Le nouvel urbanisme, ou urbanisme néo-traditionnel, vise à retenir de l’urbanisme ancien ce qui constituait la matière la plus intéressante en ce qui concerne le développement durable et la mixité sociale d’une ville : ville des courtes distances favorisant la marche à pied et le vélo, densité d’habitation suffisante pour permettre la viabilité d’activités commerciales, mixité sociale et spatiale des habitants et des activités économiques afin de limiter les déplacements et brasser les différentes catégories de population. Cependant, le nouvel urbanisme favorise également l’émergence de nouvelles formes architecturales, résolument modernes ou par réhabilitation de bâtiments anciens, et de nouvelles formes d’organisation sociale (Internet-Intranet, associations de quartiers ou villageoises, etc.) désirant rompre avec l’urbanisme moderne anonyme et monofonctionnel.
Urbanisme néo-traditionnel ou Nouvel urbanisme
L’urbanisme néo-traditionnel (désigné sous le terme new urbanism en anglais, parfois traduit par nouvel urbanisme) est un courant urbanistique né aux États-Unis d’Amérique, pays où il s’est développé et dans lequel il a connu une grande popularité des années 1980 au début des années 1990. Il tire son inspiration des villes anciennes concernant l’aménagement des espaces urbains, mais les bâtiments eux-mêmes peuvent revêtir des apparences plus ou moins modernes.
Ce mouvement se veut un total contre-pied à l’urbanisme moderne américain qui privilégie les déplacements en voiture avec des aménagements déployés sur des zones étendues. Il se veut aussi en opposition avec les zones résidentielles uniformes construites rapidement (modèle qui s’est aussi imposé en Europe avec les zones pavillonnaires construites depuis les années 1960).
Il s’agit de retrouver une échelle d’aménagement, une densité et un rapport entre le bâti et les vides plus favorable aux piétons. Le nouvel urbanisme chercherait à réhumaniser l’espace urbain, à le rendre moins systématique. On retrouve donc dans ce mouvement des quartiers avec des maisons différentes les unes des autres mais assemblées dans des zones urbaines restant cohérentes et de taille moyenne. Un des buts du mouvement est aussi de brasser toute la population de toutes les catégories sociales en offrant dans une même zone plusieurs types d’habitations. (Source : Wikipedia)
Définition du concept de village urbain
Le concept de village urbain dérive en droite ligne de la notion de quartier défini en tant qu’unité géographique de planification urbaine. Un « village urbain » a la taille d’un quartier (agrégat de quelques îlots) et se caractérise par la mixité de son occupation des sols (résidentielle, commerciale, espaces publics…) qui offre une diversité des types de logements ainsi qu’une variété d’infrastructures et des fonctions garantissant un brassage social et une forte interaction entre les résidents. Le principe de mixité de l’occupation des sols permet aux habitants d’accéder à un ensemble de fonctions et d’institutions dans un périmètre réduit. Concrètement, le village urbain se structure autour d’un « core » détenant l’occupation des sols la plus dense (des logements collectifs, des commerces, des bureaux…) et un ou des bâtiments symboliques pour la communauté (une école, une maison de quartier, une mairie annexe, un lieu de culte…). Autour de ce centre se greffent une ou deux couronnes dont l’utilisation des sols (logements, commerce, services…) devient de moins en moins intense à mesure que l’on s’éloigne du « core », pour assurer une transition vers une zone périphérique peu dense (espaces verts, parcs, jardins individuels et collectifs). Le concept de village urbain implique également des notions de construction sociale du lieu. En effet, l’un des principes du village urbain est d’introduire une diversité fonctionnelle et une mixité de l’occupation des sols permettant à des individus socialement hétérogènes de vivre en proximité de leur lieu de travail, de consommation et de loisirs. Pour réduire les déplacements de l’individu en dehors de son quartier, le « village urbain » doit ainsi « posséder » une capacité de rétention importante. (Source : www.decroissance.info)
Dans la théorie…
Le nouvel urbanisme ou l’urbanisme néo-traditionnel vise essentiellement à renverser les tendances de l’étalement urbain et de la prépondérance de l’automobile qui s’est imposé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale en Amérique du Nord, puis dans l’ensemble des pays développés. Un retour aux sources, le nouvel urbanisme encourage la création et la réhabilitation d’espaces urbains compacts, diversifiés et intéressants où les résidents peuvent se déplacer facilement selon le mode de leur choix, préférablement à pied, à bicyclette ou en utilisant le transport en commun, et où la qualité de vie prend son essor dans un cadre urbain de haute qualité. Parce que les nouveaux quartiers urbains qui s’érigent sur la base de ces principes rappellent le village d’autrefois, on tend à les appeler des « villages urbains ».
