Aménagement de la RD637 en agglomération

Je vous joins ci-dessous, le courrier du Maire de La Mézière aux riverains de la RD 637, où se trouvent mon domicile et La Station-Théâtre. Je reste perplexe face à cette déclaration d’intention qui n’est guère dans les habitudes du maire de cette commune, jusqu’à maintenant plutôt très autophile. L’usage récurrent du terme « sécurité » et l’absence de celui de « facilitation » des déplacements non automobiles, le projet d’une piste sur tout un côté de la chaussée et non sur l’autre côté me posent question.

Est-il possible de soumettre la lecture de ce courrier aux lecteurs de Carfree afin de récolter leurs avis et éventuellement les arguments techniques à développer en cas de mauvaise surprise lors de la réunion publique d’information le 21 Septembre prochain ?

Je tiendrai au courant les lecteurs de l’avancée de ce projet.
Merci d’avance.
Gwenael De Boodt

Le Maire de La Mézière
aux riveraines et riveraines des rues de Rennes et de Saint Malo de La Mézière
Lundi 12 Septembre 2016
Objet: aménagement de la RD637 en agglomération

Madame, Monsieur,

Axe essentiel de la commune et terminant la route du meuble avec le magasin « Meubles Monnier, » cette ancienne route nationale, dans sa partie située en agglomération, est surdimensionnée et inadaptée. L’absence de continuité des trottoirs, la vitesse trop élevée des véhicules créent de l’insécurité pour les cyclistes comme pour les piétons; de la même manière, le croisement des véhicules au carrefour avec la rue de Macéria et la route de Melesse, notamment aux heures de pointe, justifie un aménagement plus adapté.

L’objectif prioritaire pour notre commune est l’amélioration de la sécurité des usagers, particulièrement les cyclistes et les piétons. Une prolongation de la piste cyclable en site propre permettra aux collégiens et aux habitants de rejoindre en toute sécurité le collège Germaine Tillon ou les commerces, la largeur d’emprise de la voie permet en effet d’envisager une liaison cyclable protégée du trafic routier.

De même, pour les piétons, un cheminement accessible et sécurisé, sur tout un côté de la chaussée, améliorera les conditions de desserte des différentes activités, jouxtant la rue de Rennes. Le second objectif, découlant du premier, est de parvenir à apaiser cet axe fréquenté, en incitant les automobilistes à diminuer leur vitesse, grâce à un rétrécissement de la chaussée et à une requalification des abords.

Enfin, le carrefour avec la rue de Macéria constituera un point d’appel visuel pour marquer l’accès au centre-ville, doté d’un giratoire dans une zone de rencontre, où la vitesse sera limitée à 20 km/h.

Je vous invite à une réunion publique d’information de l’avant-projet, en présence du bureau d’études, le mercredi 21 septembre 2016 à 18h30, salle du Conseil en mairie.

Je vous prie d’agréer, Monsieur Madame, l’expression de mes sentiments les plus respectueux.

Gérard Bazin, Maire

11 commentaires sur “Aménagement de la RD637 en agglomération

  1. nature sans voiture - Lyon

    Bah c’est cool de reçevoir une lettre comme ça 🙂

    Pas de piège à priori, mais comme d’habitude il faudra faire attentions aux détails lorsque des arbitrages seront pris:

    1) largeur des bandes cyclables? il faut au minimum 1.5m, mais c’est mieux avec plus.

    2) Diamètre du giratoire Macéria?  pour que la zone de rencontre fonctionne vraiment il faut que le diamètre ne soit pas trop grand (moins de 10m de diametre extérieur) et que les voitures ne puissent pas passer tout droit au travers.

    3) Continuité vélo au niveau des giratoires? pour le petit giratoire les vélos les voitures doivent être ramenées sur la même voie que les vélos (et non l’inverse, question de sécurité justement). pour le grand giratoire les vélos doivent être « sortis » du giratoire sur des pistes qui en font le tour, mais il faut quand meme laisser une possibilité aux vélo de passer avec les voitures. En clair pour le traitement des discontinuités quelque chose comme ici est acceptable

    https://www.google.com/maps/@48.1219168,-1.6400549,3a,75y,246.69h,83.59t/data=!3m6!1e1!3m4!1sKvifQt0KOhqY50F_OGQkWQ!2e0!7i13312!8i6656?hl=fr

    tandis que quelque chose comme ici est une guillotine à vélo (surtout à gauche)

    https://www.google.com/maps/@48.122539,-1.6381624,3a,75y,50.83h,88.82t/data=!3m6!1e1!3m4!1see8vH6Ng7LF6qGo-4XJMGA!2e0!7i13312!8i6656?hl=fr

    -nombre de traversées piétonnes prévues? les traversées doivent avoir un ilot central si possible, mais la bande cyclable ne doit pas disparaitre au droit de l’ilot comme c’est trop souvent le cas.

