Folies Fossiles des Sixties

Si l’on ne sait rien ou pas grand-chose sur l’histoire du pétrole, on se souvient au moins du premier choc pétrolier de 1973. De cette même époque dans l’Hexagone, les français ne peuvent pas avoir oublié la célèbre formule aux relents subtilement racistes ou national-colonialistes de l’élite politique: « En France, on n’a pas de pétrole mais on a des idées. »

Mais que peut-on dire de la décennie précédente ? Comment les années 1960 s’inscrivent dans l’histoire contemporaine du pétrole ? Ou plus modestement, à l’ère du déclin pétrolier, au moment où les superpuissances s’affrontent au Moyen Orient par djihadistes interposés pour le contrôle des derniers puits de pétrole et face à l’offensive extractiviste sur la roche mère, que doit-on retenir d’essentiel comme repère de ces lointaines années ?

A la surface de la Terre

Bien sûr ici le but n’est pas d’être exhaustif… Dans la masse des évènements en surface de cette époque on peut commencer par la date du 14 septembre 1960 avec la naissance de l’OPEP. Cinq pays se réunirent à l’initiative du Shah d’Iran, d’Abdullah Tariki ministre du pétrole d’Arabie Saoudite et de Juan Pablo Pérez Alfonso, ministre des mines du Venezuela. On peut le dire aujourd’hui, le quintette d’origine, Iran, Venezuela, Arabie saoudite, Irak et Koweït, fut un colosse aux pieds d’argile. Il représentait 80 % des exportations d’hydrocarbures. Mais, tellement hétéroclite dans sa composition, avec comme protagonistes deux créations tyranniques, typiquement étasuniennes, l’Iran du Shah et l’Etat islamiste d’Arabie saoudite, l’OPEP ne sera jamais un réel pouvoir politique ou économique face aux compagnies pétrolières…

Rappelons que le Shah doit son arrivée au pouvoir en 1953 à un coup d’Etat fomenté par la CIA avec le renversement du nationaliste iranien Mossadegh et que la famille Al Saoud lia son destin aux Etats-Unis par le pacte Quincy de 1945, pétrole contre protection militaire de la monarchie wahhabite.

Au cours de cette décennie là, et jusqu’au premier choc pétrolier, sept autres pays vinrent rejoindre l’organisation : le Qatar, l’Indonésie, la Libye, Abou Dabi, l’Algérie, le Nigeria et l’Equateur. Mais cet arrivage massif n’a jamais pu renverser le rapport de force, face aux majors du pétrole. Comme au temps de la Standard Oil de Rockefeller, elles gardèrent les postes stratégiques du monopole absolu du raffinage, de la pétrochimie et de la distribution…

Durant les années 1970, l’OPEP fut recyclée dans une fonction médiatique de père fouettard par la presse occidentale. A chaque soubresaut du prix du baril, les automobilistes-téléspectateurs occidentaux apprenaient indignés l’origine de l’attaque : « les arabes, » « l’OPEP. »

En France, l’élite politico-polytechnique qui depuis les découvertes du gaz de Lacq et des gisements pétroliers sahariens se rêvait en pétro-ploutocratie, perd la Guerre d’Algérie et dans la foulée ses gisements et son centre saharien d’expérimentation atomique.

Toujours à la surface de la terre, les Etats-Unis avec leur statut de gendarme du monde et leur théorie des dominos sont en guerre totale au Vietnam.

En juin 1967 survint la guerre des Six Jours. Par un véritable Blitzkrieg, Tsahal anéantit à la fois les armées égyptiennes et syriennes et mit fin au nationalisme arabe. Les vaincus foudroyés n’eurent même pas le temps d’apprendre que depuis la boucherie de 14-18, la guerre (moderne) ne se gagne plus avec seulement de la chair à canon. La Guerre du Kippour en 1973 ne fit que confirmer le triomphe de la technique et le déclin sur le terrain du nationalisme arabe, même s’il continua à faire grand bruit dans l’espace médiatique occidental…

Au-delà des péripéties locales, les deux conflits des années 1960 eurent des conséquences techniques historiques internationales sur le transport maritime. Les flux d’énergie et de marchandises furent reconfigurés vers le gigantisme. La fermeture du canal de Suez pour huit ans après la Guerre des Six Jours entraina la conception des supertankers, nouveaux géants des mers pour le transport du pétrole.