De façon théorique, les villages urbains respectent un certain nombre de principes et de techniques d’urbanisme et de design urbain qui leur confère des caractéristiques physiques particulières. Ces éléments de design urbain sont taillés sur mesure pour supporter les aspirations sociales et communautaires des résidents. La majorité des projets néo-traditionnels sont des villes nouvelles bâties de toutes pièces sur un terrain vierge afin d’y appliquer tous les principes théoriques et d’y intégrer systématiquement toutes les composantes de design qui en font un projet de nouvel urbanisme.
Dans un premier temps, il est donc intéressant d’examiner les grands principes qui sous-tendent le nouvel urbanisme et qui définissent en même temps le concept de village urbain. Les ingrédients du nouvel urbanisme dont il est possible de s’inspirer pour définir des villages urbains sont les suivants :
Une mixité et diversité des usages et des résidents : Le village urbain est avant tout un milieu diversifié. On y retrouve une grande variété d’usages commerciaux, de lieux d’affaires, d’établissements et de types de logements, autant à l’échelle du quartier que du pâté de maisons que de l’immeuble. Les commerces qui desservent le village suffisent à satisfaire les besoins des résidents durant la semaine. L’époque du zonage ségrégatif est révolue. Dans le même ordre d’idées, le village urbain est composé d’une diversité de résidents de toutes classes, de tous les âges et de toutes cultures qui s’enrichissent mutuellement et qui forment une vraie communauté.
Des densités plus élevées : Sans être excessives, les densités résidentielles qui se retrouvent dans les villages urbains sont plus importantes que dans nos banlieues. Les promoteurs sont encouragés à développer par exemple des projets plus compacts de maisons en rangées ou de petits immeubles d’habitation regroupés. Lorsqu’ils sont bien conçus, les projets offrant une plus haute densité sont plus conviviaux et offrent une plus grande qualité de vie que les quartiers de banlieue aux maisons isolées et aux immeubles en hauteur. Les résidences, commerces et services culturels et communautaires sont regroupés de façon à être facilement accessibles aux résidents.
Une accessibilité piétonne accrue : Le réseau de voiries doit être conçu pour encourager la marche, réduire le nombre et la longueur des déplacements automobiles et conserver l’énergie. Les rues offrent un panorama intéressant sous tous les angles et sont bordées de lieux de détente et d’échanges. Les rues et les parcs doivent être des lieux sécuritaires et accueillants pour les piétons. Dessinés de façon harmonieuse avec leur environnement naturel, ils invitent à la promenade et facilitent les relations entre les habitants. La majorité des services commerciaux et institutionnels sont facilement accessibles pour une majorité de résidents. Les promoteurs n’ont pas hésité à incorporer de petits commerces de services locaux à leurs projets. L’emplacement des maisons, situées à proximité de la rue et du trottoir, favorise la communication entre les passants et les résidents.
Une diversité de l’habitation : Dans un même quartier, il existe un large choix de logements et de prix pour encourager l’établissement d’habitants de diverses tranches d’âge, d’origine et de revenus, renforçant ainsi les liens entre les individus nécessaires à une véritable communauté. À cette fin, les projets résidentiels dans les villages réservent une place importante aux logements abordables. Souvent, les résidences possèdent des logements secondaires intégrés à la résidence principale ou dans la cour où peuvent loger des parents ou être utilisés comme bureau ou encore comme atelier.
Une qualité de l’architecture et du design urbain : L’architecture et le paysage urbain se combinent pour créer un « esprit du lieu » auquel les résidents s’identifient. Le quartier possède un centre clairement identifiable où des espaces verts sont souvent présents et autour duquel on retrouve une activité commerciale et institutionnelle importante. Le transport en commun y est facilement accessible. Les immeubles et les résidences sont à l’échelle humaine. Les édifices publics, commerciaux et institutionnels ont été conçus dans un esprit d’esthétisme et de grande qualité architecturale et sont toujours accompagnés d’espaces publics d’une grande fébrilité et créativité. Les sites les plus stratégiquement localisés et souvent les plus beaux sont réservés pour les édifices civiques et communautaires et où les résidents peuvent se rencontrer pour s’éduquer ou participer à des activités culturelles.
