Cet été, les vélos sont restés sur le quai du train

Le vélo dans le train a viré au cauchemar cet été pour beaucoup d’usagers. On ne compte plus les cas de familles avec enfants et vélos obligées de rester sur le quai faute de place dans les trains pour mettre les vélos. Face à l’essor du vélo en général et du vélo-tourisme en particulier, la SNCF réduit les places pour vélos dans les trains. Alors forcément, ça coince… 

Cet été, de nombreux touristes à vélo n’ont pas pu entrer dans le train devant les emmener sur leur lieu de vacances, faute de place pour les vélos. Ceux qui ont pu mettre leur vélo dans le train ont du parfois s’entasser dans le stress et avec les inévitables conflits avec les contrôleurs ou les autres usagers. Dans certains cas, les contrôleurs ont demandé à des familles de descendre du train avec leurs vélos, y compris en appelant la police! Résultat, des enfants qui pleurent, des vacances ratées, des trains en retard, du stress pour tout le monde et une image déplorable du vélo pour les usagers et de la SNCF en matière de politique vélo.

Des articles de presse relatent ainsi les mésaventures de certaines familles à vélo voulant prendre le train, ici ou .

La situation a été si dégradée que l’association CyclotransEurope s’est fendue d’un communiqué de presse sur le sujet récemment:

Du côté des syndicats de cheminots, même son de cloche, la SNCF et les Régions ne sont pas à la hauteur des enjeux du développement du vélo:

En cause, une politique de la SNCF et des Régions qui ignore la solution vélo, que ce soit pour le vélotaf ou pour le vélotourisme. Les places pour vélos dans les trains sont de moins en moins nombreuses, les possibilités de transporter son vélo de plus en plus compliquées, avec une politique parfois illisible pour les usagers, entre trains avec réservation vélo ou sans réservation, avec possibilité de transporter les vélos seulement démontés, ou avec des emplacements vélos en concurrence avec des places assises.

Le résultat aboutit à l’apocalypse de cet été dans certains trains. Sur les réseaux sociaux, on trouve de nombreux témoignages ou photos de situations ubuesques, dont voici un échantillon:

Le vélo dans le train est un vaste sujet qui n’est pas traité à la hauteur des enjeux actuels en matière de pollution ou de climat. D’un côté, on nous dit qu’il faut développer le vélo et de l’autre le vélo devient peu à peu persona non grata dans les trains français.

Lire aussi :  Comment doubler le nombre de vélotafeurs

Les nouveaux trains TER emportent de moins en moins de vélos, ce qui pose de plus en plus de problèmes pour ceux qui utilisent au quotidien le train+vélo pour aller au travail. En temps normal, la situation est déjà tendue, et donc cela explose pendant les vacances quand des familles entières avec vélos veulent prendre le TER.

Pour les TGV, c’est de plus en plus compliqué voire même impossible dans certains cas de transporter un vélo. Et pour les trains de nuit, ils disparaissent complètement.

La solution est pourtant simple. La SNCF et les Régions doivent accompagner le développement du vélo en général et du vélotourisme en particulier. C’est leur intérêt bien compris. Des touristes à vélo qui fréquentent leur région sont des sources de revenus.

Dans un premier temps, il faudrait déjà que les TER en circulation puissent emporter un nombre correct de vélos sans empiéter sur des places assises. Cela permettrait d’améliorer le quotidien de ceux qui utilisent tous les jours le train+vélo pour aller travailler.

Ensuite, la SNCF et les Régions devraient prévoir l’été des wagons supplémentaires adaptés au transport des vélos. Ces wagons réservés pour les vélos pourraient même faire l’objet d’une offre payante de la SNCF. Car, on peut raisonnablement penser que la plupart des vélotouristes seraient prêts à payer pour un emplacement vélo réservé, garanti et sécurisé dans le train de leurs vacances.

Dans un article précédent, nous avions déjà parlé de cette option. En effet, dans certaines régions, le problème semble avoir été pris en compte avec la mise en circulation durant l’été d’un matériel ferroviaire adapté permettant de faire circuler de nombreux vélos. C’est ainsi le cas dans les Pays-de-la-Loire, où un ancien fourgon postal des anciens trains Corail avait été acheté en 2011 puis rénové par les deux régions Centre et Pays de La Loire afin d’assurer la circulation des vélos durant l’été.

