Vous parler de la traversée autoroutière du Petit Lac genevois après le massacre parisien des porteurs de liberté, c’est sans doute une faute de goût. Et une absence coupable de sens des priorités. Mais quoi? la bouffonnerie peut succéder à la tragédie sans l’effacer, et ayant revendiqué hier, d’autant plus fièrement qu’on ne risquait pas grand chose à le faire, le droit de dire et d’écrire ce qu’on voulait, comme on le voulait, quand on le voulait, on a du même coup revendiqué le droit d’écrire de ce qui n’importe pas le plus. Ne serait-ce que pour prendre date lorsqu’aucune cause plus exigeante ne nous requerra. Lire la suite…
