Devenez con-ramasseurs !

Cela fait quelques années maintenant, la pratique quasi quotidienne du vélo aidant, que je ramasse ça et là des cannettes vides, des bouteilles plastiques ou en verre que j’empile tant bien que mal sur mon porte-bagages grâce à un sandow… ou que je fourre dans une sacoche selon le vélo que j’utilise, dans le but de les mettre dans la poubelle de tri adéquat, une fois arrivé à destination. Lire la suite…

Manipulation fortuite?

Les techniques de propagande, bien connues des vendeurs de « temps de cerveau humain disponible » et autres dresseurs en tous genres visant un conditionnement associatif de type pavlovien, s’appuient sur des phénomènes naturels comme la persistance rétinienne, la sensibilité à la répétition, la perméabilité aux messages subliminaux lors d’une baisse d’attention, le penchant de chacun pour les petites routines ou les grosses addictions… En la matière, l’emploi de pictogrammes normalisés fait partie des outils de base utilisés pour le meilleur (signalétique routière pour aider à la circulation) et pour le pire (logos pour aider à la sur-consommation). Appliqué au tri des déchets il permet d’obtenir un réflexe conditionné de type « objet → catégorisation → comportement ». Lire la suite…

Les pneus pourris de Golfe-Juan

Connaissez-vous les récifs artificiels de pneus? C’est une bien triste histoire qui illustre à la fois le cynisme et l’arrogance de l’industrie automobile. Nous en avions parlé il y a quelques années déjà: au cours des années 1970, de multiples projets d’immersion de vieux pneus usagés au fond de l’océan ont été lancés, principalement aux Etats-Unis, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Malaisie… et aussi en France. Lire la suite…

Le cheval au service de la ville

L’idée peut paraître saugrenue : le cheval serait une bonne solution à tout un tas de problématiques urbaines contemporaines. Généralement associée à des temps révolus, l’hippomobilité urbaine a pourtant fait ses preuves depuis une quinzaine d’années : économiquement, écologiquement, socialement, elle est devenue pour de nombreuses villes une dimension pertinente des services urbains. Lire la suite…

Vélos : « N’en jetez plus ! »

Profitant de la Semaine européenne de réduction des déchets, qui se déroulera du 17 au 25 novembre 2012, les ateliers vélo du réseau L’Heureux Cyclage ouvrent leurs portes au grand public, aux collectivités locales et aux professionnels du cycle à venir découvrir leurs activités. Les ateliers vélo participatifs et solidaires constituent de véritables filières locales de réemploi. Lire la suite…

« N’en jetez plus ! » Cyclez et re-cyclez…

Tout au long de l’année, les ateliers vélo de L’Heureux Cyclage tentent de court-circuiter le parcours classique d’un vélo abandonné. Tout d’abord quelqu’un se dit « il m’encombre ce vélo!« ; et puis… « Zut! Je fais le ménage, je l’emmène en déchetterie« . Une fois arrivé dans la benne, ce bon vieux vélo auquel il ne manquait qu’une pédale voire un simple coup de clef ou de pompe, ne sera plus qu’un objet métallique. Il sera simplement valorisé par le ferrailleur à quelques centimes d’euros le kilo. Lire la suite…

Convergence des vélos et des tracteurs vers Paris

Du 6 au 12 novembre ont lieu simultanément deux « tracto-vélos », des manifestations en tracteurs et vélos. L’une, au départ de Notre-Dame-des-Landes, pour interpeller les politiques et dénoncer le projet d’aéroport. L’autre, partie de Clermont-Ferrand, contre un projet d’implantation d’incinérateur dans l’agglomération clermontoise. Ces mobilisations contre les multinationales Vinci et Suez, qui portent ces projets, ont prévu de se rejoindre à Paris. Lire la suite…

La voiture nucléaire

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La voiture reste encore aujourd’hui le symbole absolu de  l’incapacité de la société de consommation à se remettre en cause et à stopper cette course en avant technologique. Ainsi, bien que le pétrole soit enfin reconnu comme une énergie épuisable, la société entière (Etat, entreprises, médias, chercheurs, …) n’arrive toujours pas à imaginer une société sans automobile individuelle. On cherche donc désespérément une alternative au pétrole… bien que sur terre il n’y ait pas d’autre énergie aussi concentrée et aussi disponible que le pétrole. Ils en sont alors à  proposer de nouvelles pseudo alternatives comme l’est la voiture  électrique. Lire la suite…

Economie, art et gaspillage scandaleux

L’un des quelques souvenirs de mon cursus universitaire en économie provient d’un sage professeur soulignant en regardant par la fenêtre du cours: « Ceci, disait-il en indiquant le parking, représente une énorme proportion de la richesse de la nation« . Plusieurs années plus tard, le parking de l’image est au centre de Leeds au Royaume-Uni. Il y a plus de 1000 places de stationnement et au moins 750 voitures sur l’image. Pour comprendre ce à quoi notre professeur faisait allusion, contentons-nous d’un simple calcul arithmétique. Lire la suite…

Ça peut arriver près de chez vous

À l’heure où se déroule l’une des pires catastrophes nucléaires de l’histoire, les Français veulent être informés sur le nucléaire et sa réalité en France. Le Réseau « Sortir du nucléaire » a édité en décembre 2010 la première carte de France montrant l’ampleur réelle de l’implantation du nucléaire sur le territoire national. On y retrouve toutes les centrales et usines, mais aussi les sites de stockage de déchets, les résidus de l’exploitation minière de l’uranium, les sites militaires… Lire la suite…

Propagande nucléaire : bienvenue dans le monde merveilleux d’Areva

Pour fêter ses 10 ans, Areva, le géant français du nucléaire, a décidé de se faire plaisir. Et sans lésiner sur les moyens ! Depuis le 15 janvier, pas moins de 1.500 spots déferlent sur 30 chaînes de télé. Le contribuable français sera ravi d’apprendre qu’il participe à cet anniversaire. L’État, actionnaire à 90% d’Areva, met la main à la poche pour la diffusion de cette « nouvelle prise de parole publicitaire » (sic), qui a coûté la bagatelle de 15,5 millions d’euros. Lire la suite…

La relocalisation heureuse

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Dans son livre posthume Ecologica (1), André Gorz écrivait que « la question de la sortie du capitalisme n’a jamais été plus actuelle. Elle se pose en des termes et avec une urgence d’une radicale nouveauté ». Geneviève Azam, dans son livre publié récemment, « Le temps du monde fini »(2), (p 151-155) nous indique que « l’état d’urgence devient la règle » et que « l’idée de transition à mettre en œuvre dès aujourd’hui dessine une sortie possible du capitalisme de la catastrophe et ébauche les contours d’une bifurcation. » Cette transition passe par la relocalisation des activités à travers des choix démocratiques ; c’est la résistance à la globalisation et non la régulation ou la maîtrise de celle-ci.  Lire la suite…