Selon le site de l’AF3V Centre-Val de Loire, ce Train Vélo Loire connaît un grand succès depuis 2011. En 2014, ce sont 8636 vélos qui ont été chargés. Deux agents SNCF réceptionnent les vélos par des goulottes puis assurent leur rangement (photo ci-dessus). Le cycliste peut alors entrer dans la voiture voyageurs attenante sans se soucier de son matériel. Tous les types de vélos sont acceptés mais ne doivent pas dépasser la taille du tandem. La capacité maximale est de 37 vélos pour ce fourgon vélo, mais il y a d’autres places gratuites tout au long de la rame habituelle Interloire (six places au total). Ce qui encourage les responsables régionaux, c’est la grande satisfaction des usagers: elle se situe aux alentours de 99% des personnes sondées.

Fourgon vélo du Train Vélo Loire (photo AF3V Centre-Val de Loire)

Le besoin est bien réel, la demande est solvable et les solutions techniques existent comme le Jumbo vélo par exemple. Alors, quand les élus régionaux prendront-ils enfin la mesure des enjeux et des attentes des usagers? Peut-être quand ils se mettront eux aussi au vélo…

23 commentaires sur “Cet été, les vélos sont restés sur le quai du train

  1. Ikook1

    La photo du train de « La Loire à Vélo » en region Centre-Val de Loire est bien mais…. Quand roule donc ce train? J’habite la région et malgré plusieurs trajets pour des balades ou des pic-nic en m’appuyant sur le train, je n’ai réussi à le voir et l’utiliser qu’une seule fois en 3 ans. Le reste, c’est des TER classiques et il faut savoir que la région a pondu de nouvelles règles cette année: on accepte les vélos selon les places et le reste reste sur le quai sauf si il est démonté et dans une housse. Donc, ce fameux wagon relève plus du marketing que de la réalité de tous les jours.

    Par exemple, il y a 3 semaines, un dimanche matin: 4 places dans un TER Tours-Chaumont sur Loire. 12 vélos dans la rame (pas vu si il y en avait d’autres dans les autres rames).
    Pendant mes vacances: Un matin (train à 6h15), on s’est retrouvé dans la rame avec 6 places vélos mais il y en avait 9. Le retour (Intercités entre la Rochelle et Saint Pierre des Corps), des places de vélos disséminées dans tout le train sans savoir à quel endroit: des vélos dans quasi toutes les rames rentrés comme on peut, entassés…On aurait un train d’un pays en voie de développement.

    Discussions avec des cyclo-randonneurs étrangers:
    La France, c’est nul. L’Allemagne est bien plus en avance. La Suisse, c’est un train tout les 1/2h sur chaque ligne existante et un tout les 1/4h sur les lignes les plus importantes. On rentre autant de vélos qu’on veut. En Allemagne, on peut sur certaines lignes réserver un emplacement à l’avance selon les trains. On voyage en Flixbus entre Berlin et Paris: On réserve une place pour son vélo, c’est 5 euros. Le même FlixBus en France sur une ligne nationale (de ville française à ville française: zéro vélo).

     

     

  2. Fab37

    Malheureusement l’exemple du train circulant en région Centre a été plus d’une fois sur la sellette, au seul motif qu’il coûte de l’argent… En effet, un fourgon entièrement dédié aux vélos, chargement par 2 étudiants en CDD. Malheureusement circulant uniquement l’été sur un seul axe Nantes- Orléans, c’est un succès tout les étés et pourtant les cheminots et usagers ont dû se battre pour le conserver. Bien dommage que nous ne soyons pas en mesure de prévoir mieux au moins sur la période mai à octobre au minimum. Devoir accepter beaucoup plus de vélos que la capacité au détriment de la sécurité à bord… 3 pauvres crochets par TER, c’est très peu même le reste de l’année avec les abonnés. … Prise de tête tout les étés, pourtant la région est attractive et nous faisons même la pub de la Loire à vélos… Il serait vraiment temps que l’environnement et les besoins des usagers soient  une priorité !

  3. marmotte27

    Le vélo dans le train, vaste histoire… en France c’est effectivement globalement difficile, les quelques fois où j’ai essayé de planifier un trajet un tant soit peu conséquent j’ai fini par renoncer. Dans les TER en Alsace ça marche pas trop mal en somme.

