Les voitures du futur seront des voitures propres

Sur le site Carfree France, on ne se contente pas d’être critique vis-à-vis de la société de l’automobile et de ses innombrables nuisances, on propose également des solutions d’avenir et on souhaite dès à présent préparer le futur de l’automobile, un futur propre et sans pollution. Nous vous présentons donc en avant-première quelques exemples de voitures du futur adaptées à tous les besoins de mobilité. Lire la suite…

L’impossible voiture propre

L’automobile en France, c’est comme la croissance : tout est bon pour éviter de la remettre en cause. Comme la croissance, industriels et médias dominants à leur service s’évertuent à la maquiller en « verte », « propre » ou « durable » pour mieux nous faire oublier une cruelle réalité : épiphénomène spatial et temporel, la civilisation de l’automobile est insoutenable. Nicholas Georgescu-Roegen affirmait : « Chaque fois que nous produisons une voiture, nous le faisons au prix d’une baisse du nombre de vies à venir ». Néanmoins, si la voiture propre n’existe pas, la voiture « moins sale » si. Elle est extrêmement simple à mettre à place tout de suite et à grande échelle. Il suffit de limiter la cylindrée des automobiles. Une mesure politique évidente que se refuse à mettre en place actuellement notre société. A la place, les journalistes des médias dominants s’émerveillent devant des 4×4 et des voitures de sport équipées de moteurs hybrides et donc renommées « voitures propres » [sic]. Néanmoins, limiter la cylindré des automobiles ne doit pas avoir pour effet pervers de rendre plus pérenne la civilisation de l’automobile. L’objectif doit bien être de s’affranchir de cet objet et du modèle de civilisation qui lui est lié. Jean-Marc Jancovici affirme avec raison face à la question « Qu’est-ce qu’une voiture propre ? » « C’est pas plus de 50 millions d’unités sur la planète ». Autant dire pour nous les ambulances et les camions de pompiers. Lire la suite…

La fin de la bulle automobile

Selon Joseph Stiglitz, Prix Nobel d’économie, « une bulle est un état du marché dans lequel la seule raison pour laquelle le prix est élevé aujourd’hui est que les investisseurs pensent que le prix de vente sera encore plus élevé demain, alors que les facteurs fondamentaux ne semblent pas justifier un tel prix. » Lire la suite…

TOD ou le développement de la ville autour du transport public

Le développement de noyaux urbains autour de pôles de transports collectifs voit le jour, sous l’appellation de TOD, Transit Oriented Development. C’est à Peter Calthorpe, un des fondateurs du Nouvel Urbanisme, que l’on doit le concept de TOD. Ce concept se retrouve sous d’autres appellations comme le Transit Village, le Transit Focused Development, le Transit supportive urban, le Transit Related Development ou encore le Transit Friendly Development.(1) Ce retour au village urbain, au smart growth, remet l’être humain au centre des préoccupations des planificateurs, de même qu’au centre de nouvelles formes urbaines. Lire la suite…

Propositions pour une ville moins motorisée

Il s’agit d’abord de faire valoir dans la planification des transports urbains d’autres logiques que celles qui s’exercent depuis des décennies sans que leurs effets aient été correctement analysés. Ainsi Richard Gilbert, du Centre pour les Transports Durables de Toronto, propose-t-il (cf Entretiens Jacques Cartier, 1998) de mettre en avant d’autres principes, notamment un principe qu’il nomme EANO (« Equal Advantage for Non-Ownership »), qui poserait que « chaque région urbaine devrait être aménagée de telle sorte qu’en tout point de la région les avantages de ne pas posséder de voiture soient au moins égaux aux avantages de posséder une voiture ». Lire la suite…

Automobile, CO2, effet de serre et réchauffement climatique

Le rôle croissant des transports dans les émissions de gaz à effet de serre

C’est la mission interministérielle de l’Effet de Serre qui nous l’apprend, le secteur des transports est désormais le secteur en France le plus émetteur de gaz à effet de serre, en particulier le CO2. A lui seul, le secteur des transports (regroupant la circulation automobile et le transport routier) représente en 2004 environ 26% des émissions de gaz à effet de serre (GES). Lire la suite…

Comment reconstruire la ville en marchant

Les Américains sont capables de tout, du pire comme du meilleur. En matière d’urbanisme et de mobilité, les USA sont le symbole de la ville-automobile, de l’étalement urbain (suburbs) et des autoroutes tentaculaires de plus en plus nombreuses… qui finissent toujours congestionnées. Depuis quelques années, et face à l’échec patent du système automobile américain, plusieurs courants de pensée tentent de mettre en avant un nouvel urbanisme, fondé sur l’échelle du mode de déplacement le plus vieux du monde, la marche à pied. Lire la suite…

Trois milliards de bagnoles (et une poignée de cons)

Trois milliards de bagnoles (et une poignée de cons)

Extraordinaire démence : un article du Figaro reprend les conclusions d’une étude menée par le Fonds Monétaire International (FMI) de cet excellent monsieur Strauss-Kahn qui, avec un peu de malchance, aurait pu être aujourd’hui au poste occupé par Nicolas Sarkozy. Si vous préférez jeter un oeil sur le texte original en anglais, ici (chapitre 4). Lire la suite…

Les déchets automobiles

Le nombre de véhicules mis annuellement sur le marché français avoisine les 2 millions. La part la plus importante de ce marché est réservée au marché du remplacement. On estime ainsi que la quantité de Véhicules Hors d’Usage (VHU) produits ces dernières années varie de 1,2 à 1,4 millions par an. Certaines années ont vu ce nombre augmenter fortement avec l’instauration passagère de primes gouvernementales à « la casse » pour atteindre environ 2 millions. Lire la suite…

Automobile et consommation d’espace

L’espace public disponible en milieu urbain est occupé à 90% par l’automobile, c’est-à-dire par le mode de déplacement le plus consommateur d’espace, laissant la part congrue aux autres modes (piétons, vélos, transports en commun). Le graphique ci-dessus montre ainsi l’aberration de notre société basée sur le système automobile. Au sein de nos villes européennes où l’espace public est pourtant rare, on peut ainsi constater que pour une même unité de surface, il est possible de faire circuler 4,5 fois plus de personnes en transport en commun (bus) par rapport à l’automobile, 7 fois plus de personnes en vélo, et près de 10 fois plus de piétons! Lire la suite…