Ces vélos seront mis à la disposition des Parisiens en libre service à l’été 2007, dans 200 « stations vélos », le Conseil de Paris ayant voté à l’unanimité mardi en faveur de cette mesure. La mairie est ainsi autorisée à lancer un marché en ce sens, couplé à une « exploitation des mobiliers urbains ». Ce service sera financé par la publicité.
Promoteur de cette initiative, Denis Baupin, adjoint aux Transports, y a vu « un point important du développement du vélo dans Paris ». « Il faut que prendre un vélo devienne aussi simple qu’enfiler ses chaussures le matin », selon l’élu parisien. Depuis 2001, a-t-il souligné, l’usage de la bicyclette a augmenté de 50% à Paris.
Dans un premier temps, 200 stations seront mises en place à proximité des stations de métro du grand centre (onze arrondissements). L’objectif est, à terme, « d’inviter à l’utilisation des vélos comme mode de déplacements à part entière pour tous les types de trajets ».
S’inspirant de l’expérience lyonnaise qui est un succès (chaque vélo est utilisé entre 12 et 15 fois par jour), Paris associera la mise à disposition de ces vélos avec « l’implantation et l’exploitation des mobiliers urbains » d’information et accessoirement publicitaires. Ceux-ci sont actuellement gérés par la société SOMUPI (filiale de JCDecaux) dont la convention, arrivant à échéance le 31 décembre 2010, sera résiliée par anticipation. Le nombre de mobiliers urbains sera diminué de 20% au
minimum.
Une consultation sera lancée, la durée du nouveau contrat ne pouvant excéder 10 ans. Les Verts ont obtenu d’intégrer en fin de contrat « une rétrocession éventuelle du matériel et des mobiliers de la ville ».
Source: Le Moniteur. 1/02