Citoyenneté et déplacements de crise

Même si nos économies libérales peinent à le dire, l’Europe citoyenne, si elle existe, a des jours difficiles devant elle. On pourrait même déjà s’entraîner à regarder derrière nous pour imaginer jusqu’où nous allons devoir « rétropédaler »… ou rétrograder dans nos modes de consommation.

Suffit-il de revisiter le film des 20,30,…, ou 50 dernières années pour que les jeunes générations apprennent de quoi pourrait être fait leur avenir?

Avec quelques privilèges hérités de nos dernières découvertes technologiques, le recul n’en sera que moins brutal.

Il n’y aura évidemment pas un seul expert du monde politique « autorisé » à tenir pareil langage.

Trop dangereux!

Mais les tensions en tous genres qui gagnent les vieilles démocraties pourraient bien augurer de pires reculades si nous n’y prenons pas garde.

D’une façon plus directe, la grande déconvenue inéluctable qui se dessine va être la remise en cause, outre les acquis du monde du travail, de nos modes de déplacement. Et aussi celle de notre consommation énergétique effrénée.

Trop chers, trop polluants, il faudra bien se résoudre à redécouvrir les micro-sociétés centrées autour de la ville ou du canton.

Mais tout n’est pas négatif: mettre en cause nos déplacements, c’est aussi imaginer ou promouvoir d’autres rapports sociaux et de proximité plus soucieux de l’autre et plus humains.

Ne plus succomber aux charmes des grands voyages planétaires sous-tendus par le Mondial de ceci ou de cela et les escapades à Phouket, c’est aussi redécouvrir les contrées proches et leurs charmes souvent insoupçonnés.

Redécouvrir aussi les organisations d’entreprises à implantations locales et autonomes et pourvoyeuses d’emplois?

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Impensable pour les grands capitaines d’industrie qui ont beaucoup misé sur des logiques de concentration et de délocalisation à grand rendement capitalistique.

2 commentaires sur “Citoyenneté et déplacements de crise

  1. LGV

    On y arrive ou pas à cette grande prise de conscience qui nous sauvera ?

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