Le projet de revenu universel suscite l’enthousiasme de certains, dans leur immense majorité animés par un souci d’équité et de générosité. Mais leur ambition repose-t-elle sur des fondations solides dès lors qu’elle postule l’idée d’une « crise du travail », laquelle suggère qu’une partie de plus en plus importante de la population ne trouvera plus à s’employer ? La croissance de la productivité s’établissant à un niveau historiquement faible depuis la fin de la seconde guerre mondiale, on pourrait au contraire conclure que les humains n’en ont pas fini avec le labeur. Ne vaudrait-il pas mieux asseoir sa réflexion sur l’identification d’une autre crise: celle de la marchandisation? Lire la suite…
Gratuité versus capitalisme
Partant du constat que notre système d’allocation des ressources par le marché arrive à bout de souffle, le politologue de référence du courant de la décroissance et de l’écologie politique Paul Ariès propose dans son dernier ouvrage intitulé « Gratuité versus capitalisme » un modèle alternatif fondé sur la gratuité. Lire la suite…
Le Dakar, la poursuite du colonialisme par d’autres moyens
Le Rallye Dakar 2018 se tient en Amérique du Sud du 6 au 20 janvier. Paul Ariès revient sur cette opération folle dont les dégâts humains et écologiques sont innombrables. Lire la suite…
Nous ferons campagne pour la décroissance mais sans candidat
La décroissance n’est pas un dogme à prendre ou à rejeter en bloc. Elle est du côté du questionnement. Elle rime avec la dé-croyance. Lire la suite…
Viv(r)e la gratuité
Un seul objectif: Agiter l’idée de la gratuité pour bousculer la vie politique. Le Sarkophage existe depuis le 14 Juillet 2007. Nous assumons cette fonction de bouffeurs… de Sarko. Nous n’aimons pas ce monde de profit et de mépris des faibles. Nous ne pourrons peut-être pas changer ce monde capitaliste mais nous devons au moins essayer d’en inventer un autre. Lire la suite…
Un Contre-Grenelle le 2 avril : pour l’écologie, contre le capitalisme vert
Un troisième contre-Grenelle est organisé le 2 avril 2011 à Vaulx-en-Velin (69) sur le thème de « décroissance ou barbarie ». Le choix de la ville la plus pauvre du département est un enjeu politique : parler d’écologie et de décroissance aux plus pauvres car ce seront aussi les premières victimes de l’effondrement environnemental, mais aussi parce que c’est auprès des plus pauvres que peuvent émerger des formes de résistance, et mieux encore la construction d’un autre monde comme l’attestent ces lieux de vie que sont les communautés Emmaus en France, le mouvement du « buen vivir » en Equateur. Lire la suite…
Nous refusons l’écologisme benêt d’Arthus-Bertrand
« La lutte contre le productivisme et l’économie capitaliste, pour la répartition des richesses et la relocalisation n’ont pas la moindre place dans son raisonnement. » Lire la suite…
Cohn-Bendit, l’avocat du capitalisme vert
L’homme appartient à la caste de ceux qui entrent dans l’Histoire de leur vivant. Il parle, dit-on, avec ses tripes, pique des colères noires devant les caméras, gesticule tel un éternel adolescent. En vérité, le nom de Cohn-Bendit représente aujourd’hui une telle disjonction entre le signe et le sens qu’il était devenu urgent de publier cet ouvrage. Lire la suite…
La révolution par la gratuité
La perspective révolutionnaire est-elle morte avec l’effondrement du modèle soviétique ? Ne peut-on penser pourtant que la crise écologique rend plus actuelles et urgentes que jamais les grandes questions que posaient jadis les différentes familles socialistes ? Lire la suite…