Pour dix fois le prix d’un vélo classique, vous pouvez vous offrir… un vélo à assistance électrique, dont les ventes sont en plein essor. Sa pratique est-elle au moins bonne pour la santé ? Permettrait-il de faire du sport d’une façon ludique ? « Envoyé spécial » a fait le test.
« Faire du vélo, c’est excellent pour la santé. C’est un des meilleurs efforts qui soient. Pour le système cardiovasculaire, c’est fantastique. Et c’est un sport qu’on peut faire très longtemps, qui n’est pas usant pour les articulations. » Le médecin du sport Jean-Christophe Miniot est intarissable sur les bienfaits de la petite reine. Mais qu’en est-il de sa version électrique? Vendu dix fois plus cher qu’un vélo classique, sa pratique est-elle bonne pour la santé?
Pour faire le test, la journaliste Elvire Berahya-Lazarus a donné rendez-vous au médecin dans un haut lieu parisien du cyclisme: l’hippodrome de Longchamp, dans le bois de Boulogne. Afin d’évaluer les bénéfices santé de son nouveau vélo électrique par rapport à un vélo classique, elle s’est procuré des pédales de coureur professionnel qui mesurent l’intensité de ses efforts et l’affichent sur un écran.
Après un parcours de 3,8 km en vélo électrique, la journaliste a brûlé… 16 calories
La journaliste réalise d’abord le test avec un vélo traditionnel. Au démarrage, le docteur mesure sa fréquence cardiaque: 60 battements par minute. C’est parti pour un parcours de 3,8 kilomètres. Objectif: garder une vitesse de 22 km/heure, l’allure moyenne d’un cycliste. Pas si facile dans les montées… mais l’objectif est tenu. Au retour, le docteur mesure à nouveau le pouls de la cycliste, essoufflée: 120 battements par minute. Grâce aux capteurs dans les pédales, le compteur a calculé les calories brûlées: 72, l’équivalent d’un yaourt… sans sucre.
Puis elle effectue le même parcours sur un vélo électrique. Même avec le niveau d’assistance minimal, il semble avancer presque seul. Le compteur monte à 26 km/heure sans aucun effort: une promenade… Au retour, le docteur Miniot effectue les mêmes mesures: 70 battements par minute pour la fréquence cardiaque, seulement 10 de plus qu’au repos, et 16 calories dépensées, soit cinq fois moins que sur le vélo traditionnel. Peut-on vraiment considérer que c’est du sport? Verdict du médecin: « A mon sens, ce n’est pas du sport. »
Extrait de « Mon cher vélo électrique », un reportage à revoir dans « Envoyé spécial » le 13 octobre 2022.
Ils ont découvert que le vélo est un mode de transport et pas seulement un sport.
J’apporterais une nuance, ce ne sont pas des vélos électriques mais des vélomoteurs, ou cyclomoteurs électriques, ce qui exclu toute notion d’effort. On peut aussi les faire avancer comme on peut pousser sa voiture en panne d’essence!
harcelez la caca-démie et ses vieux demi-déments pour retirer du dico ce foutu acronyme de VAE – conservez juste la « validation des acquis de l’expérience »… – ou encore « vélo électrique » :
dites vélomoteur électrique…
et que les toubibs continuent à prescrire du vélo à leurs patients bagnolards, avant de les voire assistés par un dispositif extractiviste dont prospèrent pas mal d’Etats criminels :
la pandémie mondiale d’obésité et de surpoids, avec ses comorbidités, c’est loin d’être fini et il n’y a aucun espoir de sortir un vaccin contre ça…
Bonjour à tous et toutes,
Afin d’éviter des accidents mortels ou très graves, il serait nécessaire d’avoir un permis de conduire spécifique pour tout véhicule qui peut être mu par un moteur électrique.
Que ce soit une trottinette électrique ou un vélo à assistance électrique dit « VAE » ou tout autre type d’engin à moteurs, tous ne pourraient être conduits que par des gens ayant obtenus un permis de conduire suite à la réussite d’un examen théorique et pratique sur le type de véhicule concerné.
Mais ce n’est pas le cas aujourd’hui et c’est pourquoi je vois encore des gens tous les jours risquer leur vie sur ce type d’engins.
Une autre solution serait d’instaurer la limitation de vitesse à moins de 30 km par heure dans toutes les rues de l’intégralité des agglomérations.
A moins de 30 km par heure, il a été établi qu’il y avait au moins 9 chance sur 10 de s’en sortir vivant.
A votre service.
Danny
Bonjour à tous et toutes,
Afin d’éviter des accidents mortels ou très graves, il serait nécessaire d’avoir un permis de conduire spécifique pour tout véhicule qui peut être mu par un moteur électrique.
Que ce soit une trottinette électrique ou un vélo à assistance électrique dit « VAE » ou tout autre type d’engin à moteurs, tous ne pourraient être conduits que par des gens ayant obtenus un permis de conduire suite à la réussite d’un examen théorique et pratique sur le type de véhicule concerné.
Mais ce n’est pas le cas aujourd’hui et c’est pourquoi je vois encore des gens tous les jours risquer leur vie sur ce type de machine.
Une autre solution serait d’instaurer la limitation de vitesse à moins de 30 km par heure dans toutes les rues de l’intégralité des agglomérations.
En cas de choc à moins de 30 km par heure, il a été établi qu’il y avait au moins 9 chance sur 10 de s’en sortir vivant.
A votre service.
