Le premier ministre Manuel Valls a présenté, lors du Conseil interministériel de la sécurité routière du 2 octobre, la mesure rendant le port du casque obligatoire pour les enfants âgés de moins de 12 ans circulant à vélo.
En attendant la publication du décret qui en précisera les modalités, Droit au vélo réagit avec cet argumentaire qui rappelle en quoi cette obligation lui semble injustifiée et les effets qu’elle pourrait avoir sur la pratique du vélo comme moyen de déplacement. Pour télécharger le document (2 Mo) :
Pour aller plus loin :
- l’article Imposer le casque de vélo ne réduit pas les blessures provenant du quotidien montréalais Le Devoir
- la réaction du président du Club des Villes et Territoires Cyclables
- le dossier Casque : un dossier qui décoiffe ! coordonné par la Fédération française des Usagers de la Bicyclette (FUB)
plus d’accident en voiture , a quand le port du casque obligatoire en voiture ?
J’ai lu le document de Droit au vélo et il n’est pas fait mention de cette étude canadienne qui apporte le clou au cercueil du casque vélo. Celle de cette année, publiée dans le BMJ (British Medical Journal) où on démontre que la loi rendant obligatoire le casque vélo ne réduit pas les blessures d’aucune sorte, mais qu’en plus elle a effectivement fait chuter la pratique du vélo dans les provinces l’ayant appliqué.
http://www.ledevoir.com/documents/pdf/etude_casque.pdf
L’étude est très bien réalisée, l’échantillon est large, bien contextualisé, représentatif, et la méthodologie est correcte. Pendant ce temps, la population canadienne est toujours en dissonance cognitive, au plaisir de partager le problème…
Ce sont les mêmes qui pensent que la voiture électrique et les éoliennes/PV vont nous sauver.
Ce qui est bien avec la physique, c’est qu’elle finit toujours par mettre tout le monde d’accord 🙂
Au Canada, en Australie, des études ont démontré comment l’obligation de porter un casque à vélo n’a que des inconvénients et aucun avantage.
Je ne comprendrai jamais ces écologistes qui ont accepté de s’allier aux socialistes sans conditions. Ils ont détruit la force politique des partis écologistes et se sont ridiculisés.
A cause de ces arrivistes les mesures contraires au bon sens se multiplient.
Le fait qu’aujourd’hui les casques sont extrêmement plus sympa et plus léger qu’auparavant doit être pris en compte! L’effet de masse tant plébiscité pourrait très bien s’appliquer au port du casque! Changeons l’image que celui ci possède et bientôt cela deviendra cool de porter un casque en vélo! Et à ce moment là tous les effets que le port du casque peut avoir aujourd’hui sur vos stats disparaitrons! A vous association de faire changer l’image du casque! Car oui aujourd’hui le casque on ne le sent plus sur notre tête et il peut réellement devenir un accessoire de mode en plus de sécurité! Chez les motards c’est un réel accessoire de mode! Il est mal vu et venu de porter un casque et si celui ci à une telle image c’est justement parce que vous associations, vous le diabolisez! Si nous en portions tous, tout le monde serait poussé à en porter et il serait directement associé à la pratique cycliste! Que le casque ne réduise pas le nombre de blessé ou d’hospitalisation on s’en contre fou! L’important c’est qu’il sauve des vies! La blessure est moins importante même si elle n’empèche pas l’hospitalisation. C’est prouvé par des études scientifiques comme l’étude montréalaise! Et c’est qui plus est une étude canadienne qui le prouve!! Et SVP ne me parlez pas de l’effet du casque car j’ai testé la chute tranquille sans trop de vitesse et tous les médecins que j’ai rencontrez m’ont expliqué que sans casque, il y a un an, j’étais mort (car le casque a absorbé un peu le choc et ce peu a été d’une importance capitale dans la gravité de la chute), et sans j’étais défigurez car j’ai glisser sur le sol après avoir perdu connaissance! Alors bon merci le casque! Punaise ils sont cool les casques aujourd’hui, regardez chez nutcase, chez met, chez giro, chez Egide (nantais)!! Faisons en sorte que le casque ai une bonne image et le problème sera résolu!!! Au boulot les asso!!
