Pour compléter mon dernier article sur la réduction de la place de la voiture en ville, voici maintenant le témoignage d’une famille américaine qui a abandonné sa voiture… Bien sûr tout n’est pas transposable mais il donne un éclairage sur la question. Remarque : la société américaine est encore plus « automobile » que la nôtre, avec des distances énormes pour aller travailler…
J’ai traduit l’article original en anglais qui est ici : lessons from a car-free life, par zenhabits, écrit par Leo Babauta. Je ne suis pas traductrice professionnelle alors merci pour votre indulgence ! 😉
Ce que nous retenons d’une vie sans voiture, témoignage
L’été dernier, notre famille (mon épouse et moi, nos 6 enfants) avons fini par abandonner notre voiture.
Ce fut une expérience libératrice et effrayante.
Nous étions dépendants de notre automobile depuis tellement d’années que l’abandonner était juste impensable. Si vous possédez une voiture, il y a de grandes chances que ce soit impensable pour vous aussi !
Nous conduisions partout où nous allions : pour aller et revenir de l’école et du travail, des leçons de musique et de récital, pour le foot et tous les sports collectifs, aux fêtes de famille (qui étaient nombreuses), à l’épicerie, aux centres commerciaux, restaurants, cinémas, librairies, salons de beauté (…), pour payer des factures et faire les courses, pour aller à la plage et au parc.
Pour tout faire.
Comment pouvait-on se débarrasser de notre voiture ?
Diminuer la voiture
Les dernières années, nous nous sommes sevrés doucement de la voiture (qui était un minibus dans notre cas !). Nous avons réduit la place de la voiture, petit à petit, et si vous y pensez aussi, c’est ce que je recommanderai de faire pour la plupart des familles.
Tout d’abord, nous avons vendu notre second véhicule et avons appris à ne faire qu’avec une voiture. Au point que mon épouse a arrêté son travail et a commencé à donner l’école à nos enfants à la maison, ce qui était super car ils avaient leur maman tout le temps à la maison. Une chose que tous les enfants n’ont pas.
Puis j’ai pu quitter mon travail journalier et travailler de chez moi, réduisant ainsi énormément les trajets en voiture.
Ensuite nous avons déménagé plus près de la ville, ainsi nous pouvions plus nous déplacer en marchant et à vélo, tout était à distance de marche, épicerie incluse, salon de beauté, la Poste, la plage, le cinéma, les restaurants, les cafés et encore bien d’autres choses.
Il n’y avait que la famille et le foot qui étaient loin.
Nous utilisions très peu la voiture.
Finalement, nous avons déménagé à San Francisco, son super réseau de transport public fut une raison importante !
Nous étions en train d’abandonner notre voiture !
Remarque : plein d’autres villes ne sont pas aussi bien pourvues en transport collectif, mais des tas de gens y ont abandonné la voiture : marcher, circuler à vélo, l’auto-partage ou le covoiturage sont de chouettes options.
Notre vie sans voiture
Nous avons vendu notre mini-bus (yes !) et nous n’avons pas acheté d’autre voiture à San Francisco.
Quelques fois, nous avons loué ou emprunté une voiture, hé vous savez quoi ?
Ça m’a vraiment rappelé la chance que nous avions de ne pas en posséder une.
C’est une telle corvée de conduire, de trouver une place de parking, de prendre un ticket de parking (…), de récupérer sa voiture à la fourrière (oui c’est arrivé…), d’essayer de vous repérer et de trouver les lieux quand vous conduisez , de payer des péages et de payer pour le parking, d’être coincé dans les bouchons et ainsi de suite…
Nous empruntons les bus et les trains et marchons. Nous aurons bientôt des vélos, mais nous avons décidé de faire une étape à la fois.
Nous marchons beaucoup !
Nous avons volontairement choisi une maison qui était à un pâté de maisons de la gare, et qui a des lignes de bus à quelques pas de notre porte d’entrée. On peut aller facilement partout dans la ville.
Je marche souvent sans but, juste pour explorer la ville. J’emmène Eva et les enfants avec moi pour leur montrer les nouveaux endroits que nous n’aurions jamais vus avec une voiture.
