Tour à tour, Peugeot le 11 février, puis Renault, le lendemain, ont annoncé des réductions massives d’effectifs salariés. Rejouant la comédie de Woody Allen « Prends l’oseille et tire-toi », les deux constructeurs n’auront même pas concédé au plan de relance de Nicolas Sarkozy l’illusion d’une efficacité politique pendant plus de 24 heures. Avec un cynisme extraordinaire, les dirigeants de Renault-Nissan et PSA ont accepté les cadeaux de l’Etat – prêt bonifié et investissements de recherche – contre une promesse vaguement formulée et … déjà trahie pour peu que l’on accepte d’appeler un chat un chat. N’en déplaise au ministre du Budget, Eric Woerth, qui évoque « une maladresse », l’absence de contraintes réelles et sérieuses imposées aux constructeurs se traduit par une prorogation d’une stratégie industrielle qui, pour s’être absoute des contraintes écologiques, débouche sur une crise économique et sociale. Lire la suite…
Pour frauder dans les transports en commun, créez votre mutuelle!
Le propre de la société en place est de nous faire croire qu’il n’existe pas d’alternative, qu’il ne serait pas possible d’aller contre un principe de réalité érigé en dogme. Une certitude si ancrée qu’elle fait passer ceux qui pensent autrement pour de doux utopistes, incapables de voir plus loin que le bout de leurs rêves enfumés. Ou – au mieux – pour de gentils agitateurs dont il serait salvateur qu’ils n’aient pas le pouvoir de mettre en place les ruptures qu’ils prônent. Tous discrédités, donc. Y compris les militants de la gratuité des transports, mot d’ordre popularisé depuis les mouvements sociaux de 1998 mais très rarement mis en application. Pourtant… Lire la suite…

Pour des Etats généraux de la mobilité!
La crise qui traverse le monde de l’automobile est profonde et brutale. Pour ne pas avoir su anticiper une modification de l’attitude des consommateurs à l’égard de l’automobile, pour ne pas avoir voulu faire foi aux propos des écologistes qui s’époumonent à rappeler l’importance des impératifs climatique et énergétique, pour ne pas avoir pu résister aux sirènes de stratèges « éclairés » qui vantaient les mérites de véhicules lourds, chers et manifestement inadaptés au marché de l’automobile, ce secteur est désormais à l’agonie et réclame aides et soutiens publics. Lire la suite…

5140 euros : c’est la dépense annuelle moyenne des ménages français pour l’automobile*
C’est aussi le prix d’une demi dizaine de robes Dior, de 250 paniers AMAP pour une famille, d’une pièce en plus dans un appartement à Paris, de 15 jours avec votre amoureux dans un palais à Venise… Lire la suite…
Le « Dakar » et l’indifférence
Le « Dakar » et l’indifférence
par Michel Caillat* Lire la suite…

Les transports collectifs ne sont pas une priorité
Communiqué de presse du Groupement des Autorités Responsables de Transports Publics (GART) Lire la suite…