Les nécessités matérielles militaires urgentes et sans cesse croissantes imposées aux Etats-Unis par leur Guerre totale au Vietnam accélérèrent la « conteneurisation » du transport de marchandises, les cargos cèderont la place aux portes-containers, autre supergéants des mers (1).

En 1969, pour finir en paillette militaire, le colonel Kadhafi arrive au pouvoir en Libye. A lui seul ce personnage haut en couleur fit les délices des salles de rédaction occidentales. Si les journalistes en firent facilement un chef terroriste ou un tyran, avec le temps on découvrit qu’il fut un bon client des marchands d’armes et de technologies informatiques sécuritaires et répressives françaises. Sur ses bons et loyaux états de service, l’Élysée le pressentit par la suite comme un respectable acquéreur de savoir-faire nucléaire hexagonal…

En bref, vu d’aujourd’hui après sa chute soudaine, durant son demi-siècle de carrière politique et médiatique, le leader libyen défraya régulièrement la chronique et vola souvent la vedette à l’OPEP dans la presse occidentale.

Mais à l’ère du déclin pétrolier, tous ces conflits autour des puits et du prix du baril, tous ces faits de guerre et figures militaires ubuesques à la surface de la Terre s’inscrivent dans un passé bien révolu. D’un autre âge, en effet, car à la même époque, au moment où les pays pétroliers se coalisaient pour les royalties, naissait la conscience écologique du désastre environnemental de l’ère pétrolière.

Parmi les évènements majeurs du siècle il faut signaler en 1962 la parution du « Printemps silencieux, » le livre de Rachel Carson décrivant l’envers du décor, les conséquences mortifères sur la biosphère de la prolifique pétrochimie des pesticides.

Non seulement l’industrie pétrolière était déjà perçue comme désastreuse à la production, mais dès ces années on savait que l’utilisation que l’on en faisait était tout aussi criminelle sur les écosystèmes.

Quelques dix ans plus tard, au moment du premier choc pétrolier, où l’OPEP faisait grand bruit dans la presse occidentale, on en découvrait les conséquences sociales. La prise de conscience fut celle amère de Juan Pablo Pérez Alfonso, l’enthousiaste fondateur de l’organisation. L’OPEP était un échec sur toute la ligne. Face à la gabegie d’énergie des élites contrastant avec la précipitation brutale des populations locales dans la misère noire, il changea radicalement son regard sur le pétrole.

Il n’y avait plus à ses yeux ni « or noir » ni même « arme du pétrole » aux mains des pays producteurs contre les compagnies pétrolières, mais « l’excrément du diable. » Partout en effet le spectacle était des plus déplorables, le pétrole avait favorisé les crapules, les mercenaires, la guerre, la corruption et les régimes autocratiques. Partout dominaient des dépenses somptuaires, ubuesques et les budgets militaires atteignaient des sommets.

Dans le même registre socio-économique, en Arabie Saoudite et autres pétromonarchies du Golfe Persique, ce n’est plus un secret aujourd’hui, le pétrole a tout simplement permis le rétablissement de l’esclavage domestique avec un trafic important de main d’œuvre docile importée d’Asie.

Mais, sous la surface de la terre dans les grandes profondeurs géologiques, toujours au cours des années soixante il se passait encore d’autres choses, plus sourdes mais tout aussi essentielles dont les conséquences entrent en résonance avec la ruée actuelle sur les gaz de schiste.

