Railcoop : le retour des trains directs entre Bordeaux et Lyon pour 2022?

Ne cherchez plus un billet SNCF pour voyager tranquillement entre Bordeaux et Lyon, sans changer de train et poireauter une correspondance dans une gare courant d’air entre ces deux villes: le service a été supprimé en 2014… Vous pouvez toujours essayer la méthode consistant à faire compliqué quand on peut faire simple, en évitant de traverser le Massif central d’ouest en est, et pour cela en empruntant deux TGV tout en passant par Paris… Ce que ne manquera pas de vous proposer le système de réservation de l’entreprise ferroviaire historique, qui rêverait presque d’adapter un airbus pour faire rouler son train (!) d’atterrissage sur les rails, et qui en attendant singe les compagnies aériennes avec son « yield management, » système de gestion tarifaire pour optimiser remplissage et chiffre d’affaires. Lire la suite…

Les bienfaits de la ville dense remis au goût du jour par un géographe suisse

De « l’effet barbecue » aux vertus de l’urbanité…

Sébastien Munafò, pas inconnu sur les ondes de Carfree, coauteur d’un rapport (fin 2012) sur la pratique automobile – et les constructions cognitives qui lui sont liées – dans les agglomérations suisses, ayant fait l’objet d’un article ici en 2013 – pourrait-il constituer un sérieux contrefeu face à l’entreprise de réactivation de l’idéologie de la ville automobile chez les prescripteurs de visions superficielles du monde? Lire la suite…

Le tram, l’expansion urbaine et la fin de la ville piétonne à travers les exemples de Boston, Philadelphie et Los Angeles aux États-Unis

D’une ville dense homogène groupée autour de son port, qui concentrait en 1850 deux-cents mille habitants dans un rayon de trois à quatre kilomètres, où les distances étaient franchissables à pied, Boston devint cinquante ans plus tard une métropole industrielle tentaculaire d’un million d’habitants dispersés dans une tache urbaine de plus de seize kilomètres de rayon, qui était désormais structurée en deux parties aux fonctions urbaines contrastées: un centre industrialo-commercial, qui concentrait aussi les services de communication, qu’entourait une immense couronne de banlieue résidentielle ponctuée de centres commerciaux et industriels secondaires. Lire la suite…

Exploration du territoire automobiliste: ballade en marge de Bordeaux et Talence

Ce dimanche de mi septembre un ami géographe m’a invité à parcourir les rues de Bordeaux, et sa banlieue proche, pour découvrir le patrimoine architectural et observer la transition centre périphérie, afin d’y appréhender l’urbanisme à la française. Le week-end s’y prêtait avec le beau temps : plutôt que se claquemurer dans un musée gratuit il était préférable de se chauffer la carcasse. Lire la suite…

Le breakfast est bientôt cuit: ce sont nos amis britishes qui vous l’annoncent!

Allez continuez à rouler carrosses « amis automobilistes », les temps sont durs pour les victimes de la crise financière, qui n’en finit pas d’accumuler les nuées à l’horizon! Ceux qui seraient victimes de la précarité énergétique pourraient trouver avec vous un soulagement, puisque le climat se réchauffe de plus en plus vite! Pensez-donc! Réduire ses factures de chauffage! Quelle aubaine! Lire la suite…

Z’avez pas vu le tournevis…?

Bon je m’explique : il semblerait qu’on veuille serrer la vis à nos « amis automobilistes » qui ont la fâcheuse manie de prendre l’espace public pour un parking. La nature aurait horreur du vide et la gêne serait un obstacle au plaisir, alors vas-y que je me gare, qui sur un trottoir, qui sur une bande cyclable, qui sur une piste – voui! voui! : il y a quinze jours un samedi matin, on réparait une crevaison SUR une piste cyclable bordelaise, à croire que les cyclistes s’étaient vengés de l’effraction du quatre roues sur l’espace dédié aux deux… – qui sur la pelouse du liseré d’espace vert bien pratique pour ça, qui devant un arrêt bus… Lire la suite…

Proposition de cité utopique

Imaginer l’inimaginable : rues et routes sans l’automobile. On ne peut pas dire qu’elle fasse partie du paysage tellement elle détonne, dans tous les sens du terme : gênante, inadaptée et rendant inapte à vivre dans un territoire où on devrait faire corps facilement, naturellement. Alors l’esprit s’élève, va se réfugier sur les toits de la ville, qu’il transforme en terrasses jardins, en prétendant que les habitants, les passants ou les touristes devraient de nouveau y faire société. Ce sont les rues jardinées suspendues, imaginées au-dessus de la rue traditionnelle, laquelle cesserait d’être le tuyau réceptacle du flux de ce qu’on s’évertuera à remplacer. Faudra-t-il en passer par certaines violences pour en arriver là ? Plutôt alors en empruntant celle qui est la plus symbolique, suivant l’expression « se faire violence », en s’obligeant à oser l’impensable, le dérangeant et à camper dans l’inconfort de la remise en cause permanente, à travers la dispute citoyenne. Lire la suite…

Volée de bois vert. Quand les Verts bordelais font de l’écologie politique en oubliant la bagnole…

voiture-ecolo

Ça se passe dans le landerneau bordelais. C’est la rentrée des classes depuis quelque temps déjà. La classe politique, elle, semble faire très fort cette année, du côté de l’embouchure de la Garonne.  Le millésime 2014 tiendrait-il toutes ses promesses, loin du risque de faire du verjus ?… Lire la suite…