C’est la meilleure façon de découvrir les joies d’un nouveau lieu – la voiture vous isole et vous fait passer en trombe au milieu de ces lieux.
Dans les bus il y a souvent des gens bizarres qui crient des choses, sentent ou sont habillés de manière drôle. J’adore ça. C’est une chose à laquelle mes enfants n’avaient jamais été habitués et cette proximité fait partie de leur éducation maintenant. Ils ne sont jamais en danger, mais maintenant ils voient tellement de choses du monde qu’ils ne pouvaient pas voir avant, isolés dans la voiture.
Ils vont, épaule contre épaule, avec les gens, dans des bus bondés, ils parlent à leurs voisins ils sourient aux autres et font sourire les autres.
Nous sommes plus en forme que jamais.
Marcher est étonnant.
Ça ne coûte rien et là, vous avez de l’air frais, vous voyez les gens, la nature, vous voyez les magasins et les restaurants, les maisons et les plantes que vous n’auriez jamais vu dans une voiture. Vous vous maintenez en grande forme.
Ma petite de 4 ans peut marcher pendant des kilomètres, et chanter chemin faisant. Elle court en grimpant les collines. Certes, de temps en temps, je la porte sur mes épaules quand elle est fatiguée, mais c’est un bon exercice pour moi.
Nous sommes aussi plus en sécurité que jamais. Les bus sont la manière la plus sûre de voyager sur les routes américaines.
Nous dépensons tellement moins en transport.
Les voitures sont extrêmement chères – pas seulement pour leur achat, mais aussi à cause de l’essence, les vidanges, l’assurance, les taxes (vignettes), les tickets de parking, les réparations inévitables, le coût de la place de la voiture la nuit (les garages ne sont pas de l’espace gratuit), le nettoyage, et les coûts pour la santé (elles sont mauvaises pour la santé).
Quand vous avez autant de dépenses, vous devez travailler plus pour les payer. Les diminuer signifie travailler moins, et c’est une chose merveilleuse pour moi et ma famille.
Je dois remercier énormément mon épouse Eva, qui a été extraordinaire durant notre expérience sans voiture. Beaucoup d’épouses se seraient plaintes – Eva y est allé à fond et a adoré le voyage. Mes enfants, aussi, ont été super, au lieu de se plaindre, ils se sont amusés avec moi, on a joué, on a chanté, on a exploré on a fait la course. Ce fut un super voyage en famille, et je suis content qu’on ait embarqué.
Les contraintes sont en fait des forces
Quand les gens pensent à arrêter la voiture, ils pensent immédiatement aux raisons qui font que ce n’est pas possible : les contraintes. Mais j’ai réalisé, qu’en fait, ces contraintes étaient des forces.
Voyons pourquoi.
1) Ça prend plus de temps
Oui, parfois ça prend un peu plus de temps d’aller à un endroit
(note de la traductrice, dans Paris et proche couronne, ça prend parfois moins de temps d’aller à pied, vélo, métro, bus qu’en voiture, de porte à porte)
(Ça prend) peut-être 20 minutes au lieu de 10-15 minutes,
ou 45 minutes au lieu de 25-30 minutes.
Mais bon ça va, c’est OK, car les voitures (surtout rapides) sont aussi plus stressantes.
Conduire dans le trafic est stressant. Donc nous nous déplaçons plus lentement, ce qui est moins stressant, plus plaisant.
J’aime une vie plus lente.
2) La météo
Parfois le temps n’est pas terrible, mais sincèrement, j’adore être trempé par la pluie. Mes petits ne s’en trouvent pas dérangés, ils adorent patauger dans les flaques de boue.
Nous sommes tellement habitués à être dans nos boîtes de métal et de verre que nous oublions comment la pluie est merveilleuse.
Et quand le temps est beau, les voitures vous en isolent.
Vous n’avez pas la sensation du soleil sur vos épaules, le vent dans votre visage, la fraîche odeur de réglisse quand vous passez à proximité d’une plante, vous ne pouvez pas voir les écureuils qui lancent comme des fléchettes ou entendre le rire moqueur des canards.