PS: un accessoire similaire au casque est déjà obligatoire dans les voitures…air bag!!!
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S000145751400061X
http://www.cps.ca/documents/position/bike-helmets-to-reduce-risk-of-head-injury
Cest vraiment un texte pour dire qu’ils ont pondu quelque chose. Comme part hasard, les vendeurs de casques s’en frottent les mains.Peuvent pas faire une loi qui prennent le problème a la racine: la bagnole, Et qui ne soit pas une enieme occasion de piquer dans le portefeuille du citoyen?
Que les casques soient utiles et vivement conseillés pour les débutants, l’usage régulier, les sportifs, il n’y a aucun doute.
Mais l’obligation de porter un casque est contre-productive.
Elle décourage l’usage du vélo, donc décourage de faire des aménagements protecteurs pour les cyclistes et favorise le trafic automobile, du coup le vélo est plus dangereux, même avec un casque, et le cercle vicieux est bouclé.
Désolé, pour la mention de l’étude canadienne dans mon précédent message, je n’ai pas remarqué qu’elle était mentionnée dans le corps de l’article signé par Vélove présentant le document de Droit au vélo. D’ailleurs, le fait qu’elle vienne d’un État ou d’un autre n’a de valeur que pour retrouver la référence d’abord. Je me fiche que ça soit canadien ou non.
Fab, l’étude du CPS est truffée d’erreurs. Elle traite des vélos selon un usage récréatif sans départager la pratique urbaine de celle hors sentier et hors route. C’est un outil rhétorique d’une association de pédiatrie. Tout ce que ça illustre c’est que le statut de médecin vous dote d’une auréole de crédibilité vous permettant de dire n’importe quoi comme le font les médecins qui se prononce après coup sur un événement reliée à une entrée à l’hôpital. Si seulement les médecins ne bénéficiaient pas d’un statut moral particulier les gens réfléchiraient avant de les écouter parler d’un domaine pour lequel ils n’ont aucune expertise ni même compétence comme la gouverne d’un État…
Pour sortir de l’arbitraire politique, il faudrait prouver qu’il y a un risque supérieur relié à la pratique du vélo et aussi prouver que le casque réduit significativement la gravité des blessures, ce qui n’a jamais été rigoureusement fait. Même qu’on a imposé la loi avant tout dans bien des États.
Enfin, les motards meurent quand même plus que les autres usagers de la route, à tel point que leur assurance est fortement majorée au Québec parce qu’ils vidaient pratiquement à eux seuls la caisse de dédommagement aux dépens des autres usagers de la route qui doivent aussi obligatoirement s’assurer. Pourtant leur casque est beaucoup plus efficace que le gadget pour cycliste.
» L’important c’est qu’il sauve des vies! »
Ce n est pas beau de mentir, Fab le Brestois, surtout sur un sujet qui concerne des VIES HUMAINES, c est honteux et criminel de ta part.
Rappel des FAITS objectifs :
qu’elle est la PREMIERE et quasi SEULE cause de MORTS de cyclistes urbains ? (à plus de 95% sur la dernière étude de mortalité que j ai lu)
réponse : les voitures et ses cousins (2RM, camionnettes, camions,…)
conséquence : quelle est la SEULE façon d’augmenter la sécurité vitale des cyclistes ?
réponse : agir sur les voitures et les automobilistes, directement et indirectement.
Tout le reste ne représentent que des fausses solutions, qui sont pires que ne rien faire, car elles apportent un sentiment de sécurité, sans résoudre les problèmes (comme acheter une armoire blindée contre le vol, et laisser la clé et/ou le code sur la serrure..)
