Autos, motos, vélos : la guerre est déclarée

Les cyclistes savent. Sur le bitume en France, entre autos, motos et vélos, la guerre est déclarée. Mais les plus vulnérables ne se laissent pas faire. Sur internet, de plus en plus de vidéos mises en ligne par des cyclistes dénoncent des comportements délibérément violents à leur encontre.

Nous sommes de plus en plus nombreux à rouler à vélo en ville, mais aussi à risquer notre vie : 150 accidents mortels par an en moyenne sur les chaussées françaises, un chiffre en hausse de 17% depuis 2010. Pour dire leur ras-le-bol de cette insécurité, de plus en plus de cyclistes filment leurs trajets quotidiens et dénoncent le comportement des automobilistes ou des conducteurs de deux-roues motorisés qui enfreignent les règles. En retour, ceux-ci les accusent d’oublier de respecter le Code de la route. Les usagers de la route seraient-ils devenus irréconciliables ?

Des images de cette guerre des chaussées ouvrent un reportage d' »Envoyé spécial » à voir le 24 mai. Ça commence avec des exemples chocs filmés à Paris ou à Lyon. Par exemple, un scooter qui n’a rien à faire sur la nouvelle piste cyclable des voies sur berges de la capitale est filmé par un cycliste. Le conducteur le menace, mais la vidéo sera postée sur internet.

Sale ambiance sur le bitume

Filmée à Lyon, une voiture pousse carrément et à plusieurs reprises un vélo, manquant de le faire tomber… avant d’accélérer. Il y a aussi un livreur qui en éjecte un de la piste cyclable avant de prendre la fuite. Encore plus fort, un chauffard (c’est lui l’auteur de la vidéo) qui se vante de percuter un homme pédalant trop lentement devant lui. Celui-ci se retrouvera par terre devant ses roues.

Lire aussi :  Railflop

La palme de la violence revient à une bagarre hors de contrôle capturée près du Louvre par la caméra de touristes australiens. Le chauffeur de leur VTC s’en prend à un cycliste et tous deux s’empoignent… jusqu’à l’intervention des passants.

Extrait de « Autos, motos, vélos : le champ de bataille », un reportage à voir dans « Envoyé spécial » le 24 mai 2018.

18 commentaires sur “Autos, motos, vélos : la guerre est déclarée

  1. Adri1

    Flippant mais révélateur de la conduite des veaux motorisés à l’égard des autogènes.

    Et je vous rassure : en tant que vélotafeur régulier, je croise le même genre de crétins dans mon trajet entre 2 bourgades de taille moyenne situées en grande banlieue sud (50 km de Paris).

    Mais nooooon, en plus de ne pas polluer, la bagnole et ses dérivés (scooters motos et autres merdes motorisées) ne rend ni con, ni agressif. C’est même très bien pour l’économie de notre beau pays tellement reluisant, et ça fait de la croissance…

  2. anarkocyclo

    on peut croire de prime abord à une exagération médiatique pour faire de l’audimat, mais vélotaffeur depuis 8 ans à paris et banlieue, j’ai vécu tous les cas présentés ici sauf la bagarre mais c’est pas l’envie ou les opportunités qui ont manqué…le sommet fut de me faire culbuter volontairement par un chauffeur de taxi car je roulais au milieu d’une rue étroite…évidemment la plainte n’a rien donnée, les automobilistes et qui plus est les chauffeurs de taxi bénéficient d’une justice plus que clémente voire complice à leur égard, arguant la nécessité de l’outil de travail…en attendant ceux qui choisissent le vélo risquent leur vie pour que des crétins puissent continuer de travailler avec leur tas de ferraille mortifère!