    De mon expérience, et sans préjuger du cas particulier de la Mezière, les maires sont rarement « autophile ». Il penchent juste du coté ou ils ont l’impression qu’est la majorité, leur sensibilité leur fait juste plus ou moins entendre/ecouter les différents arguments. D’ou l’impression, vu de l’extérieur, qu’ils font parfois des virages à 180°.

  2. Vincent

    > la vitesse trop élevée des véhicules

    On peut aussi installer des radars verbalisants, qui ont largement fait leur preuve.

  3. Alpha

    Pour moi, le piège (s’il y en a un) est dans le giratoire. Le giratoire est avant tout un carrefour conçu pour l’automobile. Alors oui, cela permet de faire ralentir un peu les voitures, mais c’est souvent très dangereux pour les cyclistes, voire pour les piétons, car l’automobiliste arrivant au giratoire fait avant tout attention à regarder les voitures qui circulent dans le giratoire, mais pas les piétons qui cherchent à traverser la chaussée ou les cyclistes.

    Alors un giratoire en zone de rencontre, je n’imagine même pas ce que ça peut donner, car la zone de rencontre est censée être une zone où tous les usagers se partagent l’espace, alors que le giratoire est complètement conçu pour l’automobile (un piéton ne traverse pas un giratoire, il le contourne).

    Donc voilà, pour moi il y a contradiction entre « giratoire » et « zone de rencontre ». Les deux éléments ne sont pas compatibles. Il serait bien plus logique de faire une zone de rencontre avec aménagements sécurisant les traversées piétonnes/cyclistes et carrefour classique à priorité à droite (ce qui existe habituellement dans les zones de rencontre et impose aux automobilistes de ralentir très fortement), avec éventuellement des chicanes ou ralentisseurs pour les automobilistes avant le carrefour / zone de rencontre et une signalisation appropriée, voire un feu tricolore qui passe au rouge quand les automobilistes roulent trop vite (déjà vu dans certaines communes, ça semble fonctionner très bien)…

  4. Axelos

    Bonjour,

    Donc voilà, pour moi il y a contradiction entre « giratoire » et « zone de rencontre ». Les deux éléments ne sont pas compatibles. Il serait bien plus logique de faire une zone de rencontre avec aménagements sécurisant les traversées piétonnes/cyclistes et carrefour classique à priorité à droite

    Je ne suis pas d’accord concernant la logique de proposer des aménagements sécurisants pour les piétons/cyclistes : Le concept principal de la zone de rencontre est de s’affranchir de tout trottoir et passage piéton, ou toutes autres forme de traverser qu’ils soit.

    Le concept de la zone de rencontre est vraiment particulier : Les automobilistes sont autorisés a y circuler au maximum à 20 km/h, mais rien n’exclue qu’ils soient « contraints » d’y circuler à 5 km, puisque la seule interdiction pour les piétons est de ne pas créer une gêne en stationnant sur la voie, et non pas faciliter le passage des automobilistes pour qu’ils atteignent leurs 20 km/h.

    Pour le reste je suis totalement d’accord.

    Il faut donc bien réfléchir à l’impact que peu avoir ce type d’aménagement. Créer une zone de rencontre « factice » qui aura pour effet majeur d’embrouiller les différents usagers sur son véritable but et créer du tort aux véritables zones de rencontres : il vaut mieux s’abstenir d’en créer une …

    Cordialement.

  5. pedibus

    notre zélu a l’air d’avoir connu une sérieuse percolation des thèmes travaillés depuis longtemps par le CERTU/CEREMA  dans sa cervelle : chapeau bas siouplait!

