Diesel : l’industrie contre-attaque

Depuis le scandale du « Dieselgate, » de 2015, avec ses révélations sur les tromperies de Volkswagen et de quasi tous les constructeurs automobiles (dont Renault et PSA) sur les émissions réelles de leurs véhicules, le diesel n’a plus bonne presse. Il est l’un des principaux responsable de la pollution de l’air aux particules fines et aux oxydes d’azote, ainsi que des milliers de décès prématurés qui en résultent chaque année.

Des restrictions ont été imposées par plusieurs villes à la circulation des véhicules les plus polluants.

Le diesel, qui représentait encore il y a peu 55% des nouvelles immatriculations en France, est passé à environ un tiers aujourd’hui. La contre-attaque de l’industrie automobile a néanmoins fini par venir. En Allemagne, les constructeurs se sont retournés contre l’association écologiste qui a réussi à faire interdire les véhicules diesel dans plusieurs grandes villes, et ont mobilisé des scientifiques pour dénoncer des règles européennes trop « sévères. » En France, c’est la perte d’emplois industriels qui est mise en avant pour défendre la filière. En même temps, certains cherchent à relativiser son impact environnemental et sanitaire.

Les constructeurs et leurs sous-traitants, soutenus par une partie des syndicats et des pouvoirs publics, militent aujourd’hui pour l’attribution de la vignette la plus « verte » aux moteurs diesel de dernière génération, censés être moins polluants. Une hérésie pour les écologistes, d’autant que l’indépendance et la fiabilité des contrôles anti-pollution ne sont toujours pas assurées. 

Source: CAC40, le véritable bilan annuel 2019

8 commentaires sur “Diesel : l’industrie contre-attaque

  1. jol25

    Il y a eu l’article sur Carfree du 11/09 qui était assez clair sur la pollution effective des diesels dernière génération… De toute façon, quand on voit le bourrage de crâne ambiant pour pousser vers des VM « propres » (hybrides ou électriques), quand on sait que c’est un gros mensonge, mais que le lobby industriel pousse le concept à tout va, il n’y a pas moyen de contrer la propagande… On programme toujours les gamins dès le plus jeune age.

  2. pedibus

    faire savoir le plus fréquemment possible que nos tacots diesel hightech sont les plus vicelards en termes de cancérogenèse :

    producteurs des poussières les plus fines et les plus dangereuses, sans parade à ce jour… :

    le nouveau scandale de l’amiante qui devrait enjoindre la puissance publique à interdire sans délais cette motorisation de merde…

    quelques références qui peuvent alimenter un contre-matraquage idéologique pour la bonne cause:

    https://www.liberation.fr/futurs/2016/01/19/thomas-bourdrel-le-diesel-un-scandale-sanitaire-du-meme-ordre-que-ceux-de-l-amiante-ou-du-tabac_1427594

    https://www.placegrenet.fr/2019/08/07/a-grenoble-une-etude-preconise-dabaisser-le-niveau-de-particules-fines-dans-lair-sur-un-large-perimetre/254672

     

     

     

     

  3. Letard

    Bonjour à tous,

    Les moteurs diesels de dernières générations sont, pour moi, les sels à émettre des suies invisibles et indétectables et indétectées par les systèmes de mesures de la qualité de l’air utilisées aujourd’hui et respirées aussi par des automobilistes à leur volant.

    Les systèmes de mesures actuels de la qualité de l’air ne me semblent pas mesurer le taux de particules ultra fines, de moins d’un micromètre de diamètre et émis par des filtres à particules utilisés par des moteurs diesels d’aujourd’hui.

    A votre service.

    Danny

  4. jol25

    Carfree regorge de pépites, qu’il faut parfois déterrer : sur le sujet du diesel, et des arguments habituels en sa faveur, en voici une

