On nous parle d’écologie, de santé publique, de climat… Mais tout ça n’est qu’un prétexte ! Les ZFE ? Une machine de guerre lancée par les dirigeants mondiaux contre les gueux. Une oppression à peine déguisée, imposée par des élus hors-sol, des technocrates sous perfusion européenne, et des bobos en trottinette dopés au quinoa.
Manifeste pour le droit sacré à l’autopollution populaire
Chaque année, la pollution de l’air tue plus de 40 000 personnes en France.
Parfait ! C’est une pollution 100% française, locale, produite avec amour par nos moteurs.
Nous avons le droit de nous intoxiquer librement,
Le droit inaliénable de cracher notre poison quotidien dans l’atmosphère !
Nos gaz d’échappement ne font pas de discrimination : Ils tuent tout le monde — équitablement — enfants, vieillards, malades. C’est ça, la vraie justice sociale.
Pendant que les riches roulent à vélo dans des centres-villes aseptisés,
en suant leur orgueil moral et leurs toxines bio, on interdit aux ouvriers, aux aides-soignantes, aux livreurs, aux artisans de circuler avec leur bonne vieille bagnole diesel, fidèle et fumante !
C’est ça, leur écologie ?
Une écologie à deux vitesses, qui pue l’hypocrisie et la sueur de cycliste.
Le diesel, c’est la France !
Les ZFE ? On ne sait même pas d’où ça sort. De Bruxelles ? De Davos ? D’une cave de startupers végans ?
C’est la répression de notre volonté de mourir librement en polluant !
C’est la soumission chimique de notre liberté de tuer en silence !
On nous traque avec des caméras. On nous colle des amendes pour nous faire contracter avec l’entreprise française de démolition de nos voitures. On nous empêche d’appuyer sur le champignon et de tourner en rond pour cramer de l’essence. On nous force à acheter un vélo — ou à dégager.
C’est ça la “transition” ? Une chasse aux gueux organisée par l’aristocratie de la bicyclette ?
ON NE VEUT PAS DE VOTRE MONDE STÉRILE, PROPRE, SANS POLLUTION.
Les ZFE doivent tomber.
Ces lois doivent être abrogées.
Les élus qui les ont votées doivent être dégagés.
SIGNONS, HURLONS, BLOQUONS LES ROUTES S’IL LE FAUT. NOUS NE SOMMES PAS DES SOUMIS.
NOUS AVONS LE DROIT DE POLLUER COMME ON VEUT.
NOUS AVONS LE DROIT DE MOURIR AVEC NOS BAGNOLES.
Signez le manifeste!
https://www.change.org/p/nous-avons-le-droit-de-mourir-avec-nos-bagnoles

Rédacteur de Carfree France, spécialiste des questions psychologiques de l’automobile, en particulier concernant le 4×4, les courses de formule bourrin, le paris-dakar, les courses de quad, la moto et toutes les conneries motorisées qui polluent la vie
Site web: https://journeesansvoitures.wordpress.com/
Votre discours est erroné.
Il faut d’ici 2050 avoir diminuer la production de CO2 et en même temps ne pas faire de dégat social. Il en va de l’acceptibilité de la lutte contre le changement climatique.
Comment conciler les deux objectifs ? Laisser faire le renouvellement du parc automobile. Croyez-vous qu’en 2050 les vieilles voitures critère 3 seront toujours là ? Bien sûr que non.
La démocratie est l’art du compromis.
Par parenthèse il n’y a jamais eu 42 000 morts à cause des particules. ça a été débinké depuis longtemps. Il y a seulement une diminution de l’espérance de vie due aux particules. Et quand on additionne les facteurs dimuant l’espérance de vie et les facteurs augmentant l’espérance de vie on trouve que l’espérance de vie ne cesse d’augmenter depuis 1900.
Dans la situation actuelle, en France du moins, les ZFE sont un véritable barrage anti-pauvres (ces même pauvres qui ont en moyenne un bilan carbone 2 à 3 fois moins élevé que bon nombre de politiciens défendant les ZFE) et un nouveau droit à polluer tant qu’on paye, c’est à dire en s’achetant une voiture récente. Tout le monde sait ici que même une voiture électrique n’est pas synonyme de zéro pollution (sans compter que ça reste une voiture) et que les voitures thermiques récentes ne polluent pas vraiment beaucoup moins que les anciens modèles. Bref, les ZFE servent à vendre de la bagnole, ça ne propose pas de vrai discours alternatif au fonctionnement de notre société, voire même ça renforce le modèle existant. Les politiciens à l’origine de ça sont les mêmes qui n’ont rien fait (ou presque) pour développer des alternatives correctes à la bagnole (ils ont même tout fait pour continuer à nous en vendre) et surtout, ils n’ont rien fait pour améliorer les conditions de travail (et notamment diminuer le temps de travail), bien au contraire tout cela s’est aggravé parce qu’ils n’ont que le mot « productivité » à la bouche (pourtant, le travail pollue, on le sait, et tiens là c’est marrant les politiciens n’ont rien à en redire). Sans parler du marché immobilier délirant qui partout a repoussé encore plus loin du lieu de travail les classes moyennes. Résultat : des salariés sous pression qui ont fait des « choix » qu’on leur a vendu, éloignés de leur boulot et qui n’ont que la voiture comme moyen de déplacement (et où le vélo n’est pas une option sérieuse) à moins de faire de son trajet quotidien un vrai sacerdoce. Oui, bravo aux gens qui font 1h de vélo matin et soir, à ceux qui jouent le jeu des parking relais (quand il y en a…) et multiplient leur temps de trajet par deux mais cette vision héroïque de l’écologie, qui impose de diminuer fortement son temps hors travail (oui le trajet vers le taf fait partie du travail), n’attire pas grand monde, particulièrement quand on a des horaires de travail qui ne sont pas négociables, à la minute près ou qu’on a un boulot éreintant. Et donc arrive des ZFE dans ce contexte, dans des villes toujours à 100% bagnole ou presque (à part quelques exceptions, mais j’habite dans une ville de 250000 habitants et une bonne partie de son infrastructure est clairement hostile aux vélos et au piétons, le réseau de bus et tram est pratique en centre ville mais dès qu’on s’éloigne la qualité se dégrade drastiquement : on sent que c’est pour les pauvres ça). À quel moment a-t-on pu croire que ce serait bien accueilli ? Tout cela relève d’une vision de la société globale à combattre, bourgeoise et capitaliste, certes à laquelle les « gueux » adhèrent en bonne partie, mais on leur vend à longueur de temps, il s’agirait donc de s’intéresser à qui leur vend ça et, en bonne partie, les oblige à y adhérer.
oui qu’ils crèvent !…
une aubaine pour Michelin et les autres :
une reconversion inespérée vers les roues en bois…
au moins on les entendra de loin – les ato-mobiles – avant de traverser les passages piétons, foi de pedibus…