Plus d’autoroutes et de TGV égale plus d’inégalités

Il fut un temps où le progrès social rimait avec celui de la technologie malgré les coûts multiples qui pouvaient déjà en résulter. Les avantages tirés du progrès technique pouvaient justifier la dureté de la condition ouvrière comme celle des mineurs, ces soutiers de la première société industrielle. Les transports rapides, l’électricité, l’équipement des ménages profitaient à tous ou du moins, tous pouvaient espérer en profiter. C’est ainsi que Ford incita ses ouvriers à s’endetter pour acquérir une automobile. Cette situation dura en France jusqu’à la fin des « trente glorieuses ». Lire la suite…

Lepeltier aime les autoroutes

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Serge Lepeltier était ministre du développement du râble de mars 2004 à juin 2005, viré après le non au Traité constitutionnel européen. L’écologie, il l’a découverte au milieu des années 90, en plongeant aux Maldives (1). Mince, des coraux morts, il faut faire quelque chose pour sauver la planète ! Et puis c’est tendance : le défenseur des poissons exotiques agit « par opportunisme politique d’abord » (2). C’est dire ses profondes convictions. Lire la suite…

2075: Les temps changent

En 2075, notre planète sera bien différente de ce que nous connaissons aujourd’hui. Au travers du destin de Julia dans un vignoble bordelais, Idrid et Faouzi au Mali, Lotte à Hambourg, Niels, son mari, et de Grace, au Canada, « 2075 : les temps changent » traite non seulement des répercussions écologiques, mais aussi géopolitiques et économiques du réchauffement climatique… Lire la suite…

Changement climatique : quatre vérités dérangeantes

Les scientifiques interrogés par Gwynne Dyer en sont maintenant convaincus. Les objectifs définis par le GIEC sont obsolètes. Le réchauffement est plus rapide que prévu, mais pire encore, passé un certain point, des boucles de rétroactions vont se déclencher, et le processus échappera à notre contrôle. Si le réchauffement atmosphérique s’emballe, sur terre, la situation deviendra incontrôlable. Des Etats en faillite, la famine, les guerres, les exodes massifs vont se multiplier. Dans ces conditions, la mise en œuvre de politiques internationales de réduction des émissions n’aurait plus aucune chance de succès. Combien de temps nous reste-il ? Trop peu pour réduire les émissions avant de dépasser les limites dangereuses. Voilà résumées les conclusions que tire Dyer de la série d’entretiens qu’il vient de réaliser à travers le monde avec des scientifiques, des militaires et des politiques. Lire la suite…

La vraie crise actuelle est climatique

La photo ci-dessus a été prise en 2005 lors de l’évacuation de Houston menacée par l’arrivée du cyclone Rita. C’était quelques jours après le passage de Katrina sur la Nouvelle-Orléans avec tous les ravages qui s’en sont suivis. Par précaution, les autorités avaient donc décider de faire évacuer la ville. Et afin d’accélérer l’exode, la police avait mis les freeways en sens unique, d’où cette masse incroyable de voitures roulant sur 18 voies de front ! Lire la suite…

Un monde organisé pour et par la voiture

L’exode rural de l’après-guerre a vidé nos campagnes et entassé les travailleurs en banlieue. Le secteur industriel en plein essor a aspiré une grande proportion d’agriculteurs et d’artisans transformés en ouvriers qui ont alors travaillé, directement ou non, à l’avènement de la société de l’automobile.

A présent, l’éloignement est également dû à la hausse de l’immobilier dans les centres urbains, mais aussi aux « problèmes » (réels ou présumés) des banlieues qui poussent bon nombre d’entre nous à habiter de plus en plus loin des centres urbains et de leur lieu de travail. Lire la suite…