Après, les solutions pour arriver à cela sont multiples, et doivent être appliquées de façon conjointes :
-1- réponse physique :
1.1 – séparation :
1.1.a réponse la plus efficace :
enlever les voitures de certaines voies accessibles aux vélos = créer des rues piétonnes autorisées aux cyclistes
1.1.b réponse moins efficace : éloigné de moins loin
= créer des pistes et bandes cyclables Si et SEULEMENT SI elles sont bien conçues (1.8 à 2.1m de large mini, à double sens de circulation, avec nombreuses entrées/sorties, prioritaires (stop pour autos) aux carrefours, comme le demande le Cerema, avec de LARGES trottoirs piétons à cotés, pour que les piétons ne viennent pas dessus = 3m rien que pour les piétons (3m chaque trottoir, sans compter la largueur en plus pour les réverbères, feux et autres potelets, tous ces objets mis sur le trottoirs pour les auto, ou pour les poubelles domestiques et places de parkings pour les poubelles à grosses roues)
1.2. ralentir la vitesse max des voitures pour réduire le nombre d accident et la conséquence des derniers accidents restants :
comme la puissance du choc dépend de la masse de la voiture et du carré de sa vitesse, sa vitesse est essentielle dans la mort qu’elle donne.
ainsi, entre une smart à 45km/h et un Humer à 45km/h, du fait de son « faible » poids, la smart est moins dangereuse, elle entraine moins surement la mort.
mais entre un Humer à 18km/h et une smart à 55km/h (vitesse classique, en zone 50), la smart est bien plus mortelle.
=> en ville, lieu de vieS et de présenceS humaineS en très grand nombre et grande concentration, tout mettre à 20, 30, ou -exceptionnellement- 45km/h
les vitesses limites de 50, 70 ou 90 utilisées par des voitures, sont mortelles pour les piétons, cyclistes et 2RM qu’ils écrasent (plusieurs milliers chaque années en france…..)
Précision : paris fait 10km, et en ville, une voiture se déplace autour de 16km/h de moyenne = rouler à 32 ou 45km/h ne fait pas perdre de temps… cela réduit juste la congestion (plus la vitesse max d’une voie est faible, plus elle peut absorbées de véhicule en un temps T donné (ce qui explique qu’on finisse, dans un bouchon, après s être approché du 0, ou l avoir atteins, à pouvoir repartir lentement alors qu’on est tjrs autant (et même plus) que ceux qui ont créé ce bouchon… sinon, cela s aggraverait, et le bouchon serait éternel)
-2- réponse biologique – psychologique : l action sur le cerveau des automobilistes
l’automobiliste qui tue un piéton, un cycliste ou un 2RM, dans la majorité des cas, dit « mais, je ne l avais même pas vu ! ! ! «
ceci PROUVE qu’il n avait pas adapté sa vitesse et ses distances de sécurité à la congestion, et, qu’importe la vitesse max autorisée en cas d’absence de congestion, vu les circonstance, sa conduite et/ou son attention n’étaient pas adaptées à la circulation, à la présence possible, en ville, de ce piéton, cycliste ou 2RMiste.
Comment faire pour que cet automobiliste, qui n est pas un psychopathe assassin, ne tue pas quelqu’un, pour qu’il roule de façon sûre pour les autres ?
il FAUT qu’il respecte les distances de sécurité, en se tenant à 2 secondes ou plus du véhicule qui le précéde, qu’il ralentisse à l approche de chaque intersection, comme le stipule la loi, même si le feu est vert… ou orange (oui… certains automobilistes passent quand même, et sans ralentir ni regarder..) ou rouge depuis moins de 3 secondes (oui.. certains automobilistes passent quand même, et en accélérant et sans regarder…)
en tant qu’automobiliste, accélérer progressivement, enlever son pied de l accélérateur à 50m du feu suivant, rouge avec 4 voitures arrêtées, pour continuer en frein moteur, au lieu d accélérer pour freiner au cul de la dernière voiture arrêtée, permet, par effet boule de neige, de sauver des vies.
Mais, en tant que piéton ou cycliste, on peut l’AIDER à nous voir et à faire attention à nous :
– plus il y aura de cyclistes/piétons sur les chaussées, plus il pensera à notre présence possible et plus il fera attention à nous
Donc toute action faite pour augmenter le nombre de cyclistes sur les chaussées pourra éviter de transformer un automobiliste en criminel.
(vélobus, atelier-vélos, vélo-parades/mass critiques,..)
