En 2012, on avait parlé de l’île de Bréhat sans voitures. Aujourd’hui, le journal télévisé de 13 heures sur France 2 fait un reportage sur Bréhat, « l’île aux fleurs et sans voitures. »
L’île de Bréhat, en Bretagne, compte 350 habitants à l’année. On ne s’y déplace qu’à pieds ou à vélo. Elle est surnommée l’île aux fleurs.
À quelques kilomètres du continent, Bréhat (Côtes-d’Armor) est un petit bout de terre qui offre un dépaysement immédiat. Un médecin généraliste y parcourt, chaque jour, 30 à 40 kilomètres à vélo pour rejoindre ses patients. Avant son arrivée sur l’île de Bréhat, le médecin généraliste faisait 1000 kilomètres par semaine en voiture…
Même sans véhicule, c’est un médecin sur qui on peut compter, y compris en pleine nuit et en plein hiver. « C’est une chance extraordinaire, » souffle un patient. En effet, les routes sont trop étroites pour les véhicules, et il n’y a pas de ramassage scolaire. Quand approche l’heure de l’école, chacun s’adapte.
Sans voitures
Le ravitaillement des 350 habitants de l’île de Bréhat est assuré par des barges. Des tonnes de matériels et de denrées sont déchargées. De la farine, des ardoises, du bois… Ces fournisseurs sont les seuls à pouvoir circuler, avec des tracteurs, dans les rues étroites du village. Mais quand la mer est trop démontée, les livraisons doivent être reportées.
Photo: Possibilité d’une île, Babylone-Patrice Robin
Un reportage à regarder sur le site de France Télévisions
Îles sans voitures
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Oui, Bréhat c’est très joli. Le problème c’est qu’à force d’en parler partout, il y a de plus en plus de touristes qui y vont et, comme l’île n’est pas extensible, ça finit par être compliqué à gérer.
En plus, ça rend l’expérience franchement moins sympathique, pas seulement pour les habitants mais aussi pour les touristes.
Les élus de Bréhat le résumait ainsi : « on vend au gens un bout de terre isolé, plein de charme et un peu désert et ils se retrouvent comme dans un centre commercial le samedi après-midi »
Du coup, ils sont même en train de réfléchir à mettre en place une sorte de « quota » pour limiter le nombre de personnes présentes simultanément sur l’île.
A part ça les zones piétonnes sont sensées provoquer la mort des commerces… On ne voit jamais autant de monde que dans les rues piétonnes.
A l’instar de Bréhat il serait bon que les zones piétonnes sortent des hyper-centres ville et il faut réinventer « la campagne piétonne ».
en effet, la phase d’aménagement urbain suivant celle consistant à piétonniser l’hypercentre devrait être celle qui tâche de reconstituer rapidement le commerce de proximité, disparu ou moribond, dans le péricentre, avant de piétonniser également…
hélas la première phase n’est toujours pas achevée ou est bien peu avancée dans la plupart des villes françaises… :
à l’époque de Ste-Gnognole le type de processions pratiqué c’est toujours celui incarcéré dans sa tôle, avec le cul des véhicules en guise d’encensoir…
Comment fait on pour parcourir 30 à 40 km par jour dans une île de 3 km2 ?
pour répondre à Bernard : comment un bus urbain fait-il pour rouler toute la journée et faire 100 km par jour sur une seule ligne qui en fait 5 d’un a bout à l’autre ?
réfléchie, réfléchie…
5m aller, 5 Km retour, soit 10 bornes, il faut dix fois l’ A/R de la ligne dans la journée, il a fait ses 100 bornes.
c’est cadeau…