A l’occasion de Velo-city, le congrès mondial du vélo, à Nantes, les Départements & Régions cyclables publient la carte actualisée du schéma national des véloroutes et voies vertes (SN3V) et son état d’avancement. Véritable outil d’aide à la décision à destination des aménageurs, décideurs et acteurs engagés pour le développement des véloroutes et voies vertes, cette carte donne une vue nationale, apporte un éclairage sur les schémas régionaux véloroutes et voies vertes et met en perspective 18 grands itinéraires européens et nationaux.
Avancement national
En 2015, le SN3V français est réalisé à 55% : sur les 21 000 km inscrits, 11 000 km sont aujourd’hui en place. Depuis 2010, ce sont donc plus de 4 800 km de véloroutes et voies vertes qui ont été aménagés ! Mais de tous les itinéraires français, ceux du schéma européen, EuroVelo, progressent le plus vite. Ces derniers sont en effet passés de 25% de réalisation en 2010 à 71% en 2015. « Ces chiffres témoignent de l’implication forte des collectivités maitres d’ouvrage pour les véloroutes et voies vertes en France qu’elles aménagent parce qu’elles les considèrent comme un investissement public rentable, » explique Françoise Van Hecke, Présidente des Départements & Régions cyclables. « Les DRC se réjouissent de ces chiffres encourageants qui viennent confirmer tout l’intérêt de ces itinéraires. Les DRC stimulent et accompagnent le développement de ces itinéraires dans le cadre de leur mission de Centre national de coordination pour EuroVelo notamment. »
Schémas régionaux
Des itinéraires d’intérêt régional peuvent compléter les itinéraires du SN3V et sont précisés dans les schémas régionaux des véloroutes et voies vertes (SR3V). Les SR3V ajoutent 9 000 km d’itinéraires aux 21 000 km du SN3V. Cette publication 2015 propose un aperçu des 22 Régions dotées d’un SR3V ou traversées par des itinéraires nationaux. Cette vue d’ensemble des schémas régionaux sera utile pour organiser la poursuite des travaux sur les véloroutes et voies vertes des territoires, notamment après la fusion de certaines Régions prévue pour janvier 2016.
Observatoire national des véloroutes et voies vertes
Issues de l’Observatoire national des véloroutes et voies vertes (ON3V), les données de cette carte sont issues des informations SIG récoltées auprès des collectivités. Cette publication fait suite aux atlas des véloroutes et voies vertes publiés en 2007 et 2010 par les DRC. L’ON3V et ces parutions sont portés depuis 2007 par les Départements & Régions cyclables en partenariat avec la Coordination interministérielle pour le développement de l’usage du vélo. Par ailleurs, toutes les données sont également visualisables par la biais d’une cartographie interactive qui permet de superposer les véloroutes et voies vertes sur un fond de plan au 1/25.000.
Source: https://www.velo-territoires.org/ressources/categorie/publication-reference/
Comme d’habitude, il faut une grande patience pour que ces vélo routes se réalisent !
Mais bon, ça finit par se faire. Quant aux pistes cyclables en milieu urbain, alors là… Je serai mort quand il y en aura un peu partout.
@alfred je ne sais pas ni votre âge ni votre lieu d’habitation mais vous êtes pessimiste! Ayant la chance d’habiter à proximité de la flandre vous pouvez y emménager pour voir à quoi ressemble des villes cyclables 🙂
Pour ce qui est des véloroutes et voies vertes c’est vrai que ça avance bien trop doucement. Dans le nord y faut avouer que le long des canaux et rivières c’est quand même bien aménagé. Après voilà passer la frontière entre Belgique flamande et france y a toujours une espèce de choc de civilisation presque…
abil59 > Après voilà passé la frontière entre Belgique flamande et france, y a toujours une espèce de choc de civilisation presque…
Encore plus étonnant : la différence en Belgique entre Wallonie et Flandres.
http://www.openstreetmap.org/#map=8/50.583/4.633&layers=C
Oui Alfred, les agglomérations les plus importantes pourraient « ouvrir la voie » en mettant en place un réseau d’une bonne dizaine de pistes cyclables continues, protégées et prioritaires (!) rayonnant autour de leur centre, histoire de sortir leur PDU du stade performatif en termes cyclables, en incitant les périurbains à lâcher leurs habitudes motorisées en se rabattant dessus… et ça donnerait peut être du courage aux départements et aux régions pour les relier entre elles.
Le tout avec de l’écotourisme bien aménagé pour attirer les Européens nordiques – les associations du bord de Loire par exemple savent depuis quelques années maintenant que les dépenses locales d’un touriste cycliste sont plus élevées que son homologue motorisé… – et faire en sorte qu’ils fassent école auprès des habitants…
@ vincent : tout à fait. Des villes de tailles équivalentes comme Kortrijk et Tournai (Doornik :)) n’ont rien à voir!