Un réseau de transport intelligent : Dans les villages urbains, les piétons et cyclistes ont priorité et se sentent en sécurité pour facilement et directement accéder aux services locaux. Le service de transport en commun est exemplaire, car la hiérarchie du réseau routier facilite son accessibilité au coeur du quartier à proximité des plus hautes densités et les résidents à l’intérieur du quartier ont facilement accès aux lignes par des sentiers spécialement conçus pour eux. Plusieurs lignes du service local de transport en commun rejoignent le service de transport rapide Rapibus vers les centres-villes régionaux de la région et les autres centres d’emplois.
Un développement urbain durable : Les villages urbains exemplifient les notions qui sous-tendent le développement durable. Les projets immobiliers sont développés en respect du milieu naturel présent lors de leur conception et les impacts environnementaux sont réduits au maximum lors de l’implantation des projets. Les résidences et les édifices sont efficaces en ce qui concerne leur consommation énergétique, les habitudes de déplacement favorisent le transport en commun et les transports non motorisés. Toutes les résidences, commerces et industries participent activement aux programmes de gestion des matières résiduelles en place. Enfin, le village est gouverné en grande partie par ses résidents qui décident de leurs priorités et que la Ville consulte régulièrement.
Dans la pratique…
Dans la pratique, il est difficile de rassembler tous ces ingrédients du nouvel urbanisme en un même lieu déjà développé, surtout s’il s’agit d’un quartier typique de nos villes modernes ou encore plus difficilement d’un quartier de banlieue. Dans ce contexte, le mouvement néo-traditionnel a évolué ces dernières années en cherchant à s’adapter à des milieux urbains existants. Il faut réussir à créer une conception contemporaine du village urbain. Parfois, ce sont de nouveaux quartiers entiers qui bénéficient d’une approche misant sur le nouvel urbanisme. Parfois, ce sont des projets ponctuels, résidentiels ou commerciaux qui réussissent à s’intégrer dans un milieu déjà urbanisé. De plus en plus, les infrastructures de transport en commun, les pistes cyclables utilitaires et la décentralisation des services communautaires dans les quartiers sont autant d’exemples qui visent à satisfaire certains des principes du nouvel urbanisme dans notre ville.
Les villages urbains sont avant tout des milieux de vie. Les techniques et principes proposés ne sont que des outils pour améliorer la qualité de vie des résidents et favoriser l’émergence de liens sociaux accrus qui se traduisent par la création de communautés solidaires, soudées et prospères. Le village urbain n’est pas un découpage géographique à but administratif, mais un milieu de vie exemplaire.
Un développement social inclusif : La densité supérieure, la présence de services satisfaisant les besoins hebdomadaires des habitants, la préférence accordée aux moyens de transport alternatifs donnent aux résidents l’occasion de se rencontrer, de rapprocher, de communiquer plus fréquemment. L’émergence d’une vraie vie de quartier fournit aux résidents plusieurs leviers pour améliorer leurs conditions de vie. Ainsi, une plus grande solidarité, un réseau communautaire plus actif et plus dense peuvent apporter certaines réponses locales à des problématiques telles que la pauvreté, l’insécurité ou la protection de l’environnement naturel immédiat des résidents du village urbain. Plus proches les uns des autres, les habitants sont également plus susceptibles de prendre leur place dans la gestion de leur collectivité et de travailler plus étroitement avec l’Administration municipale au développement de leur village urbain, donc de poser leur marque sur leur collectivité.
Penser et créer à l’échelle du village urbain, c’est ramener le développement à une échelle locale et offrir à chacun la possibilité de s’investir dans des causes qui le touchent de près. Les principes du nouvel urbanisme doivent s’adapter à nos réalités historiques et contemporaines. Les villages urbains se dessineront à l’image des citoyens et satisferont leurs besoins quotidiens ainsi que leurs aspirations locales. Qui plus est, les villages urbains sont aussi une façon de responsabiliser les citoyens vis-à-vis de leurs attentes. À l’heure où les responsabilités municipales déléguées par les paliers de gouvernements supérieurs sont de plus en plus nombreuses, sans nécessairement les revenus qui les accompagnent, les citoyens doivent souvent prendre en main des activités qui leur sont importantes, mais qui dépassent souvent les capacités humaines et financières de la Ville.
