Rarement l’argent public n’aura été aussi disponible pour les groupes privés. Rarement les suppressions d’emploi auront été aussi massives. Le géant américain General Motors, qui a reçu 9,4 milliards depuis la fin 2008, a ouvert, le 12 février, un « guichet de départs volontaires » à destination de ses 62 000 salariés syndiqués, qui bénéficient de prestations sociales solides et dont la direction veut se débarrasser. Quelques jours auparavant, il avait annoncé la suppression de 10 000 emplois de « cols blancs » dans ses usines du monde entier. Bénéficiaires des deniers de l’Etat, Ford et Chrysler prévoient également des réductions d’effectifs. Lire la suite…