  3. abil59

    Je n’ai jamais filmé mes parcours en vélo mais une fois j’ai eu la peur de ma vie quand j’ai laissé traverser des piétons sur un passage clouté avec mon vélo. Et une voiture arrive en trombe sur ma gauche laissant entrevoir un écrasement des piétons. Profitant de sa fenêtre ouverte je lui sors un simple mais direct « ralentis avec ta caisse! » et là plus loin alors que je le suivais il pile d’un coup sans raison et même avec une distance de 3 à 5 m en arrière de lui je suis tombé en rentrant dans son pare-chocs arrière, tomber sans grosses gravités et il repart en trombe. Un cycliste (par chance) arrivé et en piétons en contre-sens et ont tout vu. Le cycliste me questionne « ça va? c’est vraiment des connards les voitures ici à XXX » je lui dis « ça va ça va c’est pas qu’à XXX mais partout en France, aucun respect ».

    Et ça fait 3 ans que je vis dans une contrée autre que la France et je n’ai jamais eu ce problème alors que je fais du vélotaf tous les jours.

    Chaque fois que je reviens en France, je suis dégouté et très heureux de ne plus y vivre au jour le jour. Que les gens aillent faire un stage à Copenhague ou Utrecht pour comprendre la courtoisie, le respect et la prise en compte équitable de chaque mode de transport.

  4. Nemely

    Pratiquant pour mes déplacements aussi bien la voiture, la moto, le vélo que la marche à pieds, je constate moi que la connerie et/ou l’agressivité sont plutôt assez bien partagés par les pratiquants de tous ces différents moyens de transports. Et en général c’est par une minorité des pratiquants. La différence étant la protection que chacun a vis à vis de l’autre. Et donc la sensibilité avec laquelle il perçoit les actes de ces minorités.

    Le fait d’opposer systématiquement les utilisateurs de ces différents moyens de transport et de généraliser sur la base de cas particuliers extrêmes (et de surcroit à grand renfort d’insultes du type « veaux motorisés ») ne fait que renforcer ce clivage et n’est bénéfique à personne.

    Accessoirement la sur-règlementation et la judiciarisation à outrance mène à des comportements stupides par des gens qui considèrent que le seul respect des lois suffit pour cohabiter (inutile de réfléchir, suffit de suivre bêtement les règles !), alors même que ces mêmes lois ne peuvent par définition ni couvrir tous les cas possibles et imaginables, ni prendre en compte les simples erreurs (de perception, de connaissance, de décision, de réalisation) qui sont intrinsèques à toute activité humaine.

    Le bon sens, le respect et la courtoisie ne se décrètent pas, ni ne s’imposent. Et elles ne sont pas acquises de naissance, y compris pour les « gentils » vélotaffeurs.

     

  5. abil59

    @nemely:  le bon sens, la courtoisie et le respect ne s’imposent en effet pas mais s’apprennent et là en France il y a un vrai souci. Quelqu’un de ma famille dit d’ailleurs en parlant de bon sens « le bon sens c’est comme sur la route c’est suivant la direction de chacun, c’est subjectif ».

    Les voitures qui doivent s’arrêter pour laisser un piéton passer c’est la loi et pourtant à XXX où j’étais avant en une journée ça se comptait sur les doigts de la main, à moins de forcer le passage. Et j’espère que vous n’appelez pas cela de la sur-réglementation.

  6. Adri1

    @nemely

    Inventaire des petites vexations de cette semaine (moyenne régulière mais ces cas sont encore frais dans ma tête) :

    – 8 bagnoles garées bien au milieu sur piste cyclable

    – 1 engueulade (« casse toi avec ton vélo de merde ») assortie de redémarrage en trombe avec frôlage en mode touche pédale : le rigolo roulait bien au-dessus de la vitesse tolérée en virage d’une zone 30 et visiblement mon redémarrage en vélo l’a défrisé car ralenti et fait perdre quelques précieuses secondes

    – 1 autre rigolo invoquant depuis un balcon un étage au-dessus de la piste cyclable un « arrêt minute », avec une bière à la main (un apéro minute donc ?), alors que je lui faisais remarquer qu’il était garé comme une merde via apposition d’un autocollant bien connu sur ce site

    Alors oui, je revendique sans aucune honte l’expression de « veaux motorisés » s’agissant de ce genre de feignasses, d’inconvenants, et de fâcheux.