     

    restera peut être à être du côté des zélus le jour de la concertation, en faisant barrage devant les gueulardises que ne manquera d’émettre la communauté de nos amis de la bagnolardise, non…?

    https://www.google.fr/maps/@48.1979311,-1.7330149,3a,75y,172.9h,94.99t/data=!3m6!1e1!3m4!1sR88_2INtmnJqBz9bBnQIFg!2e0!7i13312!8i6656

    les trottoirs engazonnés vers Rennes : chanceux, va…!

    https://www.google.fr/maps/@48.1978942,-1.732886,3a,37.5y,18.44h,76.96t/data=!3m6!1e1!3m4!1srST9A7ywiWqcbt7aYbGWpQ!2e0!7i13312!8i6656

    la berme herbeuse, le fossé et le rappel du contrôle technique automobile : le nirvana pour un piéton droitiste et son caddie ou sa valise à roulettes…!

    quant aux cyclistes j’imagine l’ambiance, avec la vitesse pratiquée habituellement par les pratiquants du culte de la déesse Gnognole…

  6. Thomas

    Bonsoir,

    Même réflexion que les commentaires précédents; attention au giratoire en zone de rencontre. Techniquement, si on suit le code de la route, les piétons qui marcheront dans le giratoire seront donc prioritaires sur les voitures et les vélos qui y circuleront (et qui sont limités à 20km/h maxi)… Mais si le trafic est peu important et que l’aménagement est vraiment fait pour atténuer la vitesse, pourquoi pas. J’imagine peut être un giratoire très petit (attention au trafic poids lourds!), la zone de rencontre entièrement sur un plateau traversant. Par contre, à voir comment insérer les cyclistes de la piste cyclable à la zone de rencontre (et vice versa); à moins de conserver la piste en site propre malgré la zone de rencontre et de prévoir un accès sur l’anneau du giratoire pour ceux qui voudraient prendre une autre direction.

    Pour ce qui est de la piste cyclable d’un seul côté, c’est un choix comme un autre. Les habitations et les rues qui sont de l’autre côté de la RD doivent rester accessibles aux cyclistes. Attention également aux traversées pour cyclistes: c’est plus délicat pour une piste bi-directionnelle que pour des bandes ou des pistes cyclables contiguës à la chaussée et où les cyclistes roulent dans le même sens que les voitures.

    Après, si vous arrivez à avoir des visuels (plans ou esquisses) durant la réunion publique, ça nous permettrait d’en savoir un peu plus (notamment sur le giratoire, mais aussi de quel côté ils comptent mettre la piste cyclable, comment ils vont traiter les intersection, etc.).

  7. Gwen

    À la lecture de l’article, j’ai l’impression de voir des demi-mesures et des confusions, je m’explique :

    – une piste cyclable, donc sur chaussée séparée, alors que l’on souhaite réduire la vitesse de circulation. C’est contradictoire, si la vitesse motorisée est réduite, il n’y a aucune raison de faire une piste, qui, au contraire, laissera la route aux motorisés qui y feront la course, jusqu’à l’accident.

    – une zone de rencontre dans un endroit qui n’en a pas forcément besoin. Une fois de plus, la zone de rencontre est considérée comme une « zone 20 », donc une zone à vitesse limitée, alors que ça n’a rien à voir.
    Le concept de zone de rencontre est hérité des shared spaces (bien qu’il soit un peu différent) aux aménagements bien spécifiques, la vitesse maximale de 20 km/h n’est qu’une conséquence de l’aménagement.
    Je prédis (à mes risques et périls) que cette zone verra toujours des motorisés prioritaires à bien plus que 20 km/h, faute de piétons suffisamment fous pour s’aventurer en terrain hostile.
    Dans le même genre, on voit encore des « zones 30 » parsemées de passages piétons, de stop et de cédez-le-passage alors qu’ils devraient y être l’exception.

    – je crois que pour apaiser une telle situation, il faudrait mieux conserver une limitation à 50 hors hyper-centre, vitesse garantie par l’utilisation d’écluses avec bypass vélo, éventuellement quelques ralentisseurs, zones de ralentissement qui permettent d’aborder le centre-ville en zone 30 sans marquage au sol (pavés de couleur) avec éventuellement un giratoire de petite taille. La zone de rencontre est à réserver aux zones d’activité commerciale sans circulation de transit.
    En règle générale, supprimer les passages pour piétons pour bien signifier que dans cette ville, les gens sont prioritaires et peuvent traverser où ils veulent et quand ils veulent.
    Réduire la largeur de la chaussée, augmenter celle des trottoirs et multiplier les bateaux pour les handicapés.