    En Suisse très bien, mais cher. 20F par vélo par jour, ça peut chiffrer tres vite.

    Allemagne c’est mieux que la France,  mais en recul, la DB voulant privilégier les ICE au détriment des trains grand ligne. Je me suis déjà retrouvé bien coincé pour cause de retard et de correspondance loupé.

    Pour toutes ces raisons j’ai transformé mon vélo en vélo ‘rinko’, terme japonais qui signifie ‘vélo dans le train’. Les Japonais n’ont jamais eu droit d’emmener des velos non démontés dans le train et ont donc inventé plain de systèmes pour les démonter rapidement. Les systèmes rinko les plus aboutis donnent en 10 à 15 minutes un paquetage pas plus grand que le cadre du vélo. Ceci sans être très chers ou compromettre la rigidité du vélo comme les coupleurs.

  4. Vincent

    La photo du vélo dans les toilettes, c’est un des très nombreux vélos qui participaient au Paris-Brest-Paris :

    https://twitter.com/IsraeliRando/status/1162725379011940353

    Avec plus de 6.000 participants, on peut comprendre que le train Paris-Rambouillet manquait de place pour les vélos.

    Ça ne retire rien à l’intérêt de l’article par ailleurs, mais il faut quand même avouer que c’était des circonstances très particulières.

  5. Avatar photoCarfree Auteur

    C’est vrai, mais entre-temps on nous a fait parvenir une autre photo de vélo dans les toilettes, c’était l’année dernière…

    Source: https://twitter.com/GrosseEric/status/1163901123817852934

  6. N

    Arrêtez s’il vous plaît de dire que les trains de nuit ont complètement disparu : c’est le meilleur moyen de tuer les derniers restants ! Les lignes nocturnes de Paris vers Briançon et Toulouse-Portbou existent encore et transportent les vélos 🙂

  7. JMB

    Pour ceux qui veulent un vrai wagon à vélos, il faut prendre le Mastrou, train à vapeur dans l’Ardèche. Il y a de la place et c’est gratuit 😀

    Et ensuite, le plaisir de la Dolce Via !

  8. Ikook1

    Marmotte:
    En effet, en Suisse, le train est cher mais il faut savoir ce que l’on veut: de la qualité qui a un prix ou un service lamentable?
    En Allemagne, la Deutche bahn a abandonnée des lignes et se concentre sur les ICE (équivalent des TGV) mais ces lignes abandonnées ont été reprises par d’autres compagnies soutenues par des Lander (équivalent de nos régions) et sont rentables.

    La France du vélo est d’une tristesse: Entre Rochefort et La Rochelle, la EV1 est quasi en site propre mais…borde une 4 voies au bruit assourdissant. Sur cette portion cyclable en site propre, on s’est même fait doubler par une voiture qui a forcée le passage entre les cyclistes.
    On suit parfois des itinéraires vélos secondaires à la signalétique plus que défaillante. On arrive à des intersections et il n’y a plus de direction. C’est « démerde toi tout seul ». Dois-je parler des panneaux à terre ou ceux criblés de plomb?
    Les gares sont totalement inadaptées. Les ascenseurs sont trop petits pour y rentrer un vélo. Alors, il faut prendre les escaliers avec des rampes (quand il y’en a) qui sont tellement idiotes et inadéquates qu’on préfère porter le vélo dans les escaliers. Les trains s’affichent 1/4h à l’avance sur les panneaux d’affichage alors qu’ils sont à quai parfois depuis 1 heure.
    Mais bon, c’est à l’image du pays. Alors que tous les cyclo-randonneurs du nord de l’europe ont des vélos et du matériel très qualitatifs, 75% des français sont en randonnées avec des vélos de supermarché et des sacoches Btwin.
    D’ailleurs, un cyclo-randonneur belge m’en avait fait la remarque: il m’avait demandé si les français n’avaient finalement que si peu d’argent pour s’acheter des vélos aussi minables alors que nous avions un des PIB les plus importants d’europe. Un suisse m’a dit qu’en matière de vélos la France était un pays du tiers-monde et un hollandais m’a une fois arrêté sur une piste cyclable en croyant que j’étais un étranger alors qu’il n’avait arrêté aucun des vélos Btwin qui me précédait. Parfois, avec mes amis, quand on s’arrête, on nous parle en anglais parce que nous n’avons aucun matériel Decathlon, Nakamura ou Gosport et que nous ne ressemblons pas à un français en vélo.