Un début lointain de la fin

Durant la première moitié du 20e siècle, les découvertes de gisements de pétrole surpassaient largement et presque infiniment, les capacités de production et de consommation des nations industrielles occidentales. Comme pour la ruée actuelle sur les gaz de schiste aujourd’hui aux Etats-Unis, l’extraction pétrolière s’est toujours inscrite sous le signe de la surproduction. Dès ses débuts, au 19e siècle, avec la frénésie exploratrice et monopolistique des compagnies pétrolières, la planète se noyait dans une véritable marée noire dont on ne savait que faire.

Au cours de cette période de surabondance, les industries chimiques, automobiles et de guerres se positionnèrent aux avant-postes du productivisme. Malgré leur démarrage en trombe et une capacité colossale de consommation d’énergie boostée par la Grande Guerre, elles ne semblaient pas pouvoir entamer les réserves toujours croissantes liées aux nouvelles découvertes des zones pétrolifères.

Après la seconde guerre mondiale, le new deal énergétique, automobile et militaire se mondialisait, d’abord en Europe occidentale dans le cadre de la Guerre Froide par le Plan Marshall, ensuite par contagion au reste de la planète. Le modèle de course poursuite à la consommation maximale d’énergie et de matières premières dit de « l’american way » s’est érigé en savoir universitaire et « science dure » pour construire le mythe du « développement » et de la « nécessaire croissance économique. »

Ce fameux plan dit de « Reconstruction » fut en définitive la création arbitraire d’une véritable addiction de l’Europe aux énergies fossiles avec dans le rôle des dealers, les compagnies pétrolières étasuniennes qui avaient la mainmise sur les gisements saoudiens.

Cependant, en secret, hors du champ des médias, au moment précis où le pétrole affirmait sa suprématie sur le charbon, la donne énergétique globale marquait le pas. Les décennies passant on découvrit a posteriori qu’au cours des années 1960, alors que le pétrole affichait ses plus forts taux de croissance à la production, survenait le pic des découvertes. Les grands gisements d’hydrocarbures étaient désormais répertoriés et mis en exploitation. Parmi les importantes découvertes du temps il faut signaler celle en Alaska, le 49e État des États-Unis situé au dessus du cercle polaire. Symptôme du stress énergétique étasunien sinon signe lointain de la fin, les conditions climatiques extrêmes de ces régions inhospitalières n’empêchèrent pas la mise en branle rapide du chantier des infrastructures d’exploitation.

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Après sa découverte en 1968 dans la baie de Prudhoe au nord de cercle polaire et la construction du pipeline de 1300 km traversant l’Alaska de part en part, le gisement pouvait livrer son pétrole dix ans plus tard au port de Vadez au sud du cercle polaire.

Malgré son importance incontestable, ce flux pétrolier venu du froid ne fut pas en mesure de modifier la donne énergétique étasunienne. Le Peak Oil des États-Unis pronostiqué de longue date pour l’année 1970 est survenu comme prévu. L’arrivage significatif d’Alaska n’a pas pu le reculer d’une seule année.

Le modèle de croissance des économistes ne fut pas modifié pour autant. La perception des limites géologiques et donc des « limites de la croissance » fut le grand refoulé des milieux économiques. Conformément au dogme, il fallut redoubler d’effort dans les recherches pétrolières pour au moins maintenir la « mégamachine » en activité.

A l’ère du déclin pétrolier, aujourd’hui où le charbon fait son retour en force dans le système énergétique du capitalisme mondialisé (par le pétrole), il n’est pas non plus inutile de rappeler les circonstances et les ressorts du basculement global dans la gabegie d’énergie au début des sixties. Sous les injonctions financières du Plan Marshall, c’est-à-dire en sous-main des compagnies pétrolières étasuniennes ayant la mainmise sur les gisements saoudiens, la consommation de pétrole de l’Europe occidentale a suivi celle de l’ »American way. »