  5. Letard

    Bonjour à tous,

    Les nano particules de diesel brulées qui sortent des pots d’échappements me semblent bien plus dangereuses que l’amiante ou le tabac. Le tabac brulé peut aussi produire ce genre de nano suies ultra fines mais, généralement, elles sont concentrées et pas dispersées comme elles le sont via le filtre à particules des moteurs diesels.
    Cela, à pour moi, amené l’empoisonnement de toute la population humaine mondiale, avec les réacteurs d’avions, qui peuvent aussi produire ce genre de nano suies et qui peuvent se disperser ainsi partout dans le monde emportées aux 4 vents.
    Ceux qui s’empoisonneraient le plus, comme je l’aurais déjà signalé, sont les automobilistes eux-mêmes, surtout dans des embouteillages d’automobiles, alors qu’ils paient des taxes pour avoir le droit de circuler sur des voies publiques.
    La responsabilité de cet empoisonnement collectif de la population mondiale serait, pour moi, celle de responsables de construction d’automobiles avec la complicité volontaire ou non de responsables de pouvoir publics qui ont autorisés la circulation de véhicules diesels équipé de filtre à particules sur des voies publiques et continuent à les autoriser ou les faire autoriser.
    Une des solutions la plus simple serait, pour moi, tous et toutes à vélo ou à pieds dès que possible et, en plus de garder au moins 30 mètres entre chaque véhicule motorisé à essence ou diesel autorisé à circuler et qui circule sur une voie publique et si pas, exceptionnellement, rouler en véhicule électrique.
    Mais, surtout aussi, donner à la population une information complète de l’empoisonnement que ces responsables ont causés ou fait causer aux automobilistes, et continuent à causer ou faire causer aux passagers et à tous ou toutes ceux ou celles qui croisent ou sont proches d’un véhicule diesel qui circule sur une voie publique ou qui passe devant eux ou elles.
    La respiration de ces nano suies présentes, invisibles et indétectées à ce jour dans des habitacles d’automobile peut être mortelle, ce que prouveraient des rapports de l’OMS, organisme mondiale de la santé, sur la qualité de l’air.
    Le nucléaire, en cela, est moins dangereux, car le taux des radiations peut être détectée par un compteur Geiger.
    Qu’en pensez-vous, s’il vous plaît ? Merci.
    A votre service.
    Danny.

  6. pedibus

    c’est ça mon vieux Danny,

    Le nucléaire, en cela, est moins dangereux…

    t’en a d’autres du même tonneau… ?

     

    en attendant j’te laisse dans ta station service, ou à renifler derrière ton volant…  je renonce un p’tit moment à passer ta prose – qui nous empoisonne – au compteur gégène…

    bisous quand même…

  7. Letard

    Bonjour à tous,

    C’est vrai, l’industrie automobile me semble continuer à faire du camouflage de l’empoisonnement collectif qu’elle génèrerait ou ferait générer avec la complicité de responsables publics, volontaire ou non.

    Son idée me semble être que si des particules ultra fines de suies invisibles qui pourraient être mortelles si elles sont respirées ne peuvent pas être mesurées parce qu’elles sont inférieures à moins de 1 micro mètre de diamètre, continuons à en faire créer ou à en créer grâce à des filtres à particule et si les oxydes d’azote ou de souffre peuvent être détecté dans l’habitacle de voiture, créons ou faisons créer un moyen pour qu’ils deviennent indétectables, comme les particules fines en utilisant de l’urée, par exemple.

    Que cela soit nocif et même mortel pour des automobilistes, ils semblent s’en moquer, l’important me semble être de ne pas pouvoir le prouver comme le suggère cet article.

    Qu’en pensez-vous, s’il vous plaît? Merci.

    A votre service.

  8. pedibus

    ben ce que j’en pense mon vieux Danny, c’est qu’on fasse au plus vite tous les deux une jointe-ventouse…

    qui avec les Chinois – assez expéditifs  question éthique… – nous permettrait d’exploiter au plus vite les propriétés d’épuration de la membrane alvéolaire bagnolarde , pour purifier à la source les émissions de la motorisation individuelle thermique… !

    juste le temps de vivre la transition socio-technique des modes de déplacements, qui nous autorisera à nous passer de la bagnole, étape d’autant plus raccourcie que la transition urbaine se fera rapidement…

    laquelle consiste à suivre les conseils, vieux déjà d’un demi-millénaire, de l’humaniste et ingénieur militaire Léonard de Vinci, nous enjoignant à fabriquer la ville isotrope, où toutes les fonctions urbaines y sont réparties de façon homogène :

    une espèce de construction fractale urbaine où se répètent autour du centre-ville des centralités secondaires, avec une trame viaire serrée, où la marche est largement suffisante pour accéder à tout en un rien de temps…

Les commentaires sont clos.