Poser la question de la « mobilité intelligente » c’est répondre: « Marche, prends les transports en commun, fait du vélo… », mais, certainement pas: « encombre l’espace public avec ton tas de ferraille qui pue et qui pollue » ou encore « contribue à ta sédentarité et celle des autres en dissuadant piétons et cyclistes de circuler ».
C’est évident, et pourtant, les grosses structures capitalo-industrielles que sont Renault ou PSA contribuent au secteur de la recherche scientifique de la « voiture intelligente » pour se donner une image progressiste.
Le problème, c’est qu’aucun client ne veut d’une voiture intelligente qui lui sussurera des messages du genre:
– « attention ! vous auriez mieux fait de prendre un bus pour cet
itinéraire »
– « attention vos statistiques montrent beaucoup d’oublis du clignotant aujourd’hui »
– « vous pénétrez une zone ozone, levez le pied »
– « votre taux de roulage à vide est beaucoup trop élevé »
– « la seule place de stationnement libre et autorisée la plus proche de votre destination vous obligera à parcourir 1,65 kilomètre à pied »
La vérité c’est qu’une « voiture intelligente », c’est un cauchemar pour celui qui est à son volant.
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GC
Excellent, comme d’hab!
excellent!!!
Le premier cochon venu sera toujours plus intelligent qu’un tas de ferraille aussi couteux soit il.
Je dirais même plus !
Le premier cochon venu sera toujours plus intelligent que le propriétaire et con . . . ducteur d’un tas de ferraille couteux.
Un bouquin bien intéressant d’ailleurs : « La politique de l’oxymore : Comment ceux qui nous gouvernent nous masquent la réalité du monde » de Bertrand Méheust