  9. Vincent

    N > Les lignes nocturnes de Paris vers Briançon et Toulouse-Portbou existent encore et transportent les vélos

    Ça m’intéresse : peut-on savoir combien de places vélos sont disponibles dans tous les IC de nuit (Paris ↔ Toulouse, Rodez, Albi, La-Tour-de-Carol, Cerbère, Portbou, Briançon), et comment prendre les réservations pour les vélos lors de l’achat des billets passagers ?

  10. Vincent

    Ikook1 > La photo du train de « La Loire à Vélo » en region Centre-Val de Loire est bien mais…. Quand roule donc ce train? J’habite la région et malgré plusieurs trajets pour des balades ou des pic-nic en m’appuyant sur le train, je n’ai réussi à le voir et l’utiliser qu’une seule fois en 3 ans.

    Il faut télécharger le PDF des horaires :

    2.6 Tours-Saumur-Nantes valable du 08 juillet au 08 septembre (PDF, 422.17 Ko)

    Quatre trains par jour, indiqués par l’icône « Train Vélo Loire ».

  11. Ikook1

    Vincent:
    Il roule peut-être 4 trains par jour personnellement, en 3 ans, je n’ai réussi à le prendre qu’une fois. Et puis, je ne base pas mes journées sur un train spécifique qui ne s’arrête même pas partout. On ne réclame pas des trains spéciaux, on veut des trains réguliers adaptés. On ne peut pas se satisfaire d’un train avec 6 places quand on a entre 9 et 12 cyclistes à chaque départ de n’importe quel train sur n’importe quelle ligne.

  12. ikook1

    Vincent:

    Entre Paris et Toulouse, l’intercités de nuit (22h08/06h01) ne semble pas prendre les vélos.  Le site de la SNCF ne propose pas de vélos et le site de la Deutche Bahn ne le catalogue pas comme un train avec transport de vélos.

  13. BERTRAND

    Ca ne rapporte pas d’argent à la SNCF de transporter des vélos. c’est simple, non. C’est une question d’argent, encore.

  14. Ikook1

    Bertrand:
    Les bagages ne remportent pas d’argent non plus et pourtant, on peut monter avec des bagages…
    Personne ne réclame obligatoirement à voyager avec son vélo gratuitement. Si il fallait payer et avoir un service conséquent, je pense qu’on serait nombreux à accepter. On sait tous (normalement) que chaque service se paye si on veut qu’il soit de qualité.

  15. noel

    Le vélo dans le train vaste sujet

    Le service est très inégal ce qui est dommage. Sur certaine ligne comme Hendaye/bordeaux le train de 13h prend tout particulièrement les vélos en charges. Dans les TER c’est globalement le manque de place pour les vélos. Des aménagements simples permettraient de doubler le  nombre en disposant un rack sur 2 niveaux si la SNCF acceptait de réaliser cette modification.

    Les contrôleurs des inter-cités ont du mal dans leur grande majorité à accepter les vélos. Ils sont en général peu affable. Le pire c’est le TGV ou la SNCF n’a toujours pas compris que le vélo permet de faire les derniers kilomètres qu’elle ne pourra de toute façon pas assurer. Des emplacements pour les vélos deux par wagon seraient idéal.

    Quand les décideurs de la SNCF prendra en compte la diversité des usagers et les attentes des voyageurs qui se retrouvent dans le train pour de multiple raisons et conditions. La SNCF doit accepter d’écouter les demandes des usagers ce qu’elle refuse de faire et que nous allons vers du multimodale.

    NOEL

     

     

  16. Pierre Virlogeux

    Quand SNCF signifie « Sabotage de Notre Chemin de Fer »
    « Make our planet great again ! » qu’il disait ! On est loin du compte.

    Faire intervenir les flics pour virer des familles quelle honte. La prochaine fois ils risquent de prendre leur voiture à moins que ça soit un plan macronien pour ses bus qui ne marchent peut être pas aussi bien qu’il ne l’imaginait !