    Maintenant, je ne suis probablement pas un « gentil » vélotaffeur, si l’on se réfère à vos critères qui m’échappent.

    Simplement, j’aimerais que le partage de l’espace public (occupé à 80% par les bagnoles, dois-je le rappeler) entre les modes autogènes et les autres soit une réalité.

    Oh, et quand un automobiliste se conduisant normalement souhaite me doubler, et que la possibilité n’en fait aucun doute, bien sûr je serre à droite et lui fais signe de passer. Par ailleurs, je pratique également l’arrêt systématique à proximité des passage piétons (et ailleurs) lorsque des bipèdes veulent traverser la route sur laquelle je circule. Ce qui me vaut souvent un « merci » et un sourire. Allez, je suis pas si vilain, vous voyez…

    J’ai juste du mal avec les cons. Et la bagnole rend con, c’est même démontré scientifiquement.

  7. jol25

    « La bagnole rend con » : je dirais plutôt qu’elle rend « plus con » dans le sens où le fait d’être dans un véhicule sur la route, en particulier motorisé et blindé, met en exergue les pires côtés de l’individu. Le con plus con, le méchant plus méchant, le violent plus violent… etc Il y a des études là dessus, il faudrait retrouver.

    Ensuite l’homme a sa notion primale de territoire, qui s’étend en fonction du véhicule, de la vitesse… donc quand un automobiliste fait comme si la route était à lui, il le pense vraiment, même inconsciemment. A partir de là, les réactions quant aux « violeurs » de son espace sont rapidement excessives! Le piéton a un territoire très réduit, le cycliste un peu plus vaste, etc… Ce qui fait que le contact humain est immédiatement plus délicat quand on arrive à la voiture!

    En mettant bout à bout les 2 principes ci-dessus, on aboutit à des réactions complètement irrationnelles et extrêmes,  dangereuses bien souvent.

    Je suis assez d’accord avec Namely pour dire que proportionnellement les comportements dangereux sont finalement minoritaires (ou alors j’ai de la chance dans ma région:)). Malheureusement, ils sont aussi mortels…

  8. Cycloo

    Reportage décevant voire anxiogène, on nous présente les cyclistes comme des inconscients, le vélo comme une activité dangereuse et les solutions envisagées restent peu audacieuses (les bonnes vieilles pistes cyclables) ou culpabilisantes (plus d’amendes pour les cyclistes qui enfreignent les règles). Interview édifiante d’un chercheur suisse qui nous explique que plus les cyclistes sont confiants sur la route plus ils sont dangereux (ça rappelle un autre type d’usager de la route non mentionné dans l’entretien) et je ne parle pas de Marion Rousse qui finit en déconseillant de mettre un enfant de 6 ans sur la route… J’ai comme l’impression que ça ne va pas dans le bon sens tout ça.
    Réaction intéressante de l’asso Paris en Selle à lire ici : https://parisenselle.fr/2018/05/24/droit-de-reponse-a-envoye-special-non-le-velo-ce-nest-pas-dangereux/

  9. Adrien

    Autre  exemple de comportement dangereux  : pratiquement toutes les voitures doublent à moins de 1m les cyclistes, d’autant plus s’il y a d’autres véhicules en face.

    Il n’y a aucune raison de ne pas laisser 1m ou 1,5m hors agglo, comme la loi l’oblige : c’est très dangereux, oppressant pour le vélo… et ça ne rapporte objectivement rien à l’automobiliste au niveau temps de trajet.
    Dans ces conditions, désolé mais j’ai bien l’impression que c’est un comportement « corporatiste » des automobiles, pour qui le vélo est un intrus, un obstacle à éliminer.

    Alors oui, il y a des cyclistes qui font la même chose avec les piétons… Mais la dangerosité n’est pas au même degré !

  10. mxp

    Faut-il commencer par rappeler que la majorité des automobilistes respectent les cyclistes et la majorité des cyclistes respectent le code de la route ?

