En cas d’accident, le cycliste est une victime privilégiée. La raison? Le cycliste est au milieu des voitures comme « une proie parmi des prédateurs. Et les proies sont plus rapides, plus souples mais plus fragiles aussi! » [1] Lire la suite…
Cet été, c’est à pied ou à vélo et doucement, pour emprunter la grandeur du temps
En ce début du mois de juin, le temps passe à la musarde. Le souffle de l’air est enfin chaud en milieu de journée. Nous entrons dans les jours à coucher dehors. Le même rythme de marche, la même vitesse à vélo qu’il y a deux mois à peine, fait désormais perler l’eau sur les tempes. Le corps prévient en sudation les esprits distraits qui n’auraient pas admiré les frondaisons foisonnantes. Le corps alerte les cerveaux habitués au fouet des frimas: ralentissez, l’été rapplique. Lire la suite…
Le conducteur a raison, le cycliste a tout compris
Maître FULANO était presque arrivé à son cabinet. Arrêté à un feu rouge, il caressa voluptueusement le cuir du volant de son nouveau SUV. Avocat depuis un peu plus de vingt ans, il pouvait se considérer comme un notable parmi ses pairs. Doté d’une bonne clientèle, faisant travailler deux secrétaires, il venait de recruter un collaborateur. Une silhouette furtive en deux roues attira son attention : -Tiens justement le voilà qui débarque au cabinet, et à vélo comme d’habitude. Comment Maître FULANO avait-il embauché ce collaborateur ? Il avait les cheveux en pétard, là où les siens étaient bien peignés, constamment plongé dans un bouquin quand lui était branché sur son portable, toujours à vélo quand lui aimait rouler en grosse cylindrée, le macaron d’avocat collé en évidence sur le pare-brise. Ils étaient tous deux si contraires ! Maître FULANO était un intuitif. Il avait engagé cet escogriffe à deux roues, devinant en lui quelque chose d’important, de fondamental même, qui lui manquait. Lire la suite…
En forêt une nuit avec mon vélo, pour me reconnecter à la terre
Soir d’insomnie. Assis sur le canapé du salon, j’attrape le premier livre à portée de main dans la bibliothèque toute proche. Je commence une lecture presque machinale pour tuer le temps de la nuit. Soudain, je suis saisi par le verbe du livre : « Ô vous tous qui souffrez d’un mal inconnu, qui êtes désemparés et dégréés, (…) fuyez le mensonge des cités, allez vers ces terres incultes qui semblent sortir à peine, fumantes encore, des mains du Créateur, remontez à votre source, et, vous carrant solidement au sein des éléments, tâchez d’y retrouver les linéaments de l’immuable et tranquille Vérité ! (1) » Lire la suite…
Mon vélo, ma liberté !
Petit déjeuner avalé, c’est plus fort que moi. Il faut que je décarre. J’enfourche mon vélo et file vers le chemin de halage qui borde la Vilaine de Rennes à Redon. Je ne sais pas encore jusqu’où je vais aller. Deux ou trois heures à rouler minimum. Lire la suite…
A vélo pour sauver votre désobéissance !
Pourquoi plus de vélo? Pour plus de nature et de santé, moins de carburant et d’embouteillages. Toutes ces raisons sont valables. Mais l’enjeu est plus essentiel : le vélo pour plus de liberté ! Lire la suite…
Cul sur la selle, pensées au ciel (1)
Lundi matin, 8 heures. Une voix presque métallique annonce le prochain arrêt du bus qui m’amène à mon bureau. Je me remémore la journée d’hier : balade en forêt, un faux mouvement en grimpant sur un tas de branchages, et deux heures plus tard sortie des urgences la main droite plâtrée. J’en prends pour trois semaines de transport en commun car le vélo, c’est niet, m’a répondu le médecin urgentiste. Lire la suite…
Le vélo, passeur de justice sociale
Il faisait un froid glacial hier matin en pédalant vers mon bureau. Le thermomètre digital de la pharmacie du quartier affichait -5 °C. Après une demi-heure de trajet, je suis arrivé gelé. J’ai repensé aux SDF qui dorment dehors. Je les ai un tout petit peu rejoins, je les ai un peu mieux compris. Lire la suite…
Quand le code de la route parle d’amour aux cyclistes
Il arrive parfois que le code de la route parle d’amour. L’article R 431-7 du Code de la route (1) énonce que « les conducteurs de cycles à deux roues sans remorque ni side-car ne doivent jamais rouler à plus de deux de front sur la chaussée. » Lire la suite…
Mon vélo m’a remis dans mes bottes d’homme
Suis-je encore homme après une journée entière de bureau passée devant un ordinateur, coupée d’une brève pause déjeuner employée à mâchonner un sandwich les yeux toujours rivés à mon écran ? Cela dépend de l’avant et de l’après. Si l’avant-bureau a été un combiné « maison, voiture, garage-souterrain, bureau, ordinateur » et si l’après-bureau est l’exact inverse, alors c’est sûr, il ne reste pas beaucoup d’humain à la fin du jour. Lire la suite…
Au printemps, enfourchez le cycle de la joie
Mars-avril sont les mois du coup de pompe post-hivernal. Comme chaque année il manque du soleil à la peau, du repos au corps, de la chaleur aux os. Et quand de surcroît le pays a été frappé par des attentats, il manque aussi de la justice au cœur. Cela fait beaucoup à récupérer pour retrouver la joie de l’été. Lire la suite…
En 2016, ne manquez pas d’air: passez du clic au cycle
La vie est une succession de clics. A en oublier parfois ses besoins vitaux. Besoin d’air. Nécessité de passer du clic au cycle. Lire la suite…
Ma psychologue s’appelle Bicyclette
Le petit déjeuner est un moment déterminant. C’est le temps de méditer sur les sagesses qui s’échappent des volutes de fumée du café. C’est le temps de décider de l’humeur de fond de la journée : joyeuse ou soucieuse. Lire la suite…
Cycliste, cet étonnant petit voyageur
Chaque année le festival des Etonnants Voyageurs célèbre à Saint-Malo des aventuriers de l’extraordinaire. Toute l’année, vivent d’étonnants petits voyageurs, aventuriers de l’ordinaire: les cyclistes. Petite ou grande, l’aventure distille un même parfum mêlé de lâcher prise et de liberté. Et si vous y goutiez cette année en prenant votre vélo ? Lire la suite…
A vélo, retrouvez l’aventure au quotidien
« Ce qui rend la vie romanesque et pleine de possibilités ardentes, c’est l’existence de ces grandes limitations naturelles qui nous forcent tous à subir les évènements que nous n’aimons pas et que nous n’attendons pas. » Gilbert Keith Chesterton (1) Lire la suite…