3) Le côté pratique
Bien sûr, les bus peuvent parfois ne pas être pratiques, quelque fois ils sont en retard, vous les attendez et vous êtes en retard.
Mais pensez à tous les inconvénients des voitures que nous oublions : trouver une place de parking, être coincé dans les bouchons, être coupé des autres gens, payer des péages, payer pour le garage, le parking et les excès de vitesse, les accidents de voiture sur l’autoroute, les réparations de la voiture, les vidanges, les arrêts à la station-service, l’assurance de la voiture, le lavage de voiture, les dangers des accidents de voiture (les accidents de voiture sont la première cause de mortalité des enfants américains), l’impact sur la santé de vos enfants, louper une manœuvre et devoir faire demi-tour sur votre route, le coût d’une voiture et le fait de devoir travailler plus pour y faire face, le coût pour la santé, car la voiture est mauvaise pour vous et votre famille, et vous devez aussi travailler plus pour y faire face aussi… entre autres.
Quand vous regardez tout ça, en pensant à tous les inconvénients des différents moyens de transport, les voitures ne sont pas forcément le top du pratique !
4) Faire les courses
Nous marchons pour aller à l’épicerie, c’est à un pâté de maisons. On ne peut pas emporter autant que nous pourrions avec une voiture, aussi on fait des trajets plus fréquents.
Ce n’est pas une faiblesse, c’est une force. Ça montre que nous marchons plus. En effet, l’épicerie est en haut d’une pente, aussi je monte la pente en courant. C’est beaucoup de plaisir et de grand exercice.
5) Faire des activités qui ne sont pas proches
C’est plus facile de prendre la voiture et d’aller dans différents endroits, que de marcher ou de faire du vélo dans la circulation, ce qui prend du temps et demande parfois de l’organisation.
(note de la traductrice, dans l’agglomération parisienne, c’est parfois l’inverse !)
Alors oui, vous êtes un petit peu plus limité. Je ne vois pas en quoi c’est mauvais, une fois que vous l’avez accepté. Ça veut dire que vous faites moins, ce qui est plus simple et moins stressant.
Ça veut dire que vous allez uniquement aux endroits lointains, s’ils sont importants.
Ça veut dire que vous explorez les différentes façons de vous amuser près de chez vous.
Les voitures nous incitent à faire plus de trajets, ce qui pollue plus, nous conduit à être plus occupé, à utiliser plus d’argent, de temps et de ressources naturelles.
Ralentir et effectuer moins de trajets est mieux pour nous, notre santé, notre environnement.
La vie est trop courte pour la passer dans la circulation.
« Quelques fois, nous avons loué ou emprunté une voiture, hé vous savez quoi ? Ça m’a vraiment rappelé la chance que nous avions de ne pas en posséder une. C’est une telle corvée de conduire, de trouver une place de parking, […] d’être coincé dans les bouchons, et ainsi de suite… »
C’est tellement vrai. c’est exactement ce que je ressens chaque fois que je suis « contraint » de prendre la bagnole. « Contraint » : à la fois -et surtout- dans le sens contrainte mais également dans son sens « obligation ».
« Nous sommes tellement habitués à être dans nos boîtes de métal et de verre que nous oublions comment la pluie est merveilleuse. »
Et j’ajouterai que quand on se retrouve confronté (en osmose?) aux élements (pluie, froid, chaud, etc..) on relativise énormément la météo.
(il faut dire aussi que se bouger les fesses tous les jours en marchant/pédalant,etc.. permet d’améliorer grandement son système thermo-régulateur).
Concrètement ce que j’ai remarqué c’est qu’une pluie très légère me paraît comme une pluie forte lorsque j’ai le cul calé dans le fauteuil de ma bagnole et que je regarde le pare-brise, alors qu’en vélo avec un poncho par exemple (et parfois sans aucun équipement de pluie), il me semble qu’il « ne peut pas ».
Ceci a été confirmé un très grand nombre de fois cet automne où la plupart des collègues ont pu dire « qu’est ce qu’il pleut aujourd’hui ! »
Je n’avais pas du tout eu la même perception… et pour cause, il tombait 3 gouttes et demi.