    Enfin, observer les effets des aménagements avec la location de radars pédagogiques et en tirer des conclusions sur les suites à donner.

  8. Gwenael

    Des nouvelles :

    Les élus ne doivent pas très bien savoir de quoi ils parlent. Le Maire, son adjoint à la voirie et le représentant du bureau d’étude nous ont finalement montré un projet, photos et plans très détaillés à l’appui, qui mettra en oeuvre un enchaînement de ronds points sur plateaux surélevés, avec vitesse limitée à 50 entre ces ronds points et à 30 sur ces plateaux. Une piste cyclable + piétons d’un seul côté de la route, avec angles à 90° et priorité à la circulation sur la chaussée aux croisements. Potelets prévus… Et panneaux d’obligation d’emprunter la piste. Nous y gagnerons tout de même quelques passages piétons (il n’y en a aucun sur cette route).

    Le courrier a du être rédigé pour mettre les « énervés » tel que moi dans de bonnes dispositions d’esprit et désamorçer nos réactions à la découverte d’un projet complètement contradictoire avec ce qui était annoncé dans le courrier.

    La sécurité a prévalu dans les questions posées par le public et c’est au non de cette même sécurité que les élus/bureau d’étude ont justifié les obstacles, les contournements et les cédez le passage des piétons et des cyclistes.

    AUcune nouvelle consultation de la population n’est envisagée d’ici la première tranche de travaux qui devrait démarrer au second semestre 2017. Les plans n’ont pas été mis à disposition du public sur le site de la Mairie comme demandé…

    Il faudra donc continuer de se battre au quotidien sur la route, faire traverser nos enfants (aux passages piétons et non plus où l’on voudra) en les accompagnant à chacun de leurs déplacements.

    Il est possible que la limitation à 50 km/h, déjà existante, soit plus effective que maintenant grâce aux ronds-points. Mais le suréquipement routier risque fort d’entraîner un effet pervers qui conduira (à folle allure) l’automobiliste à penser que tout a été prévu pour qu’il n’écrase ni piéton, ni cycliste, ni même enfant surgissant insouciant d’un trottoir sur le passage piéton et qui tiendra son esprit endormi dans la confiance que la signalisation au sol et sur panneaux tiendra tout homuncule à distance de son pare-choc.

     

  9. Axelos

     
    Coucou,
     
    J’ai reçu un courriel indiquant ta réponse, pratique.
     
    J’ignore ce qu’il en est réellement de cet aménagement, mais d’après ce que tu as écris, peut-être quelques pistes à suivre, en s’appuyant sur les obligations légales en termes d’aménagement :
     

     
    – les priorités d’aménagement cyclable face aux aménagements pour automobiles, surtout si cet aménagement est obligatoire : http://derailleurscaen.net/2011/06/15/circuler-a-velo-autour-des-grands-giratoires/
     

     
    – les potelets : si le cheminement piéton et vélo est partagé, alors il doit y avoir un cheminement au niveau des obstacles de 1,4 mètres de largeur minimum pour les PMR
    https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006259922&cidTexte=LEGITEXT000006055384&dateTexte=20121121
     

     
    Puisqu’il s’agit d’obligation légale, tu peux envoyer un dossier à la préfecture en cas de nos respects.
     

  10. Thomas

    Bonjour,

     

    Le plan avant projet est disponible sur cette page: http://www.lameziere.com/actualite/amenagement-de-rd637-agglomeration/

     

    Voici quelques remarques:

     

    – Il sera peut être difficile pour les cyclistes de sortir de la piste cyclable (juste au dessus de la coupe AA’) s’il y a beaucoup de circulation malgré le plateau traversant.

     

    – Attention à l’arrêt de bus; l’abri semble être positionné sur la piste. Logiquement, la piste cyclable devrait avoir une largeur constante et rester derrière l’arrêt de bus.

     

    – Pour le giratoire, je ne connais pas les habitudes des automobilistes par chez vous, mais s’ils ne sont pas trop bourrins ça devrait être suffisant pour les faire ralentir. Concernant la priorité des cyclistes au niveau de la traversée au niveau de la rue Macéria, aux yeux des Elus, un giratoire sert à fluidifier le trafic. Si tu rends la piste prioritaire, les voitures vont devoir s’arrêter pour laisser passer les vélos et elles vont bloquer le giratoire (ils n’ont pas encore compris qu’un automobiliste qui se met au vélo fluidifie le trafic, et qu’en faisant s’arrêter les cyclistes à chaque croisement on conforte l’automobiliste dans sa position de toute puissance. Pardon, je m’égare).

