Poids-lourds de 44 tonnes : l’environnement et les citoyens vont payer

Le décret autorisant la généralisation des poids lourds de 44 tonnes (au lieu de 40 tonnes) vient de paraître. Cette décision de généralisation concrétise une décision de la précédente majorité qui avait fait acter le principe par la loi. France Nature Environnement voit dans cette autorisation une triple erreur. Explications. Lire la suite…

Notre-Dame-du-Littoral

A La Réunion, les pauvres et la biodiversité passent après l’automobile. Cette  île située au sud de l’Océan Indien est l’un des départements les plus pauvres et les plus endettés de France. Les inégalités sociales y sont criantes, 52% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et le taux de chômage y atteint 30% de la population active et même 60% pour les jeunes des quartiers populaires.  Lire la suite…

Le changement, c’est lentement…

L’heure est grave. Avec la crise de la dette, il faut trouver d’urgence 30 milliards d’euros pour réduire le déficit à 3% du PIB, ce qui va imposer de sérieuses acrobaties budgétaires au gouvernement, entre augmentations des taxes et des impôts et baisse drastique des dépenses publiques. Mais nous tenons à rassurer le gouvernement, nous avons un plan pour économiser ces 30 milliards d’euros sans augmentation des impôts et sans diminution des dépenses publiques. Un bon plan pour se faire réélire en 2017… Lire la suite…

En 2030, le chaos sur les routes belges, sauf si…

A politique inchangée, les perspectives de l’évolution des transports en Belgique à l’horizon 2030 mettent en évidence une croissance importante du transport de personnes et de marchandises. Cette évolution est étroitement liée aux perspectives de croissance économique et sociodémographiques à long terme. Elle n’est pas sans effets négatifs sur la congestion routière et l’environnement. Il apparaît par conséquent important de gérer au mieux cette évolution pour réduire ces effets négatifs. L’étude couvre le transport de personnes et de marchandises sur le territoire belge, les modes routier, ferroviaire et fluvial, de même que la congestion routière et les coûts environnementaux du transport. Lire la suite…

L’écologie, c’est Batho !

Francois Hollande nous a écouté! Nous disions ici-même que Nicole Bricq n’avait rien à faire à l’écologie, étant plus spécialisée dans l’environnement concurrentiel que dans l’environnement tout court… Bricq-au-marchė hérite donc, sans doute pour le plus grand bien de l’écologie, du ministère du commerce extérieur. Le problème, c’est qu’elle est remplacée au ministère de l’écologie par Delphine Batho, qui réussit la performance de s’y connaître encore moins bien dans le domaine environnemental… Lire la suite…

Comment les riches détruisent le monde

La dégradation de l’environnement est intimement liée à la crise sociale. En effet, ceux qui détiennent les leviers politiques et financiers sont aussi les promoteurs d’un modèle de consommation à outrance, dévastateur pour la planète… mais imité par les couches moyennes. Que ceux du haut de l’échelle misent sur la décroissance, et l’effet d’entraînement est assuré… La préservation de la planète passe par l’égalité. Lire la suite…

Le « Peak Everything » (ou la fin des haricots)

Je vous bassine depuis cinq ans avec le Peak Oil, qui devait entraîner à court ou moyen terme la chute de l’économie mondiale et la fin de la doctrine croissanciste. Mais à y regarder de plus près, ce n’est pas la seule pénurie qui nous guette. Conséquence directe de la croissance mondiale infernale, d’autres ressources vont rapidement venir à manquer. Oh, pas forcément en même temps. Mais en l’espace de 2 ou 3 décennies, nombre de ressources indispensables à la conservation de notre niveau de vie vont devenir plus rares, et ne pourront plus être exploitées en quantité suffisante. Lire la suite…

Méditerranée, ton univers impitoyable…

Les grands du pétrole vont enfin creuser leurs trous devant nos calanques et nos plages de Provence. Avec un peu de malchance nous pourrons bénéficier et ce n’est que justice de tous les « bienfaits » de nos choix de société. Jusqu’à présent notre énergie provenait du bout du monde, Niger, Nigeria, Pays du Golfe, Kazakhstan, Mexique… Des contrées riches en espaces sauvages, aux environnements et biodiversités variés dont la liste égrenée évoque pourtant les plus les grands drames de l’exploitation pétrolière (et uranifère). Lire la suite…