Merci pour la traduction MissParisChange.
J’ai abandonné la voiture en 2007 par choix et aussi par commodité (j’habite à Paris et travaille à Bougival, en banlieue ouest). Je me suis progressivement et très rapidement habitué à vivre sans ma voiture, ceci étant facilité par le fait que je suis bon marcheur. La grande majorité de mes collègues vient au boulot en bagnole et, comble de l’ironie, ce sont les mêmes qui se plaignent de la pluie, de la neige (bah tiens !) et du froid ! Tout ça sans se douter un instant que la marche permet de s’endurcir face aux aléas météorologiques et de se réchauffer par l’activité physique qu’elle procure.
Aujourd’hui (et hier aussi), j’étais le seul, avec 2 collègues parisiens et piétons, à profiter dehors de la douceur et des rayons de soleil pendant la pause déjeuner. Les autres étaient pitoyablement et frileusement emmitouflés dans le réfectoire sans aération.
Ils vivent à la campagne et moi en ville. Ils ne se déplacent qu’en voiture et moi à pied et TEC. Quelques-uns se plaignent d’un rien et moi je savoure lentement le temps présent. Je trouve qu’il y a, chez certains, du gâchis dans la recherche d’une soi-disant qualité de vie !
De rien pour la traduction !
Merci à Carfree d’avoir fait la manip pour publier ici.
Et surtout merci à Apanivore qui a posté le lien dans un commentaire précédent, me permettant de découvrir ce témoignage en anglais, que j’ai trouvé vraiment très bien, notamment au vu des sensations physiques décrites, dont on entend moins parler quand on parle de transport.
Pour la pluie, j’ai la même sensation que vous en effet en vélo. Une pluie fine ne fait pas de mal et je me suis surprise à aimer cette sensation sur mon visage.
Etre plus à l’extérieur rend plus résistant, en effet, je le constate.
Pour une période transitoire, je ne peux plus faire de vélo quelques temps. Je reprends le bus, un peu le métro, et j’ai repris une fois une voiture après 8 mois sans rien.
Ce fut très difficile ! La voiture : l’horreur, stress de la conduite, sincèrement on ne voit rien quand on est là-dedans, on passe 90% de notre temps et capacités à ne pas louper sa manoeuvre, ne pas rentrer dans les autres voitures et suivre les panneaux et feux… alors piétons, cyclistes, ils viennent après…
Métro : le souterrain, la chaleur, la pub…
Bus : en heure de pointe, bondés, en hiver, changements de températures, on se caille quand on l’attend, on a chaud à l’intérieur, on se recaille en sortant, alors qu’en vélo et en marchant on se réchauffe.
J’ai hâte de reprendre le vélo. Du coup, j’ai découvert la marche en ville et je m’y mets. (30mn de marche par trajet). J’y retrouve certains des avantages du vélo qui me manquaient…
Mais bon les transports en commun sont toujours mieux que la voiture, au niveau santé collective, libération de la place, enfin tous les arguments habituels pour la qualité de vie en ville.
Jibom, on connait les mêmes collègues !! Ah non, flute, je bosse a Toulouse… ce doit être autre chose, alors… Je vois pas quoi.
@MOA : Très curieux en effet. J’ai passé 2 ans à Toulouse pour mes études… mais ça ne doit pas être ça non plus ! 😉
« Au point que mon épouse a arrêté son travail et a commencé à donner l’école à nos enfants à la maison, ce qui était super car ils avaient leur maman tout le temps à la maison. Une chose que tous les enfants n’ont pas. »
Parmi ceux qui font ces choix environnementaux radicaux (et dont on comprend que ce sont les seuls vrai choix à réaliser), il y a ce risque, que j’ai souvent constater : certaines charges reviennent très souvent aux femmes…
« Ensuite nous avons déménagé plus près de la ville »
Tout est résumé dans cette phrase: la clé de la vie sans voiture c’est la vie citadine et plus particulièrement la vie de quartier.
