Le nombre de décès imputables à la pollution de l’air est à la fois mal connu et probablement très largement sous-estimé. Les résultats d’une nouvelle étude internationale révisent fortement à la hausse le nombre de morts chaque année lié à la pollution de l’air.
Dans le cadre d’une étude inédite parue le mardi 9 février 2021 dans la revue scientifique Environmental Research, des chercheurs en santé environnementale de l’université Harvard (Etats-Unis), en collaboration avec leurs collègues britanniques des universités de Birmingham, Leicester et Londres, ont cherché à mesurer la mortalité due aux particules fines (PM2,5, de diamètre inférieur à 2,5 micromètres) issues de la combustion des énergies fossiles (charbon, pétrole et diesel principalement). Leurs résultats sont alarmants.
Selon le journal Le Monde, en France, près de 100.000 décès prématurés (97.242) seraient attribués chaque année à la pollution de l’air extérieur liée aux énergies fossiles. Soit 17,3 % de l’ensemble des décès. Un bilan en hausse de près de 45 % par rapport à la dernière estimation: une étude publiée en mars 2019 dans l’European Heart Journal, la revue médicale de la Société européenne de cardiologie, évaluait à 67 000 le nombre de décès liés à la pollution de l’air, toutes sources confondues. 97 242 morts, c’est aussi plus du double du chiffre officiel de 48.000 décès retenu depuis 2016 par Santé publique France et repris dans toutes les communications institutionnelles pour alerter des dangers de l’exposition à un air dégradé.
Le nouveau chiffre à prendre en compte quand on parle de pollution de l’air en France est donc désormais d’environ 100.000 morts par an, soit deux fois plus que les estimations habituelles et/ou officielles. En France, cette pollution de l’air est principalement liée aux émissions de particules des voitures et à la combustion du fioul.
Et le même différentiel se retrouve à l’échelle de la planète. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) se réfère toujours à 4,2 millions de décès imputables à la pollution de l’air extérieur, sur la base de l’année 2016. Les chercheurs de Harvard arrivent eux à un total de 8,7 millions de morts prématurées sur la base de l’année 2018. Soit un décès sur cinq dans le monde.
Et le pire, c’est que cette nouvelle étude ne prend même pas en compte le chauffage au bois lui aussi toxique pour la santé. De quoi revoir de nouveau à la hausse le bilan de la pollution de l’air dans une prochaine publication…
…on pourrait sans doute présenter autrement les choses, en parlant de la contribution de la bagnole à la mortalité à hauteur de plusieurs centaines de milliers de disparitions prématurées annuelles en France, de façon corrélative, sans que la liste suivante soit hiérarchisée d’avance tant les causes sont intriquées :
insuffisance de l’activité physique ;
surpoids et obésité ;
pollution de l’air ;
psychopathologies liées à l’environnement ;
pathologies cardio-vasculaires ;
cancers…
100 000 morts par an en France par la pollution de l’air, donc beaucoup plus que les décès par la COVID 19, mais on en parle beaucoup moins !
Pourquoi ?
On continue à promouvoir la bagnole, plus grosse, plus lourde plus « écolo » électrique ou hybride (mais poids augmenté de sorte que bientôt il faudra un permis spécial pour SUV électriques qui tendraient vite à dépasser 2t5 !)
Les pneus tuent les saumons (entre autres) https://leblob.fr/videos/les-pneus-de-voiture-responsables-de-la-mort-des-saumons
Et les voitures remplacent les remonte-pentes à Courchevel… Les utilisateurs, un peu gênés, reconnaissent que ce n’est pas bien, mais bon , c’est les vacances, on va pas se priver de ski… etc.
Désolant.
Franchement, on a ce qu’on mérite non ?
Bonjour à tous et toutes,
Certainement, les morts prématurés liés à la pollution de l’air seraient moins nombreux si les automobilistes savaient qu’ils respirent et s’empoisonnent à leur volant par des gaz d’échappement provenant généralement de l’automobile qui est devant eux, surtout dans un embouteillage.
Mais comme ils n’ont pas les pieds sur terre assis à leur volant surtout quand ils roulent ou essaient de rouler, ils n’ont pas l’air de s’en rendre vraiment compte.
Surtout que l’industrie automobile s’est ingenié à ne pas leur faire sentir ou voir qu’ils respirent des gaz d’échappement avec des filtres à l’intérieur des habitacles, par exemple, aidé pour cela par des politiques et des pouvoirs publics.
Pourtant Greenpeace a fait constater la présence d’oxyde d’azote dans l’habitacle de véhicules.
Cet oxyde d’azote est un gaz d’échappement toxique qui ne peut, au niveau de la rue que venir d’un pot d’échappement ou de pots d’échappement de véhicules à moteur thermique.
A votre service
Danny Zone 30
En effet, la liaison de 2 molecules d’azote N2, azote N2 présent à environ 21% dans l’air pur ne peut être dissociée que lors d’une combustion d’un carburant à plus de 1000 degrés.
C’est une température qui peut être atteinte par la combustion du carburant d’automobile dans un cylindre d’automobile qui sert à la combustion du carburant (moteur diesel) ou à l’explosion des vapeurs du carburant d’automobile (moteur à essence).
Quand cette rupture de la liaison de la molecule d’azote est produite, lors de cette combustion ou explosion, elle se lie avec une molécule d’oxygène pour former du NO2, appelé dioxyde d’azote, selon un principe dit « d’oxydorėduction. »
Ce même oxyde d’azote qui sort de pots d’échappement et qui peut se retrouver dans l’habitacle d’automobiles comme l’a fait constaté Greenpeace ou qu’il a constaté lui-même.
Ce même dioxyde d’azote peut se retrouver dans des poumons d’un conducteur et former avec l’eau presente dans ces poumons de l’acide nitrique de formule HNO3 très corrosif qui ronge des tissus de ces poumons et peut entraîner leur destruction et la mort.
C’est pourquoi je ne suis pas étonné de toutes ces mortalités prématurées.
A votre service.
Danny Zone 30
ah mon vieux Letard… !
savais-tu que le bagnolard était l’un des seuls animaux – mais pas comme le blaireau, enfumé dans son terrier… – à respecter le code de l’environnement français… ?
écoute donc ça… :
« Le principe pollueur-payeur, selon lequel les frais résultant des mesures de prévention, de réduction de la pollution et de lutte contre celle-ci doivent être supportés par le pollueur «
C’est dans le II 3 du L 110-1 :
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000038845984/
bon d’accord, on adapte un peu : on remplace « les frais » par « paiera de sa santé »…
BOAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA