Bimini Place, un écovillage sans voitures au coeur de Los Angeles

En passant le seuil du 117 Bimini Place, au cœur de Los Angeles (Californie), on entend un coq chanter. A l’arrière du petit immeuble construit au début du XXe siècle, il y a un jardin. On se trouve au centre de l' »écovillage » de Los Angeles, le seul au monde sans doute situé au beau milieu d’une mégapole. L’objectif des habitants de Bimini Place est de démontrer qu’on peut vivre mieux, tout en limitant son impact sur l’environnement.

L' »écovillage » de Bimini Place, utopie écologiste au cœur de la mégapole de Los Angeles
Le Monde, Gaëlle Dupont
Article paru dans l’édition du 26.04.08.

Extrait: « Le plus gros sacrifice, c’est sans aucun doute la voiture. S’en passer dans l’immense Los Angeles, c’est comme se priver de vélo à Pékin ou de métro à Paris. Du fait de la faible densité de l’agglomération, les transports en commun sont inexistants. Et malgré l’omniprésence d’autoroutes larges comme des pistes d’aéroport, les 20 millions d’habitants passent des heures chaque jour dans les embouteillages.

Ici, tout le monde roule à vélo. « Nous voulons faire de Los Angeles un endroit plus durable, explique Ron Milam, un militant de la bicyclette. La ville est idéale pour le vélo, c’est plat et les rues sont très larges. » Tous les locataires du 117 Bimini Place sont très admiratifs du Vélib’ parisien. (…)

Bimini Place, un écovillage sans voitures au coeur de Los Angeles

Les habitants de l’écovillage voient avec satisfaction des initiatives similaires se multiplier dans le monde, au sein du Global Ecovillage Network (GEN), créé après le Sommet de la Terre de Rio en 1992. Mais eux-mêmes ne cherchent pas à grossir. Plutôt à « inspirer ». « Entre notre mode de vie et celui de l’Amérique moyenne, il y a un gouffre, reconnaît un habitant de l’écovillage. Mais entre les deux, il y a des centaines de milliers de personnes qui cherchent des alternatives. »

Un détail à corriger peut-être dans l’article: Ce n’est pas parce que la ville est peu dense qu’il n’y a pas de transport en commun, mais l’inverse. Il y avait des trams au début, et ils ont été achetés par les fabriquants de voitures, qui les ont démantelés, tout en influençant l’état pour que les autoroutes soient construites au frais du contribuable, et non de l’utilisateur. Tout le monde a donc utilisé la voiture, et c’est ce qui a influencé le développement de la ville…

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>>L’article complet sur le site du Monde