    Faut-il rappeler que le cycliste qui enfreint les règles met en péril, et encore pas toujours, uniquement sa propre sécurité, dès lors qu’il respecte les piétons, alors que les véhicules motorisés peuvent tuer piétons et cyclistes ? Les cyclistes ne tuent jamais d’automobilistes et les collisions avec les piétons sont extrêmement rarement mortelles. La réciproque est tout autre.

    Le problème vient de minorités, ce qui est inquiétant est la violence verbale ou physique de certains conducteurs de véhicules motorisés et l’absence totale de conscience des risques qu’ils font prendre aux autres, sous l’argument « Ah oui mais les cyclistes ils font n’importe quoi », et « j’en ai pour 2 minutes ».

  11. David

     

    Reportage de merde qui revient à mettre sur un pied d’égalité les juifs et les nazis, dans le genre : mais est-ce que vraiment les juifs ne l’auraient pas un peu cherché quand même, quelque part ? Et minutage de l’argumentaire à parité : une minute pour les vélos, une minute pour les chauffards. Lamentable.

    Un cycliste ne fait courir de risques à personne, ou de manière infime, même à son allure la plus vive. Scooters, motos, autos (et camions n’en parlons même pas), au contraire, peuvent être mortels même à 5 kilomètres heure. Comment peut-on seulement mettre en balance ainsi vélos et bagnoles ?

    En outre il est stupide de demander à un cycliste de s’arrêter à un feu rouge si la voie est libre. En effet, s’il s’arrête et attend que le feu passe au vert, il met très longtemps à relancer au moment où les voitures, elles, démarrent en trombe, il gêne alors la circulation, il exaspère les autres usagers et, pour le coup, il se met vraiment lui-même en danger (zigzags etc.)

    Les policiers dans le reportage qui prodiguent leurs conseils sont bien gentils, mais ce sont des motards. Mettez-les à vélo, vous verrez s’ils tiennent le même discours.

    Tant que les lapins n’auront pas d’historien, l’histoire sera racontée par les chasseurs. (Howard Zinn).

     

  12. Prolo

    @Adrien :

    Pour observer souvent le phénomène, je dirais que c’est une forme de flemme : beaucoup de gens tournent le volant au minimum.

    Ils coupent en diagonale aux intersections en tournant à gauche. J’en vois souvent mordre le coin gauche d’une ligne de stop (le stop est pour ceux qui viennent de la route dans laquelle ils s’engagent) le matin sur la route du boulot. S’il y a un véhicule en face qui tourne aussi à gauche et qui est serré contre ce coin (sans déborder sur la voie qu’ils prennent), ils font la gueule. Comme si ça allait leur arracher les bras de ralentir et faire un virage plus serré au lieu de couper en utilisant toute la largeur de la « piste ».

    Ils coupent les virages même quand quelqu’un arrive en face. Et si celui qui arrive en face serre à droite et ralentit, ils continuent à couper ! On dirait une guerre d’occupation du territoire, où la civilité d’autrui est utilisée à son détriment. Au lieu de se dire « tiens, celui d’en face ralentit et serre à droite, je vais faire pareil pour limiter au maximum la dangerosité de cette situation », j’en vois tant qui semblent penser : « Génial, l’autre me laisse la place de tirer tout droit et mettre plein gaz ! ».

    Le dépassement brutal des cyclistes me semble relever de la même démarche : même si la visibilité et les capacités d’accélération permettent un dépassement académique (c’est à dire qu’il serait possible de doubler un camion à 50km/h au lieu d’un cycliste à 15km/h), c’est moins fatigant de se jeter en avant, sans clignotant, de faire un petit crochet pour éviter le cycliste de justesse, et de continuer à accélérer en se rabattant molement (après tout, si une voiture arrive en face et qu’elle serre à droite, il suffit de se reporter au paragraphe précédent). S’y ajoute la lâcheté : peu de conducteurs osent faire ça à un motard, car le motard a la capacité et la réputation de les rattraper et d’exploser leurs vitres à coups de casques.

