Ça y est, l’hiver a posé son manteau froid et blanc. Par deux fois cette semaine, des épisodes neigeux ont recouvert Strasbourg et son agglomération. Ces conditions climatiques n’empêchent pas les cyclistes, même s’ils sont un peu moins nombreux, de se déplacer comme d’habitude pour aller travailler, faire des achats ou pour leurs loisirs.
Pour la première année, la Communauté urbaine de Strasbourg, s’intéresse aux cyclistes en hiver en éditant une plaquette de communication spéciale intitulée « le vélo en hiver, adoptez les bons réflexes ». En complément, la CUS propose une cartographie des pistes cyclables déneigées en priorité.
Une décision plus que louable quand on sait que certaines pistes cyclables sont fréquentées lors des mois d’hiver par près de 3000 cyclistes par jour et que l’on veut obtenir une part modale de 20 % de déplacements à vélo en 2020. On est heureusement loin de la politique de Bologne qui interdit la circulation des cyclistes par temps neigeux…
Enfin pour finir, pensez à préserver vos chaînes de l’action du sel en nettoyant et/ou lubrifiant régulièrement votre chaîne, c’est rapide et pas cher et n’oubliez pas que la neige est seulement de l’eau à l’état solide…
Le vélo sous la neige, c’est juste une question de connaître le matériel adéquat:
http://www.velotaf.com/information/6357/bike-spikes-la-neige-n-est-plus-un-obstacle-
« There is no bad weather, only the wrong gear »
« gear »
/me essaye de comprendre ce qu’un engrenage vient faire là-dedans 😉
en français, çà marche aussi bien, et celà permet d’être mieux compris :
il n’y a pas de mauvais temps, il n’y a que des mauvais équipements
ou,
il n’y a pas de mauvais temps, mais seulement des equipements non adaptés.
Sinon, par rapport au lien de strasbourg,
je rajouterai des info à leurs données :
des équipements à prendre, plus il fait froid (neigeux/venteux/ »grèleux ») :
– gants
– coupe-vent (cape de pluie par ex : protège du vent + de l eau sous ses différentes formes)
– écharpe au cou
puis, si celà se rapproche de 0°
– écharpe au cou + bandeau protège oreille (rugby/tennis) ou bonnet bien adapté à ses oreilles (le crane craint moins le froid que les oreilles).
Si celà passe sous 0°
– bandeau protège-oreille et écharpe mise devant sa boucle/sa bouche+nez, pour rejetter son air dans l écharpe, et inspirer de l air réchauffé.
Face aux fortes pluies, neiges ou grèles, des lunettes (de vue/soleil/ski/natation/ »vélo »/…) sont utiles, aussi.
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Perso, le protège-oreille et l echarpe de cou + protège bouche-nez sont souvent une seule est même écharpe… mais assez longue pour faire 3 tours de ma tête/cou.
ainsi, l’équipement pour le petit froid ou le grand froid reste le même… seulement disposé autrement (et même, parfois, elle se retrouve dans le sac ^^)
Je sais bien qu’il fait souvent froid à Strasbourg, et qu’on ne peut rester tout l’hiver chez soi, mais pour beaucoup d’autres régions la neige est une bonne raison de poser des RTT .
@jean marc , je déconseille les lunettes/masques de ski teintés pour faire du vélo même par grand froid car cela altère considérablement la perception des distances donc assez dangereux au niveau des carrefours et des reflexes déjà bien entamés par le froid
Et pendant ce temps là à Montréal, l’hiver ne se contente pas d’abattre ses blizzards, il tombe aussi des automobilistes déchaînés.
http://blogues.radio-canada.ca/blogue-enquete/2012/12/17/a-bas-les-velos-lhiver
Tiré du lien fourni par Apanivore :
Je reviens à l’incident de vendredi soir dernier. Une fois rendu à l’intersection, le couple à bord de l’auto arrive à la hauteur de Florent [en vélo, lui].
Le passager sort de sa voiture et sans avertissement, assène à Florent quatre coups de poing au visage. Florent tombe par terre sur la tête. Heureusement, il avait un casque. Pour être bien sûr qu’il ait sa leçon, il continue de le frapper. Florent, toujours au sol, essaie de se protéger. Puis, l’homme remonte dans sa voiture conduite par sa conjointe et fuit les lieux.
Résultat : Florent Daudens a deux dents cassées et des contusions sur tout le corps. Il a un œil au beurre noir et une partie du visage tuméfié. Il a été chanceux. Ça aurait pu être bien pire.
Tout ça pour 15 ou 20 secondes [« perdues » par l’automobiliste obligé de suivre le cycliste empruntant une petit rue]. Mais ces 15 et 20 secondes semblent tellement précieuses qu’on voit toute l’année durant des automobilistes mettre la vie d’autrui en danger par toutes sortes de manœuvres.