On sait que quelque chose a changé en matière de mobilité quand on commence à trouver dans la presse des faits divers où les protagonistes sont uniquement à pied, à vélo et en trottinette…
Cet été à Bruxelles en Belgique un couple de personnes âgées se déplaçait à pied lorsqu’ils ont été agressés par une bande de voleurs à vélo.
Quatre jeunes individus effectuaient des rondes sur des vélos électriques partagés de la marque Jump, à deux sur chaque vélo. Alors que le couple observait un des vélos, un autre vélo est arrivé par l’arrière et son passager a empoigné la chaînette de la personne âgée. Les voleurs ont ensuite fui à toute vitesse sur les vélos Jump.
Un homme qui passait par là a tenté de rattraper les voleurs en trottinette, mais sans succès… sa trottinette n’était peut-être pas électrique?
Cela reste un fait divers, mais cela dit quelque chose d’intéressant sur l’évolution des mobilités dans nos villes depuis une dizaine d’années.
Par ailleurs, on trouve aussi dans la presse de plus en plus de voleurs qui s’enfuient en trottinette électrique partagée, mais qui se font prendre ensuite car ces trottinettes ont des gps qui les tracent et la police peut récupérer les informations si nécessaire…
Autre phénomène signe du changement :
Les Bikestormz londoniennes et ses « tricks » à vélo qui commencent à fleurir dans nos villes françaises, quand les jeunes de banlieue prennent d’assaut les centre-ville en slalomant entre les cages métalliques sur leur roue arrière.
Là où autrefois les Blousons Noires arrivaient en ville sur une Mobylette, puis les Jacky Tuning et autres motards en colère sur leurs engins vrombissant.
Un voleur a besoin d’un véhicule qui lui garantit d’agir avec discrétion : le vélo ou la trottinette électriques sont à ce titre idéaux, car bougeant sans bruit et ne sont pas immatriculés.
Problème : les petits véhicules électriques en libre-service sont géolocalisés. Ça fait un peu histoire belge.