C’est le cas de la sécurité dans les quartiers, de la préservation et de la propreté des espaces verts, du soutien aux personnes fragilisées, des activités pour les jeunes, et ainsi de suite. Alors que notre société s’est déjà en partie adaptée à ces nouvelles responsabilités grâce à nos organismes communautaires, les villages urbains offrent un environnement physiquement et socialement structuré pour favoriser cette implication et cette responsabilisation. En rapprochant le citoyen de son milieu de vie immédiat, le village urbain lui permet aussi de s’engager dans tous les domaines qui touchent la qualité de vie de sa famille et de ses proches ainsi que le développement durable de son milieu.
Les villages urbains évolueront à partir d’un milieu de vie existant. Ceci signifie qu’il pourra prendre des formes physiques très différentes qui peuvent intégrer un ou plusieurs principes du nouvel urbanisme. C’est donc l’occasion idéale pour les citoyens de faire le point sur leur milieu de vie actuel et de le modeler en fonction de l’idéal qu’ils imaginent.
A priori, les villages urbains sont des unités de tailles variées, cohérentes et homogènes. Dans ces villages, les résidents y retrouvent une majorité des services commerciaux et communautaires de nature quotidienne dont ils peuvent avoir besoin. Dans certains cas, l’emploi est aussi situé à proximité ou dans un village voisin. Lorsque ce n’est pas le cas, des modes de déplacement alternatifs à l’automobile sont aussi disponibles.
Le village est unifié par son sens de la communauté. À l’heure actuelle, les technologies de communication permettent aux résidents du village de s’équiper d’un « intranet villageois » qui permet aux citoyens de communiquer sur une base personnelle ou communautaire avec les autres résidents du village.
Les structures urbaines actuelles sont très variées à l’heure actuelle et ne changeront pas radicalement dans les années à venir. Au contraire, le concept de village urbain mise sur les qualités existantes de chacun des quartiers pour en faire des villages urbains uniques qui reflètent les valeurs fondamentales des résidents qui ont choisi ces milieux pour y vivre. Le design et l’architecture de nombreux lieux de la ville actuelle correspondent déjà souvent à certains principes du nouvel urbanisme ou de l’urbanisme néo-traditionnel; il faudra simplement en moderniser la notion.
Dans les quartiers plus modernes où les ensembles résidentiels unifamiliaux dominent, des mesures plus importantes seront nécessaires. Il ne s’agira pas d’intégrer des activités commerciales où elles ne sont pas désirées puisque ces résidents, par leur choix initial, ne les désirent pas. Par contre, une évolution consistera à créer, entre autres, un centre de village dans un endroit approprié. Le village urbain n’est pas nécessairement « traditionnel ». En fait, il peut et il doit s’adapter au contexte local et aux modes de vie actuel.
Les villages urbains ne représentent qu’un aspect de l’édification d’un sentiment d’appartenance à la grande ville: c’est l’aspect local. Plus les citoyens seront heureux dans leur milieu, plus ils contribueront à la prospérité de leur ville : c’est l’aspect global. Les villages urbains sont à la ville ce que les maillons sont à une chaîne. Plus les maillons sont solides, plus la chaîne l’est aussi. De ce point de vue, les fonctionnaires de la Ville auront la responsabilité de garantir la cohérence entre les différents maillons de la chaîne de village et d’implanter stratégiquement les services et infrastructures de nature régionale.
L’implantation d’une stratégie de villages urbains : le cas de la Ville de Seattle, Washington
La Ville de Seattle a élaboré en 1994 un plan de gestion de la croissance sur vingt ans : le Comprehensive Plan. Il s’agit d’une démarche de planification intégrée qui couvre l’aménagement et le développement du territoire, des transports, du logement et du développement économique. La réflexion s’est entièrement articulée autour du concept du village urbain et a débouché sur une stratégie des villages urbains. Son but est de soutenir la croissance, d’améliorer le transport, la qualité et l’accessibilité des logements, et les installations et services pour mieux desservir les quartiers de densité plus élevée.
Cette stratégie vise aussi à prendre des décisions qui s’appuient sur les priorités de chacun des villages urbains. Certaines caractéristiques devront être mises en place au sein des villages urbains :
• la diversité des résidents;
• le dynamisme des zones commerciales et des liens forts entre celles-ci et les zones résidentielles;
• des installations communautaires diverses à proximité des centres de villages;
• des partenariats avec les organisations de quartier pour améliorer l’accès aux services et accroître les échanges;
• des installations pour le transport en commun, les cyclistes et les piétons et une circulation fluide au sein du village et entre les villages;
• des espaces ouverts et des aires récréatives;
• une identité collective, reflet des éléments qui contribuent à la fierté de la communauté.