    Le pire, ce sont les discours justifiant ce type de comportements : Celui qui est « pressé », « en retard », il « faut bien » qu’il aille vite. Il ne se « promène » pas comme les cyclistes. Si celui d’en face serre à droite, si on le laisse passer au rond-point, si on lui concède le passage qu’il force, si le cycliste saute dans le ruisseau boueux pour survivre, c’est bien que les autres ont le temps, ils ont compris qu’il était pressé  etils ont bien raison de le laisser passer. Il klaxonne pour faire comprendre que lui il est à la bourre. Il se fait plaisir il essaie sa voiture neuve c’est juste une fois. Il devait arriver à 18H15 il est parti à 18H25 peut-être qu’en écrasant des gens il arrivera à l’heure.

     

    J’en arrive à préférer les têtes en l’air à qui tu cèdes le passage 100m à l’avance et qui n’ont rien vu parce qu’ils s’en foutent d’attendre 1/4H, les vieux perdus qui roulent au pas dans un rond-point, ceux qui passent 20 secondes le rouge aux joues à s’excuser de leur erreur au lieu de dégager du carrefour, les vieilles bagnoles pourries à 60km/h sur l’autoroute avec les roues de droite sur la ligne de la BAU.

     

    Et je ne peux que comprendre et approuver tout ce qui met du sable dans les rouages de ceux qui s’emballent, tout ce qui peut casser l’élan destructeur des inarrêtables. Les 3 cyclistes de front, le tracteur qui sème du fumier jusque sur la voie d’en face, le camion perdu qui s’arrête à chaque intersection pour déchiffrer les panneaux des lieux-dits… Tout ce qui peut de temps en temps forcer à lever le pied et égaliser les vitesses.

     

  13. Axelos

    Ce qui est certain, c’est que nous pouvons nous féliciter d’être chacun encore en vie. Cela veut dire que nous somme des individus ayants de bons réflexes de conservation, non somme des survivants.

  14. Bromptoniensanspermis

    Il m’est déjà arrivé de me faire doubler dans un couloir par un bus articulé (pour tout dire : c’est allé tellement vite que je n’ai pas eu le temps d’avoir peur). Mais au quotidien, honnêtement, je n’ai pas trop à me plaindre de l’attitude des autres usagers de la route, même si beaucoup de « caisseux » nous frôlent en dépassement. Je crains plus les nids de poule que les voitures…

    Je reconnais que, lorsque je sens qu’un passage risque d’être dangereux, je passe sur le trottoir. Soit en y roulant, lorsque je sais que je ne gênerai personne, soit en prenant mon vélo à la main. Mais il est vrai que le Brompton, de par son côté « grosse trottinette » et sa maniabilité, est mieux accepté par les piétons qu’une randonneuse ou un cargo !

    En tout cas, je trouve qu’un cycliste doit, lui, rester courtois en toute circonstance, pour préserver ou améliorer la « cote d’amour » de ce mode de transport (et tordre le cou à cette idée reçue : usager quotidien du vélo (surtout à Paris) = bobo  plein de bonne conscience et arrogant). Il y a quelques semaines, j’ai vu ce qui m’a semblé être un « vélotafeur » hurler sur un malheureux livreur qui s’était garé sur la piste cyclable – honnêtement, il ne pouvait pas faire autrement- pour débarquer sa marchandise. Bof, bof…

  15. Vince

    Effectivement on est aussi là pour donner envie aux autres usagers de se mettre au vélo.

    Faire pression sur les pouvoirs publics pour sécuriser la circulation des vélos, on est d’accord, mais cela ne doit pas empêcher d’être courtois.

    Ne pas ressembler à ces rageux d’automobilistes.

     

  16. alain

    Après le 80 sur les routes qui ferait économiser 300 à 400 vies…si on interdisait les vélos on en gagnerait encore 150… Macron ..Philippe un peu de courage… les piétons vous remercient par avance

  17. JiBOM

    Si on interdisait aussi les piétons, les risques seraient certainement nuls. Personne ne devrait sortir de chez soi sans monter dans une voiture.

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