Imaginer l’inimaginable : rues et routes sans l’automobile. On ne peut pas dire qu’elle fasse partie du paysage tellement elle détonne, dans tous les sens du terme : gênante, inadaptée et rendant inapte à vivre dans un territoire où on devrait faire corps facilement, naturellement. Alors l’esprit s’élève, va se réfugier sur les toits de la ville, qu’il transforme en terrasses jardins, en prétendant que les habitants, les passants ou les touristes devraient de nouveau y faire société. Ce sont les rues jardinées suspendues, imaginées au-dessus de la rue traditionnelle, laquelle cesserait d’être le tuyau réceptacle du flux de ce qu’on s’évertuera à remplacer. Faudra-t-il en passer par certaines violences pour en arriver là ? Plutôt alors en empruntant celle qui est la plus symbolique, suivant l’expression « se faire violence », en s’obligeant à oser l’impensable, le dérangeant et à camper dans l’inconfort de la remise en cause permanente, à travers la dispute citoyenne. Lire la suite…