    Puisqu’ils veulent jouer la carte de la sécurité, voici mon point de vu: un cycliste circule sur la piste cyclable et arrive pour traverser la rue Macéria. Il a un cédez le passage, donc il regarde des 4 cotés en arrivant (les 3 voies entrantes sur le giratoire et la rue Macéria). Il y a une voiture dans le giratoire; elle a clairement manifester son intension de rester sur l’anneau du giratoire en ne mettant pas son clignotant pour en sortir. Le cycliste s’engage alors, mais la voiture prend la rue Macéria sans clignotant et c’est l’accident. Et en plus, pour les assurances c’est un refus de priorité de la part du cycliste.

    2ème solution: la piste cyclable est prioritaire, il y a un panneau cédez le passage pour les automobilistes avec le marquage au sol qui va avec. Le cycliste roule sur sa voie tout du long. L’automobiliste aborde le croisement en étant pas prioritaire et regarde des 2 côtés si un cycliste arrive.

    Un traitement différent de la piste cyclable peut être fait pour la différencier du trottoir (béton d’une autre couleur par exemple); si la piste est prioritaire sur les voitures, la traversée pourrait être traitée de la même manière.

    PS: d’après le site de la ville, ce giratoire sera en zone 20.

     

    – Sur le tronçon au sud du giratoire, les accès riverains sont en enrobés noirs; une fois de plus, l’automobiliste a l’impression d’être sur sa route et d’être tout puissant. D’après le code de la route, on est JAMAIS prioritaire lorsque l’on rentre ou sort d’une propriété privée.

     

    – Sur ce même tronçon, attention à la largeur de piste où des potelets pourraient être installés pour empêcher les voitures de stationner sur la piste cyclable (là où la piste est contigu à la chaussée).

     

    – Prévoir un bateau pour les cyclistes qui viendraient ou qui voudraient aller rue du Tram.

     

    – Rue Eric Tabarly, la piste cyclable subie une cure d’amaigrissement sur un point sensible: croisement et virage. Une solution est possible pour que la piste cyclable garde sa largeur et prenne en compte la giration des vélos.

     

    – Pour le déplacement des chicanes bois au niveau du giratoire d’Intermarché, suivre les recommandations du Certu: 3m entre chicanes, 1.40m minimum de largeur de passage libre, et rien à moins de 5m d’une traversée.

     

    (liste non exhaustive 😉 )

     

    PS: Veuillez excuser la syntaxe et l’orthographe aléatoire, surtout sur la fin, mais il se fait tard. Tiens nous au courant de l’avancée du projet!

  11. Axelos

    Il y a une voiture dans le giratoire; elle a clairement manifester son intension de rester sur l’anneau du giratoire en ne mettant pas son clignotant pour en sortir. Le cycliste s’engage alors, mais la voiture prend la rue Macéria sans clignotant et c’est l’accident. Et en plus, pour les assurances c’est un refus de priorité de la part du cycliste.

    Non. Car le cycliste cède uniquement le passage à la voie (ou les voies) de circulation qui lui est adjacente. Le véhicule qui se trouve dans le carrefour giratoire, effectuera un changement de directement lorsqu’il sortira du carrefour. Du moment qu’il n’est pas sorti, le cycliste n’a pas a cédez-le-passage.

    Donc en cas de collision, l’automobiliste devra prouver qu’il est déjà sorti du carrefour lorsque le cycliste se sera engagé, et sur le plan il y a visiblement une quinzaine de mètres séparant les deux, ça risque d’être difficile.

    Si vraiment il le prouve, de toutes façons ce ne sera toujours pas le cycliste en tort mais l’aménageur, car dans ce type de configuration il est obligatoire de donner la priorité aux cycles.

    Pour le reste je suis d’accord, d’ailleurs ça fait plaisir de voir que d’autres savent qu’il est conseillé d’avoir 3 mètres entre les barrières constituantes les chicanes, la ville ou je vis, si on atteint les 1,5 mètre c’est déjà un miracle …

Les commentaires sont clos.