Il était une fois la planète Shapplète. Une petite partie de la planète Shapplète était habitée par les… Shappocks. Etonnant, non ? Cela faisait très, très longtemps que les Shappocks vivaient sur Shapplète. Ça n’allait pas sans mal, mais ils vivaient. Mais un jour, un événement considérable allait changer le visage de la planète Shapplète. Un Shappock planta son bec, par un grand hasard, dans la Shapplète. Surprise: un liquide noir et visqueux surgit du sol! Les Shappocks l’appelèrent le shapprole, mais personne ne se souvient plus aujourd’hui exactement pourquoi.
Le shapprole ne semblait pas d’une grande utilité. Il sentait vraiment très mauvais. Malgré tout, un shappock en goûta. Il tomba tellement malade que le grand sorcier Shappock prédit sa mort. Heureusement, il n’en fut rien. Un jour, un autre Shappock fit tomber une allumette dans le shapprole. Le pauvre Shappock faillit finir rôti ! Ce phénomène intrigua un Shappock particulièrement ingénieux. Il s’enferma dans son atelier avec du shapprole et une multitude de matériaux. Les autres Shappocks furent étonnés par le bruit qui commençait à sortir du hangar. Un bruit infernal qui troublait le silence habituel de la planète Shapplète. Enfin, un beau jour, le Shappock sortit de son atelier. Il déclara alors aux autres Shappocks : “Shappocks, Shappockes, aujourd’hui est un jour nouveau, le Progrès va nous permettre d’innover vers la nouveauté ! Nous n’aurons bientôt plus besoin de shappval pour traîner nos shapprettes.” Ha oui, il faut que je vous dise : les Shappocks se servaient d’un animal étrange : le shappval. D’ailleurs, les Shappocks le disaient souvent : “Le shappval est le meilleur ami du Shappock.” Bref, notre Shappock ingénieux continua : “J’ai inventé une shapprette sans shappval avec une machine qui produit l’énergie du shappval avec le shapprole.” Les Shappocks en restèrent sur le shappcul ! Quelques vieux Shappocks dirent bien : “Et pourquoi, le shappval ne va pas ? C’est peut-être dangereux, ce machin au shapprole.” Mais les autres Shappocks rigolèrent bien devant ces vieux Shappocks rabougris qui avaient peur du Progrès de la nouveauté qui innove. Les Shappocks se mirent à construire frénétiquement des shapprettes sans shappval. Ils l’appelèrent : la shappture. Ils inventèrent aussi d’autres machines qui marchaient au shapprole. Puis le Shappock ingénieux dit : “Maintenant, il nous faut pomper du shapprole pour faire marcher les shapptures !” Alors les Shappocks se mirent à pomper, pomper, pomper. Mais rapidement, les Shappocks se rendirent compte que ce n’était pas chez eux, les Shappocks, que le shapprole était enfoui, mais chez les Shappoucks, les autres habitants de la planète Shapplète. C’était bien ennuyeux car les Shappoucks étaient cinq fois plus nombreux que les Shappocks. Les Shappocks n’aimaient d’ailleurs pas beaucoup les Shappoucks parce qu’ils étaient différents d’eux (les Shappocks étaient bleu clair, et les Shappoucks bleu foncé). Les Shappocks utilisèrent toutes les ruses possibles pour aller pomper le shapprole des Shappoucks. Il prétendirent d’abord que le bleu clair de leur peau était le signe qu’ils étaient plus intelligents que les Shappoucks et qu’il était donc normal que les Shappocks pompassent pour eux tout le shapprole. Les Shappocks manquent de shapprole mais ne manquent pas d’air ! Comme les Shappoucks commencèrent à s’énerver, les Shappocks équipèrent leurs shapptures de canons pour faire peur aux Shappoucks. Et les Shappocks recommencèrent à pomper de plus belle le shapprole partout sur Shapplète. Mais les Shappocks furent vite confrontés à trois problèmes : – Le premier : plus ils vidaient les réservoirs de shapprole de Shapplète, plus les nouveaux réservoirs étaient difficiles à trouver.
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d’après les shadoks de Jacques Rouxel
Heureusement que l’on n’a ni shapprole ni shappture, sinon l’homme serait devenu aussi con et vaniteux que le shappok ! on a eu chaud !
Génial!
Merci pour cet excellente allégorie 🙂
Ça me rappelle un peuple… mais je me souviens plus lequel! Il a du disparaitre, et ne devait pas être très évolué!
Si je peux me permettre, Steve, vous auriez aussi pu ajouter ; « Les shapptures étaient puissantes et rendaient les Shappocks orgueilleux, vaniteux et égoïstes », au point que le conducteur d’une shappture partait du principe qu’il n’y avait que des emmerdeurs sur la route, sauf lui. Il ne pouvait pas actionner son clignotant quand il doublait des shappclistes car il avait le doigt collé sur le klaxon parce qu’il les détestait. C’était la raison pour laquelle un shappcliste n’offrait jamais son coeur à un Shappock cardiaque ; ça ne servait à rien car il y avait toujours rejet !
Cordialement,
marco
http://encyclopedieabsurdedelabicyclette.over-blog.com/
Saviez-vous,Steve, que le conducteur d’une shappture partait du principe qu’il n’y avait que des emmerdeurs sur la route, sauf lui ? Il ne pouvait pas actionner son clignotant quand il doublait des shappclistes car il avait le doigt collé sur le klaxon parce qu’il les détestait. C’était la raison pour laquelle un shappcliste n’offrait jamais son coeur à un Shappock cardiaque ; ça ne servait à rien car il y avait toujours rejet !
Cordialement,
marcp
http://encyclopedieabsurdedelabicyclette.over-blog.com/
« Il prétendirent d’abord que le bleu clair de leur peau était le signe qu’ils étaient plus intelligents que les Shappoucks et qu’il était donc normal que les Shappocks pompassent pour eux tout le shapprole. Les Shappocks manquent de shapprole mais ne manquent pas d’air ! »
Ce passage génial me fait passer au vieux slogan : « En France, on a pas de pétrole mais on a des idées. »
http://www.youtube.com/watch?v=51MeqmYJmog