Danny
Chacun fait ce qu’il veut sur un VAE, celui qui veut faire des efforts en fait, celui qui ne veut pas n’en fait pas. Et dans un monde où chacun se mêle de ce qui le regarde, ça marche très bien comme ça.
Pour un regard critique, sur le problème posé ici, et plus généralement sur le fait, tellement évident, que « dans un monde où chacun se mêle de ce qui le regarde, ça marche très bien comme ça » (ah, effectivement, ça crève les yeux) :
https://www.lechappee.org/collections/pour-en-finir-avec/homo-confort
Que répondre au commentaire ci-dessus ? En 1867, Mill écrit : « Ne laissez personne apaiser sa conscience en lui faisant croire qu’il ne peut faire de mal s’il ne participe pas, et ne donne pas son avis. Les hommes méchants n’ont besoin de rien de plus pour parvenir à leur fin, que d’hommes bons qui contemplent sans intervenir. »
Bien avant ça, il y a eu Mandeville et cette même année 1867, Marx a enfin publié son Capital, dans l’indifférence. Le confort déjà.
Je pense que vous ne vous y connaissez pas très bien en VAE. Sachez qu’outre les modèles à moteur-roue tel que vous avez vraisemblablement testé il existe ceux à moteur pédalier bien plus proche du vélo standard cr terme de sensation et de pratique, car à la différence des moteurs-roues (fonctionnant comme des mobylettes), l’assistance dépend de l’effort du cycliste : pour être très assisté, il faut bien appuyer.
Et comme écrit pur un autre commentateur, l’assistance se dose jusqu’à s’en passer si le cycliste le souhaite.
On peut donc ajuster celle-ci selon qu’on se promère, soihaite se dépenser, ou aller au travail.
Bref, c’est un véritable mode de transport polyvalent qui vaut mieux que des sarcasmes.
Parce si en plus d’être anti-voitures vous dénigrez les alternatives, vous risquer de ne convaincre personne.
un VAE c’est un Vélo à Assistance Electrique, l’assistance est là pour aider la personne utilisant le vélo à avancer, pas à avancer à sa place.
Sur un VAE, si vous cesser de pédaler vous n’avancez plus (sauf en descente) comme un vélo non assisté.
Je ne comprends pas ces attaques contre le VAE. c’est pourtant un excellent moyen de se déplacer en l’absence de TC et sans devoir utiliser un véhicule motorisé à 4 roues, en particulier pour se rendre à son travail.
Le plus gros défaut du VAE c’est la limite à 25 km/h, 30 ou 35 km/h (comme aux USA) aurait été bien plus intelligent, parce que c’est la vitesse de circulation des voitures en zone urbaine. En étant à 25 km/h vous gênez les voitures, bus, camions … dont les conducteurs cherchent à vous doubler, au risque de vous envoyez dans le décor, voir de vous faire passez entre les doubles essieux arrières des plus gros véhicules.
Maintenant, si pour vous vélo = sport, c’est différent, mais votre terrain de jeux, sportif, ne sera pas non plus la ville, mais l’extérieur des villes, et dans ce cas, le VAE ne vous serait pas d’une grande utilité, étant limité à 25km/h et plus lourd qu’un vélo de route.
J’ai oublié, un VAE ne vaut pas forcément 10 fois le prix d’un vélo normal.
Il existe même des VAE moins coûteux que des vélos non motorisés.
ex chez Decat : VAE : à partir de 705€
Vélo de route : jusque 2 700€
VTT : jusque 4 250€
Alors, un VAE coûte t il réellement 10 fois plus cher qu’un vélo sans assistance ?
Quel vélo, neuf acheter avec 70,50€ en poche ?
Deuxième article pour dénigrer les VAE sur Carfree et toujours aucune nuance…
Il ne s’agit pas d’un dénigrement systématique .
Si le VAE a son domaine de pertinence ( topographie contraignante, trajet domicile travail de plusieurs dizaine de kilomètres….) ce n’est pas l’engin qui va sauver le monde comme certain semblent penser et qui a peu de pertinence en milieu urbain eu égard aux désagréments causés aux ouvriers des mines de cobalt et à l’environnement pour la fabrication des batteries
https://www.mediapart.fr/studio/portfolios/dans-l-enfer-des-mines-de-cobalt-du-congo-rdc
S’agissant de la vitesse maximale des VAE, heureusement que celle ci est réglementée à 25 km/h ( directive européenne) car c’est déjà une vitesse importante sur des pistes cyclables fréquentées aussi par des cyclistes moins rapides et notamment les enfants.
Pour les cycliste motorisés voulant se déplacer plus rapidement il existe les « speed elec ». Catégorie de véhicule nécessitant une immatriculation et un assurance dédiée.
Et on ne veut surtout pas voir de tels engins sur les aménagements cyclables car le différentiel de vitesses trop important entre les autres cyclistes et source de danger.
Les cris d’orfraie ne manquent pas pour défendre les cyclomoteurs à mal déguisés : voyez ces khmers verts qui n’applaudissent pas cette « mobilité verte », « alternative à l’automobile » ! Qu’ils nous laissent jouir de l’absence de droit ! Vive l’hybris motorisée ! J’ai le droit de faire porter tout le poids de ma paresse sur les autres (bilan carbone, exploitation des terres rares, accidentologie) sans motif médical : puisque ça n’est pas interdit ni réglementé c’est que c’est BIEN. Tout avis contraire nuit à MA liberté de me déplacer sans effort ni me soucier des conséquences de mon choix.