance, je suis Belge… 🙂
    De même tu penses que Struddel devrait bosser dans un magasin pour y apprendre la vraie vie 🙂 or il a 4 ans d’expérience.

    Tu devrais également tolérer que certains ont un tel usage du vélo (quelques centaines de mètres à plat 1 fois tous les 36 du mois) qu’un vélo D à 100€ ou un biclou à 15€ leur suffise.

    Tiens une anecdote. Un ami pas sportif pour un sou a fait Liège-Die (plus de 800 bornes) sur un tel improbable engin acheté sur une brocante en une douzaine de jours et il était très heureux de son voyage.

    Laisse les gens rouler sur quoi ils veulent sans les prendre pour des idiots ou des analphabètes en matière de cycles. L’important c’est qu’ils choisissent un moment ou un autre le vélo. Ils feront eux-mêmes leur éducation au cycle sans Grand Prêtre.

  30. alain

    Bon, allez, je laisse tomber. Je suis plein de préjugés, c’est vrai. J’y connais pas grand chose. La merde à un usage. C’est finalement vrai: on la mange, on la respire, on la boit, maintenant, on peut aussi dire qu’on peut rouler dessus. La boucle est bouclée.
    Finalement, je dirais à mes clients que leur vélo freine pas terrible, mais bon, pour l’usage qu’ils en font, et puis ceux qui voudront un vélo neuf, je leur dirais que le mieux c’est d’aller se faire leur propre idée chez D4 parce que je ne suis pas un grand prêtre. Après tout, le monde n’est pas fait d’idiots ni d’analphabètes.
    Et puis, d’ailleurs, puisque chacun fait comme il veut, laissons donc rouler les voitures. C’est la liberté. Pourquoi on leur casserait les pieds avec nos histoires de grands prêtres de la pollution?

  31. Struddel

    Parce qu’ils nuisent aux autres et que la liberté des uns s’arrêtent là où celle des autres commencent.

    Faire du vélo en ville sur un decath à 100 € ou sur un vélo autre qu’un vélo hollandais ne nuit à personne d’autre qu’à son propriétaire si vraiment c’est un vélo qui ne lui convient pas.

    Et puis je suis le premier à encourager (j’ai bien dit encourager, chacun fait comme il lui plait) le vélo de bonne qualité…

  32. Jean-Marc

    Alain, tu déplores que les nouveaux cyclistes achètent des vélos d occase qu’ils ne veulent pas payer plus de 30€ (ou autre vélo de piétre qualité)… , ou qu’ils ne veulent pas payer plus de 10€ pour une réparation.

    Pour ma part, celà ne m étonnes pas :

    on parle de « nouveaux » cyclistes

    = ils ne le sont pas encore…
    ils ont sans doute une voiture,
    et ils espèrent gagner en argent, mais aussi en santé, par l usage du vélo
    [ils n imaginent pas que celà leur fera gagner aussi en rapidité et en tranquilité d esprit (plus à réflechir où se garder, s’il y a des travaux/déviation/accident/éboueurs/voiture-école/,…)]

    calcul simple d automobiliste :
    pour une voiture consommant 6,66 litres au 100 en ville
    soit +/- 9.99 € au 100 en ville
    soit 10€ (de carburant) au 100,
    ou 1€ (de carburant) au 10.

    comme l automobiliste n a pas prévu de ne pas assurer sa voiture, ni de ne plus l avoir,

    il ne regarde que ses dépenses/non-dépenses de carburant :

    il faut que l usage du vélo lui fasse économiser plus de carburant qu’il n engendre de dépenses…

    soit, si le vélo coûte 10 euros,
    il faudra faire au moins 100km avec (ne pas faire ces 100Km en auto), pour que l achat du vélo soit remboursé.

    Hors, au départ, rien ne prouve à un automobiliste qu’il réussira à faire 100, 1 000 ou plus de km à vélo… donc c est normal qu’il n investisse pas forcément de grosses sommes pour un objet dont il n est pas sûr de se servir plus d’une fois.

    Ainsi, pour ma part, entre le moment où j ai commencé à utiliser, une fois tous les 15j/1 mois (quand il faisait beau, que je n avais pas de sac, et que j avais le temps), et le moment où je suis passé en 100% vélo, il s est passé 2 ou 3 ans (et encore un an, avant la revente de la voiture).

    pendant ces 2-3 ans, j ai très peu investi dans le vélo… car je n étais pas du tout certain de m’y faire.