Elle passa de moins de 10% dans les années 1940 à plus de 30% dans les années 1960. Timothy Mitchell, dans Carbon Democracy donne les détails du machiavélique Plan Marshall : « Plus de 10% des fonds du Plan Marshal ont été destinés à fournir du pétrole : ce fut son plus gros budget consacré à un usage unique. Le Plan Marshall finança plus de la moitié du pétrole fourni aux pays concernés d’Europe par les compagnies [pétrolières] étasuniennes pendant toute la période de ce plan (1948-1951), ce qui permis à celles-ci de compter parmi les plus grands bénéficiaires de ce fameux plan [dit « Programme de rétablissement européen, » European Recovery Program : ERP)] (2). »

Du déchet torché à « l’énergie propre »

Parmi les symptômes lointains du début de la fin, il faut faire une place de choix au changement de statut du gaz naturel. Le méthane, qui durant un siècle fut considéré comme une substance indésirable, sans valeur économique et dont il fallait se débarrasser au plus vite par torchage dès la sortie des puits, fut soudainement regardé affectueusement comme une « énergie nouvelle » puis rapidement promu au titre « d’énergie propre » (3). Comme aujourd’hui avec les gaz de schiste, le même scénario mirifique était à l’œuvre. Les milieux économiques regardaient émerger des profondeurs de la terre un nouvel Eldorado qui s’affirmait capable de sauver le « monde » (entendre : la mégamachine) de la panne sèche.

Ainsi apparut, aux cours des années 1960, avec une vitesse fulgurante, l’industrie mondialisée de circulation du méthane liquéfié. Les ports s’équipèrent de terminaux méthaniers, de liquéfaction dans les pays exportateurs et de regazéification pour les pays importateurs. Aux côtés des supertankers et des porte-containers, d’autres géants se mirent à sillonner les mers : les méthaniers.

Aujourd’hui avec cette nouvelle industrie, l’ancien déchet torché au puits représente 20% de l’énergie consommée dans le monde, après le pétrole et le charbon.

Cependant, d’un point de vue écologique, le terme commun de « terminal méthanier » est un doux euphémisme. Ces installations sont de véritables « usines à gaz » mais au sens figuré du terme, extrêmement énergivores et polluantes. Avant d’être liquéfié et transporté, le gaz doit être purifié, c’est-à-dire dépollué sur place pour devenir « énergie propre. »

De la même façon, d’un point de vue anthropologique, il s’agit d’infrastructures de l’économie de pillage du Nord sur le Sud, pour les 20% qui consomment les 80% des richesses de la planète. Comme l’Iran du Shah en son temps, client des États-Unis et l’État Islamiste d’Arabie saoudite aujourd’hui grand ami de la France, l’énergie dans l’échange se transforme en dépenses somptuaires extravagantes et panoplies militaires tout aussi délirantes… grossissant d’autant la dette (odieuse) des États dit exportateurs.

En 1964, deux ans après la fin d’une guerre extrêmement cruelle et meurtrière, l’Algérie indépendante et propriétaire de son Sahara inaugure le premier terminal méthanier d’exportation commerciale à Arzew. La France, l’Angleterre et les États-Unis font de même mais avec des terminaux d’importation.

Si d’un point de vue technico-économique le trafic du méthane peut être vu comme une nouvelle industrie, dans une perspective historique, son changement de statut, de déchet torché au gaz énergie et son irruption dans l’économie mondiale peuvent être regardés comme un lointain symptôme du déclin pétrolier.

Un point de basculement tellurique

Dans la mémoire collective, le vacarme médiatique des seventies autour de l’OPEP et des chocs pétroliers a facilement occulté les obscures données telluriques des sixties.

Cependant, de manière rétrospective on peut regarder ces années comme une décennie charnière de basculement dans l’histoire contemporaine du pétrole.

