Le rêve autoroutier-lacustre de la droite genevoise: Combler le lac, qu’on voie le parking!

Vous parler de la traversée autoroutière du Petit Lac genevois après le massacre parisien des porteurs de liberté, c’est sans doute une faute de goût. Et une absence coupable de sens des priorités. Mais quoi? la bouffonnerie peut succéder à la tragédie sans l’effacer, et ayant revendiqué hier, d’autant plus fièrement qu’on ne risquait pas grand chose à le faire, le droit de dire et d’écrire ce qu’on voulait, comme on le voulait, quand on le voulait, on a du même coup revendiqué le droit d’écrire de ce qui n’importe pas le plus. Ne serait-ce que pour prendre date lorsqu’aucune cause plus exigeante ne nous requerra. Lire la suite…

La bagnole contre la ville

Un « urbanisme » pensé en fonction des bagnoles n’est qu’un agencement, des villes conçues en fonction du trafic automobile ne sont que des échangeurs autoroutiers. Nous en tenons, nous, pour la cité. D’avoir réduit l’urbanisme à une méthode d’agencement de dépôts et d’autoroutes, le capitalisme ne se porte certes pas plus mal, mais dans ces domaines comme dans tous les autres, se manifeste son irrépressible tendance à la dégradation et à la vulgarité. L’urbanisme capitaliste, dans sa version libérale ou dans son adaptation social-démocrate, est un urbanisme frappé d’entropie. Lire la suite…