– plus les cyclistes/piétons sur les chaussées seront visibles, et plus il nous remarquera : vêtements clairs, zigzag dans sa conduite, positionnement à plus d’un mètre de la chaussée (sur la palce passager ou sur le levier de vitesse d’une voiture qui serait dans NOTRE voie de circulation)
– plus il saura qu’il doit être attentif à NOUS, plus il le sera
=> pour les piétons, traversée de la chaussée quand il y a une voiture à 20m -> on n attend pas 10 minutes, d avoir 100M libres de voitures pour passer : ils DOIVENT légalement s arrêter à un passage piéton, et ils doivent, humainement, s arrêter et ne pas vous écraser, même si vous traverser de façon considérée comme illégale (si un piéton traverse au rouge ou à moins de 50m d’un passage piéton, il ne devient cependant pas légal de (chercher à) l’écraser…)
Plus les piétons attendent fréquemment, et font ainsi comprendre aux automobilistes que ceux-ci sont prioritaires et peuvent foncer à 55km/h vers le prochain feu.. rouge, avec 6 voitures qui attendent,
plus ces derniers auront du mal à comprendre qu’ils doivent freiner, lorsqu’un piéton osera traverser un jour.
Bien sûr, il ne faut pas se jeter sous les roues des voitures, mais, souvent, alors qu’il y a largement la place, comme l automobiliste risque d accélérer, de nombreux piétons à un passage piéton, lui laissent illégalement la priorité.
(à CHAQUE passage piéton sans feu, et à CHAQUE voiture qui tourne et coupe, en changeant de direction et donc de voie (donc NON prioritaire) ainsi la voie des piétons qui traversent eux-aussi au vert, et qui sont prioritaires)
—
Le premier lien de Fab est une honte :
il n’y est question que de choc de cyclistes tombant seuls,
alors que la mort des cyclistes urbains vient de choc avec un véhicule à moteur, et pas de chocs fait seul….
C’est un peu, comme si, pour éviter les accidents de chasses, on préconisait d’interdire les fusils rouillés, car il n’y aurait alors plus de risque d’attraper le tétanos… ce qui serait une belle avancée..
une « réponse » à un problème qui n étudie pas le problème avant et qui ne le connait pas à fond, ne sert strictement à rien.
(le 2eme lien n’est guère mieux, tout aussi hors sujet, mais Septentrional en a déjà parlé)
bon sans foutre la honte, à qui que ce soit, essayons de comprendre ce qui peut mener à de telles constructions cognitives : qu’est-ce qui amènerait à considérer la nécessité de protéger l’enfant ou le cycliste en général, voire le piéton sinon sa fragilité?
-fragilité intrinsèque – comme celle de quelqu’un qui court ou pédale et se prend une gamelle – des pratiquants des modes actifs de déplacement, à tout âge?
-fragilité relative, quand on considère la différence de vitesse, de masse et de carrosserie plus ou moins protectrice dans le cas où motorisés et modes actifs évoluent ensemble dans le tube de circulation, configuration trop fréquente de nos rues du fait d’une demande sociale et des représentations des élus et des décideurs en charge de l’aménagement et de la requalification?
-enfin fragilité – très contre-intuitive celle-là – d’individus qui, découragés de pratiques et de modes de vie les plus simples et naturels, vont renoncer ou utiliser moins souvent l’espace viaire et se couper de leurs semblables, et perdre ainsi un grand bénéfice en termes de bien être psychologique et corporel?
Cette prescription imbécile de devoir ressembler à un carrosse, et encore seulement pour le crâne, plus symboliquement matelassé d’un treillis de courroies plastiques que correctement protégé d’une collision avec un véhicule motorisé – ne peut que renvoyer à l’hypothèse de constructions mentales produites du seul point de vue automobiliste, auto centrant l’organisation de la ville autour de la seule fonction urbaine circulatoire, qui trouverait sans doute son origine dans la cité marchande du Grand Siècle, où la grande obligation était alors la libre circulation des marchandises et l’ostentation des riches dans leurs bolides hippomobiles – voitures, carrosses et autres chariots à roulettes -, tout ça dans un nouveau grand système mercantiliste qui devait enrichir le grand monarque despote et sa clique, et servir à financer les dépenses de prestige et d’expansion coloniale…
mettons la distance à distance et préoccupons-nous du sur place et de la coexistence, en ne cessant de naviguer entre identité et altérité pour tolérer les frottements de foules anonymes de piétons, et renonçons à tous ces subterfuges de protection, d’isolation ou d’isolement centrifuges, des nouveaux carrosses aux vitres fumées de tontons macoutes aux pavillons quatre façades tueurs d’urbanité…
les grands médecins qui pourraient le mieux soigner nos sociétés devraient plutôt provenir des sciences humaines et sociales et coupler les disciplines du droit, de l’urbanisme, du transport, des sciences politiques, de l’architecture, du paysagisme et de que sais-je encore pour nous épargner cette « nécessaire » bougeotte et l’artifice du véhicule pour continuer à faire urbain ensemble et dans des construits concentrés et non concentrationnaires vivables et à taille humaine.
