Oui au saccage de la planète et à la violence routière!

Du 20 au 26 janvier 2020 aura lieu la première étape du championnat du monde de rallye automobile (WRC), le rallye Monte-Carlo.

Non-sens écologique et financier, cet événement va une nouvelle fois apporter son lot d’excès et de démesure: pollution de l’air, pollution sonore, promotion des comportements routiers irresponsables, incitation aux pratiques polluantes, dépenses d’argent public inconsidérées, dégradations,…

Pourtant, l’urgence est là, les associations environnementalistes, le GIEC donnent l’alerte quotidiennement. Avec de tels constats, comment accepter l’organisation de manifestations aussi excessives et démesurées que le Rallye de Monte-Carlo ?

C’est pour cela que nous nous permettons de vous inviter à cette « belle » manifestation…

Petition en ligne:
https://www.change.org/p/prince-albert-de-monaco-stop-rallye-monte-carlo

5 commentaires sur “Oui au saccage de la planète et à la violence routière!

  1. vince

    Le problème on le voit avec l’Australie, ce sont les animaux et les végétaux qui trinquent les premiers. On se débarrasserait du coupable je ne dis pas mais là…

    Nudge : on devrait dessiner des koalas et des hérissons morts sur les routes ?

  2. Zaph

    A l’heure ou les ravages de la non prise en compte de la nature dans notre mode de vie sont visibles par tous, je ne comprends pas que ce genre de manifestation ne soit pas interdite.

    Dans ma région , chaque été c’est la même chose, il y a très peu de week end ou un rallye automobile ne soit pas organisé.

    Rallye du Trièves, de la Matheysine, du Mont Blanc…….se succèdent avec la complicité des préfectures, départements et mairies.

    Comment faire comprendre au public qu’il faut réduire l’usage de la voiture si celle ci est glorifiée en permanence?  Nos jeunes sont plus sensibilisé à l’environnement mais ces manifestations  » sportives » ( où est le sport dans cette compétition?)  adresse  un message contradictoire. Sans parler du mauvais exemple que donnent de tels spectacles aux automobilistes.

    comment faire pour faire  cesser cette ineptie ?

  3. ikook

    Dans mon coin, on a droit à un festival de Harley en juillet et en en pleine canicule. J’ai écrit au maire pour lui demander si il n’y avait pas comme une incohérence à l’heure où la planète chauffe et que le pétrole s’épuise de continuer à financer ces conneries. Mais la réponse a été:
    – ca ne dure que 3 jours
    – l’organisation est éco-resposable par un label (à la con mais bon….)
    – c’est bon pour le tourisme.
    j’ai ré-écrit pour dénoncer ces arguments mais plus de réponses.

    De même, devant les pbs à avoir un vélo dans un train pour faire de l’éco-tourisme, j’avais téléphoné à la région pour savoir si finalement un service si pourri était bien pour eux. On m’a dit « écrivez à monsieur machin ». J’ai donc écrit mais aucune réponse.

    cvet été, on aura donc droit à encore un festival de harley et toujours pas plus de places pour les vélos dans les trains. MORALITE? Une harley est plus intéressante qu’un vélo pour nos décideurs.

  4. PINGUET

    Et dire qu’il est quasi impossible maintenant d’organiser une course cycliste d’amateurs comme j’en connaissait encore il y a une trentaine…
    Même les rallyes cyclotouristes,bien paisibles au demeurant,sont en voie de régression du fait des non autorisations des préfectures dans certaines régions !
    Il faut laisser la place aux empoisonneurs à qui font de la route leur propriété !
    Merci les écolos ,merci Môssieur Hulot;vous avez bien fait de prendre vos vacances,vous nous avez si bien trompés !

  5. Stevens

    Mais C’est normal que personne n’osera encourager autre chose que la débilité bagnolistique sous toutes ses formes. Il faut se rendre à l’évidence que c’est une sacrée pompe à fric. Chez nous en Suisse, le secteur automobile rapporte autant que les banques.

    Rouler à vélo, c’est bien sympa…mais ça ne rapporte rien. Aucune industrie, aucun état, ou particulier ne s’enrichit lorsque des humains roulent à vélo ou se déplacent à pieds. Il n’y a que leurs adeptes qui en tirent un bénéfice, en réduisant leurs dépenses pour se déplacer, sans compter le bénéfice en terme de santé. En restant en bonne santé, les cycliste et piétons ont, de plus, l’outrecuidance de priver l’industrie pharmaceutique de revenus auxquels elle pourrait prétendre.

    Il est normal qu’un brave automobiliste, qui consomme du pétrole, qui achète une belle auto pour aller au fast food, qui paie des taxes, parkings, péages, sera bien mieux considéré qu’un cycliste, qui échappera à toutes ces dépenses.

    Toujours en Suisse, chaque année on compte plus de 5’000 décès causés par la pollution du trafic routier. Avant que ces gens ne décèdent, ils étaient malades. Ceci a offert des gains financiers importants à toute la filière de la santé. Si on ajoute les soins à donner aux divers traumatisés à la suite des accidents de la route, les automobilistes participent indirectement à l’essor du secteur de la santé.

    En fait, pour les automobilistes l’utilisation de leur véhicule devient toujours plus contraignante en terme de prix et de difficultés à se déplacer au vu de la saturation des routes par un trafic en régulière augmentation. Pour empêcher tout raisonnement pragmatique sur ces inconvénients il est important d’entretenir ce mythe de vitesse et de puissance. Les intérêts économiques direct et indirects sont décidément trop importants.

    Une prise de conscience globale serait néfaste au business.

     

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