Bloquer les raffineries, c’est bon pour nos droits, c’est bon pour le climat

Les entrailles de la Terre contiennent suffisamment de pétrole, de gaz et de charbon pour déclencher le chaos climatique. Prendre au sérieux le réchauffement climatique implique de laisser dans le sol la majorité des réserves d’énergies fossiles connues. Pour survivre, nous sommes donc condamnés à apprendre à vivre sans brûler des énergies fossiles dangereusement surabondantes.

Ceux qui tergiversent, ceux qui s’y refusent, ceux qui étendent la logique extractiviste en forant toujours plus loin et toujours plus sale, ceux qui professent que les marchés, la finance ou les technosciences vont sauver le climat nous détournent de l’essentiel. Ils gaspillent le temps et les ressources dont nous avons besoin pour enclencher la transition.

Nous ne nous résignons pas au naufrage planétaire. Contre l’extractivisme, les hydrocarbures de schiste, les grands projets inutiles et la marchandisation de l’énergie et du climat, nous inventons aujourd’hui les contours d’un monde décarboné, soutenable et convivial de demain. Il est temps de sortir de l’âge des fossiles. La transition, c’est maintenant !

Sortons de l’âge des fossiles
Manifeste pour la transition
par Maxime Combes

Maxime Combes est économiste et membre d’Attac France, engagé dans les mobilisations citoyennes autour des grands enjeux environnementaux et énergétiques nationaux et mondiaux. Également contributeur du magazine en ligne Basta ! (bastamag.net), il est coauteur de l’ouvrage publié par Attac, La nature n’a pas de prix (Paris, LLL, 2012) et de Crime climatique stop ! (Seuil, « Anthropocène », août 2015).

#onbloquetout #JeSoutiensLaGreve
http://www.bizimugi.eu/

2 commentaires sur “Bloquer les raffineries, c’est bon pour nos droits, c’est bon pour le climat

  1. Nikos

    Entièrement d’accord .. L’ auteur de ce texte se déplace à 100 % en vélo je présume ? Ce sont des mots tout ça … Seuls les actes comptent …

  2. Vincent

    On fera juste remarquer que mêmes les EnR sont impossibles sans énergie fossile, que ce soit pour leur fabrication, leur déploiement ou leur fonctionnement (intermittence sans solution de stockage de l’électricité adaptée → centrales à gaz/charbon).

    Bref, le retour à l’ère pré-industrielle. On comprend que ça ne soulève pas l’enthousiasme.

    Lire Bihouix, ça calme.

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