    On voudrait dégoûter les Français du train qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

  17. jol25

    Je pense qu’on veut surtout dégoûter de la SNCF, car n’oublions pas que le but reste la privatisation, si ce n’est de la SNCF, au moins du service (morcellement des entités au sein de la SNCF, sous-traitance, ouverture de lignes à la concurrence privée…). Au bout d’un moment, les moyens ne permettent plus un service correct. Ensuite la mauvaise communication sur le service public, c’est bon pour le business… privé.

  18. pedibus

    Faire intervenir les flics pour virer des familles quelle honte.

    De toute façon c’est bien dans la culture historique profonde de cette entreprise au coeur de fonte, aux individus collaborateurs broyés dans le système maison hiérarchique, technique, sécuritaire – on ne s’en plaindra pas, pour la seule question de l’intégrité physique, dans notre situation de voyageur… – et disciplinaire :

    pensons à son rôle logistique essentiel, il y a bientôt quatre-vingts ans, comme pourvoyeuse de la grande barbarie concentrationnaire outre-Rhin…

    culte de la technique, culte du chef, culte de la force… il y a eu une rencontre fortuite à cette époque avec l’immonde… il a dû en rester quelque chose, ce n’est pas possible autrement…

     

    ce n’est pas le benchmark avec les compagnies aériennes qui me vient naturellement à l’esprit quand le micro nasilleur me crache aux portugaises :

    « Je me présente, Untel, je suis votre chef de bord ! »

     

    désolé, mais pas si outrancier que ça mon jappement apeuré, à y réfléchir un instant …

     

    et puis j’ai aussi une petite anectode perso à faire valoir… bien désagréable… il y a maintenant quelques années, à la gare centrale de Bordeaux St-Jean… quand l’employé du guichet énervé par ma visite tardive, quelques minutes avant la fin du service, m’a menacé d’appeler la SUGE, la police ferroviaire… :

    « vous savez ils ne sont pas commodes… ! je ne vous conseille pas d’en faire l’expérience…! »

     

  19. BikePower

    Le business model de la SNCF est de vendre un maximum de service et on ne pas pas lui reprocher – à priori – de chercher à le faire, mais est-ce la bonne manière ?

    Nous, cyclistes, avons bien compris que nous gênions par la place que prend notre monture et par le manque à gagner qui en découlerait.
    Nous avons bien compris également que la SNCF préférerait nous voir laisser notre engin en gare de départ, pourquoi pas en parking sécurisé et payant si il existait, et de nous voir louer un nouveau vélo à l’arrivée.
    Pour du pendulaire, on comprend, mais pour un voyage à vélo ??? D’autant plus que s’il s’agit d’un voyage de plusieurs semaines, le business sera rentable…

    Ce que la SNCF n’a pas compris, c’est que si nous sommes prêts à payer un service à son juste prix, encore faut-il qu’il nous rendre réellement SERVICE !
    Elle n’a pas non plus compris qu’un client rejeté et ostracisé est un client définitivement perdu et une très mauvaise publicité.
    Pas compris non plus que le monde change à toute vitesse, et que le temps où le vélo va redevenir un moyen privilégié de transport personnel est tout proche.

    Pas compris non plus qu’ils vont laisser un boulevard à la concurrence – dès demain – et que ce sera notre plaisir de les voir barboter !

    Et je n’ai pas évoqué la politique tarifaire absolument démente, avec ses écarts abyssaux, ses sites de réservation qui font des propositions de routage totalement délirantes…bref, voyager à vélo avec le train en France, c’est une gageure !

    Mes prochaines destinations ?

    Danemark, Suisse, Allemagne, Hollande…

  20. vince

    Si tu vas en Hollande tu vas être déçu car les Hollandais ne voyagent pas dans le train avec leur vélo. Ils le laissent en gare pour les petits trajets,  et pour les longs voyages à vélo, ils partent de chez eux. Pour les autres pays je ne connais pas.

  21. Mat B

    Il y aussi le Marseille Bordeaux censé avoir un compartiment vélo, majoritairement pour ceux qui font le canal du midi ou des deux mers. Après quelques jours de pédalage jusqu’à la gare de Sète, quelle  fut pas notre surprise quand nous avons trouvé plus de gens à vélo que de gens à pied ()

    Finalement, les agents ont été compréhensifs, même s’il nous ne ont pas accordé de place supplémentaire, on a pu entasser les vélos comme on a pu. A noter que nous avions une résa pour ces derniers

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