    (par contre, j ai fouillé dans ma garde-robe, pour organiser ce qui pouvait convenir : gants de ski, parka de mer, écharpe,… pour me faire à 0€ un équipement correct pour les différents temps, disponible à tout moment… équipement que j ai progressivement amélioré par qq achats)

    Par chance, j avais un bon vélo qui « rouillait » dans mon garage depuis plus de 15 ans (il servait une fois tous les 2-3 ans… voire moins).
    Si bien que je n ai pas eu à investir dans un vélo.

    Mais, si je n avais pas eu ce bon vélo,
    alors, pour tester le vélotaf, j aurai acheté un vélo à très bas prix…

    On ne peut pas en vouloir à un NON-pratiquant de ne pas faire des dépenses d’utilisateur quotidien…

    Alors, bien sûr, rouler sur un vélo de piètre qualité risque de te dégouter du vélo… mais, si tu réussis à passer le cap (2 mois d usage quotidien… ce qui améliore ta condition physique), alors, au contraire, celà va te transfomer en convaincu, car au fur et à mesure, en plus d améliorer ta condition physique, tu peux améliorer ton vélo, son équipement, ton équipement, voire en changer pour un meilleur.

    vu d’où part la france… on n a quasi que des nouveaux cyclistes urbains quotidiens;
    dans quelques années, les cyclistes urbains quotidiens avec plusieurs années derrière eux seront plus nombreux… et on verra alors leur influence sur l achat de matériel de meilleure qualité.

    « Comme me le font remarquer très souvent des commerciaux de marques ou d’accessoires, vendre du vélo en France n’est pas un métier mais un sacerdoce. On en est à expliquer la base. »
    Depuis moins de 10 ans, lentement, la france re-découvre le vélo au quotidien;
    normal que les bases soient à ré-apprendre à bcp de monde.

    Le jours où il n y aura pas de nouveaux acheteurs, n y connaissant pas grand chose au vélo,
    mais juste des anciens faisant du vélo depuis 70 ans, et connaissant mieux le vélo que le vendeur-technicien vélociste, alors, celà m inquiètera bien plus pour l avenir du vélo en france…

    Par contre, même si c est fatiguant à la longue de ré-expliquer à 100 personnes 100 fois des choses qui nous sont évidentes… celà fait partie du travail
    et, si on ne le supporte plus, alors, c est mieux de ne pas être dans un métier en relation avec le grand public…

    (par ex, faire comme Mavic, et n excepter que des gens considéré comme interlocuteur de qualité suffisante)

  33. TSA

    Bonjour

    Dans le commentaire de JEAN-MARC du 31 Août, il montre une photo d’un vélo noir avec un porte bagage avant (grille porteur) et 2 pack de lait.
    Où peut-on acheter ce porte bagage avant ?
    Merci pour votre aide

  34. Michael Knight

    Je roule en D4 depuis 2005 et personnellement je n’ai JAMAIS eu de soucis.On peut critiquer le matos,certes ça vaut ce que ça vaut,mais perso j’en suis content,même s’il existe mieux.
    Par contre,j’ai roulé auparavant avec un Top Bike,que je n’ai gardé que 30 mois ( je les appelle TOP SHIT,si vous connaissez l’Anglais vous comprendrez ma façon de penser de ces engins pourris,lol ),et il est vrai que je me suis pris la honte chez le réparateur du coin,lorsque je suis allé le faire réparer.Diagnostic final:direction la déchetterie…

    C’est quand même INADMISSIBLE que des grandes surfaces comme carrouf ou autres hypermarchés proposent des vélos quand on sait la qualités de ceux-ci.Pis,ils sont dangereux pour la sécurité des utilisateurs!!

    D’un autre coté,il faut comprendre aussi que pas tout le monde n’a les moyens de s’offrir un bon vélo si l’on veut s’orienter vers un commerce spécialisé ( Culture Vélo par ex ).

    Aujourd’hui nous en trouvons pour toutes les bourses,même si le Top Shit du Carrefour est meilleur marché que le b’twin de D4.
    Sinon,prendre le temps de mettre de l’argent de coté afin de pouvoir s’offrir du bon matos,mais là c’est une affaire de patience…

    C’est malheureux à dire,la qualité ça se paie,mais ce n’est quand même rien comparé à un sale tas de ferraille bruyant et puant…….

    VIVE LE VÉLO À MORT LA VOITURE

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