Et si on lançait une pétition pour demander le port du casque obligatoire en voiture? les automobilistes étant les plus grands défenseurs du casque obligatoire pour les cyclistes.
Jean Marc, je ne suis absolument pas un expert sur la question en effet mais je ne suis pas un menteur? Le casque m’a sauvé la vie (et merde je suis tombé tout seul comme un grand pas de voiture impliquée) et ils sauvent des vies (et même si tu ne veux pas considérer qu’il sauve plusieurs vies, il diminue la gravité des blessures et séquelles) c’est évident! En tant qu’anti casque je comprends que cela te fasse mal mais oui il sauve des vies c’est évident! Maintenant on ne peut pas le prouver pas A+B c’est le problème! Je ne retrouve plus l’étude sur les corps de cyclistes tués au canada mais cette étude révèle que certains ne serai pas mort avec un casque! et le moindre % est important! Et elle existe cette étude et cela m’énerve de ne pas l’avoir sauvegardée! Je l’ai diffusée mais je ne la retrouve plus! Mon souci est que (même si je commence à prendre ce tournant) je n’ai pas orienté ma réponse pour faire la guerre à la voiture (car, c’était pas le sujet et mon but et comme expliqué ci dessus aucune voiture était impliquée dans mon accident). Et même si on vivait dans un monde zéro voiture, si le casque était à la mode, permettait de s’identifier, se distinguer et rassemblait et bien nous roulerions tous avec car même sans voiture et bien il y aurait des chutes, des refus de priorités, des erreurs et on diminuerai la gravité des blessures avec notre casque et cela nous dérangerai absolument pas d’en porter car on serait SWAG lol!!!
La question est que même si on tombe seul, le casque est préconisé! Alors forcément si autre chose est en jeu il est utile!
Maintenant je suis totalement d’accord, il faut s’attaquer à un grand nombre de souci avant mais aujourd’hui il vaut mieux prévenir que guérir!! Beaucoup de solutions et d’éducation sont à mettre en jeu! C’est important et il y a beaucoup de gens qui ont de très bonne idées la dessus super!
Vous préconisez la construction d’aménagement pour les cyclistes, mais c’est le même problème que le casque! Plus il y a de piste, plus les automobilistes trouvent que l’on a rien à faire sur la route, même si il n’y a aucune piste cyclable! Ils sont plus agressif qu’avant! Les mêmes souci de perception que pour le casque je pense. Tant qu’il n’y a pas de révolution culturelle avec le vélo comme en hollande et bien ce comportement néfaste sera présent! Alors prévoyons de mettre un casque en cas de bêtise d’un automobiliste! L’erreur est humaine! Il faut savoir l’anticiper! Et c’est la aussi un problème! Vous voulez mettre tout le monde sur des vélos! Mais faut savoir faire du vélo, anticiper les trajectoires des voitures, savoir anticiper les erreurs de tout le monde et savoir les éviter! Cela demande de l’expérience, des cours etc…Même entre cycliste c’est compliqué!
Dans les études on parle pas de crédibilité de médecins…les études sont jugés avant d’être publiée! Elle a été jugée scientifiquement juste sur un cas d’étude! Les données sont présentes. Maintenant est ce extrapolable sur tout, pas certain. Mais les données parlent!!
