En descendant de taxi, vers cinq heures, sur le perron du Grand Palais, vous recevez avant toutes choses le coup de vent rose et glacé du crépuscule d’octobre. De ce perron que l’altitude isole, peut-être devez-vous donner un regard au Cours-la-Reine, à ces marronniers d’automne embrasés, qui couvent la braise du soir. Dites adieu, au seuil de demain, à ce jadis qui, chaque octobre, meurt en vous — pour, hélas! renaître en avril. Et déboisez-moi donc ce vieux parc indéracinable dont chaque branche est un souvenir d’enfance. Lire la suite…
