Capitalisme, emploi et nature: sortir de l’engrenage destructif

« Le monde possède le rêve d’une chose dont il lui suffirait de prendre conscience pour la posséder réellement » (Karl Marx, lettre à Arnold Ruge).

Il y a plusieurs définitions possibles du capitalisme. Du point de vue des exploité-e-s, le capitalisme est ce système dans lequel les ressources de la terre nourricière sont monopolisées par une minorité qui possède aussi les autres moyens de production. Du coup, pour vivre, la majorité n’a d’autre moyen que de vendre sa force de travail – pas d’autre moyen que de se vendre, en fait. Lire la suite…

Das Auto Kapital.

Le scandale VW mériterait de figurer dans une anthologie d’exemples concrets montrant l’impossibilité du capitalisme vert. On connaît les faits: le géant allemand de l’automobile a triché pour faire croire que ses véhicules diesel respectaient les normes américaines de pollution aux NOX (différents oxydes d’azotes qui contribuent à la formation du smog). La tricherie est grossière et délibérée: les voitures sont équipées d’un petit logiciel qui, en situation de test, active le dispositif de recirculation des gaz d’échappement et le désactive en conditions normales. La limite de l’émission de NOX aux Etats-Unis est fixée à 0,04g/km par le Clean Air Act. Au laboratoire, grâce à la recirculation des gaz, elle est respectée – la voiture est « propre »; sur la route, elle est dépassée plus de quarante fois – la voiture est (très) sale. Le pot-aux-roses a été révélé le 18 septembre par l’Agence US de l’environnement (EPA). Onze millions de véhicules sont concernés au niveau mondial. Le choc est énorme. Lire la suite…