De manière surprenante étant donné la place de la voiture dans notre société, le prix de l’immobilier s’envole dans les quartiers les mieux desservis en transport en commun. Je n’ose imaginer quel va être le facteur multiplicateur qui va s’abattre sur le prix de l’immobilier des centres villes lors de la raréfaction du pétrole qui s’annonce dans les années à venir.
@ Nicolas.
C’est clair que les lieux d’emploi étant éclatés (à cause de l’étalement urbain), ça revient à supprimer l’emploi de l’un des deux, sauf s’il arrive à travailler et à dégager un revenu depuis la maison pour se protéger socialement… encore faut-il savoir gérer cela avec 6 enfants ! De plus, ce n’est pas évident dans tous les métiers et notamment dans les métiers de service. Il y a le phénomène des Mompreneurs aux US (mamans entrepreneuses, surtout dans le web), je ne sais pas si elles sont toutes sans voiture, mais pour certaines c’est pour concilier activité et enfants, ou alors concilier activité et choix d’un mode de vie plus « écolo ».
Sans famille, amis, communauté, halte-garderie ? à proximité pour prendre le relais et partager la garde et le soin aux enfants, ce n’est pas évident, si ça revient aux femmes, ça a son impact en matière de droits sociaux, de protection et d’autonomie vis-à-vis de l’homme.
C’est peut-être ce dont voulait avertir Elisabeth Badinter…
C’est sûrement pour ça que dans le rapport sur les nouvelles mobilités du centre d’analyse stratégique (vu sur le site respire le periph), ils indiquent que les territoires ruraux et peu denses, dépendants de l’automobile, auront un grand risque de paupérisation et de relégation (les nouvelles « banlieues » ?), en plus en maison, il y a encore plus de coûts pour chauffer qu’en appartement.
A moins qu’ils ne vivent sur leur lieu de vie (et ont donc un travail en lien avec la terre, la nature…) sont plus ou moins autosuffisants, se mettent au potager, n’empêche qu’il faudra quand même des services publics et qui sait bricoler et cultiver (et voudra !) parmi ces habitants ?
C’est un cercle vicieux, si le prix de l’immobilier se multiplie dans les centres bien pourvus, il écartera d’autres personnes de ce même centre…
@KAPITCH
A propos du prix de l’immobilier, je trouve anti-écologiques le fonctionnement actuel des déductions aux frais réels. Cela encourage financièrement les gens à habiter loin des centres-villes doublement (moins cher à l’achat et moins d’impôts). Je préfèrerais que les incitations se fassent uniquement pour ceux qui utilisent les TEC ou qui habitent prêt de leur emploi. C’est une question de choix de politique environnementale.
« les territoires ruraux et peu denses, dépendants de l’automobile, auront un grand risque de paupérisation et de relégation »
C’est bien que le centre d’analyse stratégique prenne la mesure du problème phénoménal qui nous attend, sauf qu’on est en 2011…
Dès 2004, dans « The end of Suburbia », le géographe américain James Howard Kunstler disait: « une crise politique majeure est à prévoir quand tous les lotissements pavillonnaires n’auront plus d’autre avenir que de devenir les bidonvilles du futur. »
http://carfree.fr/index.php/2008/03/07/les-lotissements-periurbains-seront-les-bidonvilles-du-futur/
Merci de m’avoir dispensé de traduction Miss !
« ce que nous retenons d’une vie sans voitures »
c’est aussi se souvenir d’une vie par la voiture qui se manifeste par sa proximité quotidienne; mais c’est aussi reprendre le pouvoir de vivre autrement.
la rareté de cette expérience fait des marginaux des personnes qui vivent normalement. savoir utiliser une voiture s’avère plus difficile qu’il n’y parait et ce n’est pas le permis le plus dur à obtenir mais bien la compréhension entre voiture addiction et voiture outil de liberté.
Je pense quand on est libéré, la voiture est une simple construction et non une solution!
les campagnes aussi se développent et la proximité est plus réelle qu’en ville, vous voyez l’espace, les cycles naturels et les manifestations culturelles plus authentique
les déplacements sont plus faciles une route et quelques carrefours et surtout plus d’espace et moins de voitures
je hais les addictions et j’admire les luttes quotidiennes
vimcemt