Si le casque est néfaste pour la pratique du vélo c’est uniquement parce qu’il est diabolisé! Et l’autre qui parle des fabricants de casques qui se lavent les mains…la blague…et les fabricants de vélo alors? Ce blog devrait être sponsorisé non? lol
Et si un jour, un gars vous obligeait à tomber de votre chaise, sans pouvoir vous retenir et cela condamne votre tête à heurter le sol. Et ensuite il vous propose de la frotter sur le sol…un peu comme la pub pour le port de vêtement de protection de la sécurité routière pour les motards (oui je sais on va pas vite, eux ils ont besoin de ça car ils glissent sur des dizaines de metre et pas nous (juste un ou deux) donc on oubli le débat sur les vêtement svp) Mais le gars vous propose avant un casque de vélo. Que feriez vous? Je simplifie au maximum le problème je le sais bien, il y a beaucoup de chose à faire avant ou en même temps, je le sais bien. Mais prenons en considération juste la conséquence d’une erreur.
Mine de rien je serais surpris si l’un de vous a déjà touché le sol avec sa tête!
Ouupsssss
http://giphy.com/gifs/bicycle-crash-xTk9ZMJJBIytMtdR6g
La seule façon d’accroître la sécurité des cyclistes sans d’autres aménagements est d’accroître le nombre de vélo sur les routes ou de faire disparaître ce qui pose problème: les véhicules motorisés rapides ou lourds.
Ok, au bénéfice du public, je vais tenter d’exposer la situation une dernière fois de manière plus complète.
D’abord, certains médecins sont pris à parti de ma part parce qu’ils (et d’autres travailleur de la santé) sont souvent cités en appui à l’efficacité des casques vélos. C’est un argument d’autorité. Or, ces travailleurs ne sont pas automatiquement des autorités dans ce domaine qui concerne plutôt les statistiques, l’évaluation des risques et la méthode scientifique ce que plusieurs démontrent, ce faisant, avoir escamoté.
Pourquoi escamoté ? Parce qu’on ne peut se servir d’un événement qui n’est pas vérifiable en science. Il n’est pas vérifiable parce que de 1 : personne n’était là pour rapporter ce qui s’est vraiment passé ni l’enregistrer ou le mesurer objectivement et 2 : il est impossible, à partir des conséquences d’un seul événement, de tirer des conclusions qu’on peut inférer. Pourquoi ? Parce qu’on ne peut pas savoir si la personne portant un casque qui se présente après un accident doit sa condition au port du casque parce qu’on ne peut comparer deux événements semblables. Il faudrait que la chute à vélo se soit faite dans les mêmes conditions en 2 occasions avec une personne casquée et l’autre non. Ainsi, il faudrait pouvoir, pour tirer des conclusions du passé, disposer d’un univers à plusieurs dimensions et d’un voyage dans le temps qui plus est.
Plural of anecdote is not data
Ce qui m’amène à être gentil et te citer l’étude que tu cherches probablement doit être cette foutue étude des années quatre-vingt qui comporte des problèmes de méthodologies scandaleux (Elvik
R,
2011)
(W.J. Curnow,
2008). (Rivara, Thompson, Thompson, 1989) est la seule étude que je connaisse à prétendre une réduction de l’ordre de 85% de la gravité des blessures. C’est toujours cette étude qui est citée, d’ailleurs à travers une recension du Cochrane qui reprend les mêmes données problématiques, je crois. Régulièrement, les articles tendancieux sur l’efficacité de casque vélo promu par des universitaires (dont un prof de math à l’université Laval) cite cette foutue étude parce que 85 % c’est super, c’est significatif et ça ne demande aucune rigueur ! Or, même si cette étude est évaluée par des pairs (quels pairs? Parce que là la méthodologie scientifique en prend pour son rhume) elle n’est pas à l’abri d’erreur.
Pourquoi ? Parce qu’ils ont recensé les cyclistes après leur admission à l’urgence selon qu’il portait précédemment un casque… Or, je viens d’expliquer comment on peut inférer n’importe quoi de cette façon.
D’ailleurs, le casque accroît potentiellement le risque de souffrir d’un traumatisme crânien (TCC) parce qu’il augmente le poids de la tête et donc accroît le nombre de G (W.
J. Curnow,
2008).