Pendant que les Beatles composaient des chansons à succès capables de mettre en transe les jeunes filles des classes moyennes occidentales, la Terre s’exprimait en sourdine dans un autre registre. Les États-Unis d’Amérique qui déversaient allégrement des millions de tonnes de pesticides sur leur propre territoire et autant de bombes au Napalm et d’agent orange (herbicide arc-en-ciel) au Vietnam perdaient leur titre séculaire incontesté de premier producteur mondial de pétrole au profit du Moyen Orient. Dans un mouchoir de poche, le Golfe Arabo-persique, pas plus grand que le seul Texas, concentrait les deux tiers des réserves mondiales de pétrole.

En écho aux séismes de la ruée actuelle vers les gaz de schiste longtemps déniés par les pétroliers, il faut signaler au cours des sixties une découverte des sciences de la Terre. Durant ces années de stress énergétique étasunien, les puits se faisaient prier. Afin de maintenir leur rendement, les pétroliers se mirent à les stimuler par des injections d’eau sous pression, de leur côté les sismologues découvrirent et décrivirent les séismes liés à ces pratiques (4).

Au cours de ces années yéyé d’insouciances, d’envol du Concorde, d’invasion automobile, d’aménagement du territoire, d’essais nucléaires et de fin de Guerre d’Algérie, la France qui avait criblé son territoire de forages et s’imaginait encore en future puissance pétrolière durant la décennie précédente, cessait de rêver. En plus de sa dépendance massive au pétrole, héritage contraint du Plan Marshall, elle devint aussi importatrice de gaz liquéfié algérien.

De leur côté, à force de multiplier les forages partout à travers le monde en allant désespérément de plus en plus profondément, les chercheurs scientifiques des compagnies pétrolières devinrent capables de construire un modèle unifié pour l’histoire naturelle du pétrole et du gaz à partir de la fameuse « roche mère. » Aujourd’hui, où la frénésie foreuse récidive par la ruée vers les gaz de schiste, qui n’a pas entendu parler de cette fabuleuse roche sédimentaire riche en matière organique, nouvel eldorado des pétroliers ?

Résumons pour mémoire ! Avant le 1er choc pétrolier, au cours des sixties :

La première puissance mondiale s’approchant à grands pas de son peak oil regardait le Moyen Orient émerger comme le nouveau barycentre énergétique du monde.

Le gaz naturel, de déchet torché durant un siècle se transmutait en « énergie propre, » vitale et stratégique pour soutenir le modèle de gabegie énergétique de l’american way of life.

Avec la prolifération des forages, les chercheurs scientifiques devenaient capables de construire le modèle géologique de l’histoire naturelle des énergies fossiles et pouvaient décrire l’origine et l’anatomie des divers gisements d’hydrocarbures.

Et, ironie de l’histoire, rétrospectivement on découvrit qu’au cours de ces années-là, au moment où la terre livrait ses derniers secrets et où les taux de croissance de production de pétrole atteignaient des sommets, survenait le pic des découvertes des grands champs pétrolifères, réserves sur lesquelles se fait et s’épuise l’essentiel de la production actuelle.

Aout 2016
Jean-Marc Sérékian, coauteur avec Jacques Ambroise de « Gaz de schiste le choix du pire » « La Grande Guerre à l’ère du déclin pétrolier » Ed. Sang de la Terre 2015.

(1) Timothy Michell « Carbon Democracy. Le pouvoir politique à l’ère du pétrole » La Découverte 2013
(2) Idem (1)
(3) La Recherche Juillet-Aout 1983, Bernard Durand Michel Valais « Le Gaz Naturel »
(4) La Recherche Septembre 1971, Louis C. Pakiser et John H. Healy « Prédiction et contrôle des tremblements de terre »

Un commentaire sur “Folies Fossiles des Sixties

  1. pedibus

    Merci à Jean-Marc Sérékian pour cette présentation historique didactique de la frénésie foreuse foireuse,

    qui désormais presse jusqu’au trognon les possibilités géologiques avec les schistes,

    histoire de prolonger un peu plus longtemps le système minier saurien,

    d’où sort l’actuel système totomobile…

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