Seattle compte trente-sept villages urbains de trois types différents. Les centres urbains, zones de croissance et de densité supérieures, sont des pôles d’emploi et de logement qui bénéficient d’un excellent accès à la circulation régionale. Dans une plus faible mesure, les centres d’activités sont aussi être des lieux de croissance de l’emploi et du logement. Les villages urbains résidentiels sont des zones résidentielles qui englobent des aires de commerces de proximité.
Des objectifs ont été assignés à chaque village urbain à partir des prévisions de croissance de Seattle : 60 000 nouveaux foyers et 147 000 nouveaux emplois entre 1994 et 2014. Les résidents ont entamé une démarche de planification à l’échelle du village urbain qui s’inspire des objectifs du Comprehensive Plan, tout en ajustant les perspectives à leur quartier. Chaque plan de quartier identifie des objectifs et des politiques spécifiques ainsi que les besoins en infrastructures et en programmes. Huit ans plus tard, en mars 2003, la Ville de Seattle a publié une brève étude portant sur les résultats de la stratégie des villages urbains dans cinq des villages urbains.
Les conclusions de cette étude sont encourageantes. Malgré les différences dans les résultats atteints, les cinq villages urbains étudiés avaient tous connu une croissance significative. Parmi les succès de la planification de quartier, l’étude souligne la rénovation des rues dans plusieurs villages urbains, ce qui a eu pour conséquence d’augmenter l’activité piétonne dans les zones commerciales. Des parcs, des centres communautaires et plusieurs bibliothèques ont été créés ou rénovés dans plusieurs des villages urbains. D’autres projets ont vu le jour grâce à cette occasion de concertation entre les communautés résidentielles, commerciales et le gouvernement municipal.
Cependant, tous les changements ne se font pas au même rythme dans les cinq villages urbains, ni avec le même succès. Certains d’entre eux, conçus dans les années 1940, sont aménagés en fonction de l’automobile; renverser cette tendance demandera des efforts continus de la Ville de Seattle et de ses partenaires. D’autre part, la circulation et les demandes accrues de stationnement dans les villages urbains mieux conçus pour les piétons sont également des problèmes qui n’ont pas de solution miracle, ni rapide.
Les leçons que la Ville de Seattle tire des dernières années restent cependant très positives : la planification de quartier a permis à chaque village de trouver des solutions créatives et mieux adaptées à chaque village urbain. De plus, cet exercice de planification a généré une intense activité civique qui s’est maintenue par la suite.
En conclusion…
Cet article ne prétend pas donner une vue d’ensemble des possibilités mises à jour par les villages urbains. Il vise uniquement à en expliquer les notions de base et à fournir matière à réflexion afin que tous se sentent à même de participer à l’édification de leur propre village urbain.
Le Village Urbain, comme je le conçoit, et comme je le propose, pour des concours d’idées d’urbanisme, est un squelétte/structure où s’accrochent les équipements/fonctions souhaités.
C’est une méga-structure verticale aux contenu évolutif.
Le village urbain est une réponse au désir de mixité, à l’évolution/densification/intensification de la cité, à la gestion des transports et de lénergie renouvelable.
C’est un outil urbanistique pour faire entrer le peuple aux centres des villes, allez le chercher dans ses banlieues et cités satélites néfastes, et le placer, dans la mixité, au coeur de la métropole.
Le Village Urbain a une hauteur de 350 mêtres par une largeur de 300 mêtres et une profondeur en moyenne d’une cinquantaine de mêtres.
Les équipements/fonctions d’on on a besoin se gréffent sur le squelette structurel.
Dupliqué en plusieurs exemplaires, placé au centre de Paris, Moscou … Ou en toile de fond de la composition de Lucio Costa à Brazilia, le Village Urbain, apporte une régènération salutaire et sociale aux centre des métropoles.
C’est un écrin de vie contemporainement salutaire.
Madame,Monsieur, Je souhaiterais en qualité de personne retraitée trouver un village comme vous le décrivez en France, cela est-il possible?.
Les expériences à l’étranger mettent toujours beaucoup de temps à se réaliser en france et à titre individuel, je souhaiterais étudier cette forme d’habitat.
Merci de votre réponse.
L. DOHER
Bonjour,
Le Village Urbain est présenté sur mon site http://www.architectes.org/marcel/
Il a été présenté pour plusieurs concours d’urbanisme avec un prix pour Charleville-Meziaire.
Pour l’instant le Village Urbain reste au stade du concept.
Je me tiens a votre disposition.
Sincères salutations.
Arhitecte Marcel Christophe