Un chaud à la russe

Alors que la Russie connait une sécheresse sans précédent, et une canicule touchant l’ensemble du territoire, on entend beaucoup parler des feux de forêts dus « à cette sécheresse » (même si on ferait bien aussi d’en rapprocher l’origine, souvent criminelle selon les médias russes, de la connerie humaine). Lire la suite…

Je déteste la gauche

Ce texte a une (petite) histoire. A la création du journal « La Décroissance » en 2004, Fabrice Nicolino fait partie du comité de rédaction. Pour le deuxième numéro du journal (printemps 2004), il propose cet article intitulé « Je déteste la gauche », article refusé par la rédaction. Suite à ce refus, Fabrice Nicolino quitte le comité de rédaction du journal en signe de protestation, et ce texte ne paraît pas, jusqu’à aujourd’hui. Toutes les explications sont ici. Lire la suite…

Ralentir la vi(ll)e

Créé le 14 juillet 2007 sous l’impulsion de Paul Ariès, intellectuel prolifique et l’un des fers de lance du mouvement de la décroissance, Le Sarkophage oeuvre à la déconstruction de « tous les sarkozysmes », cette droitisation alarmante de la société française. Dans le même mouvement de révolte, ce journal travaille à la création d’une gauche antiproductiviste. Alors que de nombreux titres de la presse écrite s’écroulent voire disparaissent (c’est malheureusement le cas du très bon Plan B), lui franchit un nouveau cap en diffusant un premier hors-série : Ralentir la vi(ll)e.  Lire la suite…

Capitalisme et productivisme, ou l’incompatibilité avérée avec l’écologie!

Lors du premier Grenelle de l’environnement nous fûmes un certain nombre à considérer cette initiative comme une mascarade, une sorte de cache misère n’abordant pas le fond du problème ; c’est-à-dire qu’il n’y aura pas d’écologie véritable sans une remise en cause politique et par conséquence une autre optique sociétale que le productivisme capitaliste. Lire la suite…

Je suis fou, j’ai aimé un film « nul »

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Ben oui, d’ailleurs c’est Le Monde qui le dit, c’est quand même une preuve… Il aurait pu ajouter, ce monsieur au goût très sûr, que la qualité d’image est assez dégueulasse, que les cadrages sont très approximatifs, et que l’image bouge tellement qu’on croirait le film de vacances en Super 8 réalisé par papy Alzheimer après son septième pastaga. Pire, pas une cascade, pas une scène tournée d’hélicoptère, pas un effet spécial, pas un terroriste, pas un alien, pas une scène érotique ! Même pas de meurtre, de flic ou d’arme à feu. Et le pompon : même pas de version 3D ! Quant aux acteurs, alors là, laissez-moi rire. Ni Georges Clooney ni Angelina Jolie. Pas même Dany Boon ni Frank Dubosc. Forcément, il a pas aimé, Monsieur Le Monde. Remboursez ! Lire la suite…

Antimanuel d’écologie

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Longtemps les écologistes ont eu raison trop tôt. Aujourd’hui, les faits rattrapent leurs prévisions. Les conditions fondamentales de la vie sur terre sont gravement menacées par les activités humaines. La planète entière est perturbée par les effets d’un productivisme et d’une consommation aveugles. Il nous faut à présent payer pour cette recherche effrénée de confort matériel, menée au détriment de la nature. La catastrophe environnementale est en marche. Lire la suite…

Sables bitumineux : l’Union Européenne complice du Canada?

Votre addiction au pétrole est en train de nous tuer

Ce mercredi 5 mai se tient à Bruxelles un sommet UE-Canada. Les dérèglements climatiques sont au programme. Nous pourrions légitimement attendre de l’Union Européenne, en quête de leadership sur le climat, qu’elle interpelle vivement le premier Ministre canadien, Stephen Harper, qui sera par ailleurs l’hôte du prochain G20 (Toronto – 27 et 28 juin). En effet, le gouvernement canadien refuse toujours de s’engager sur de véritables politiques de réduction d’émissions de gaz à effets de serre (GES) tout en facilitant l’extraction du pétrole le plus polluant de la planète dans les sables bitumineux d’Alberta. Lire la suite…

La dette thermodynamique

Chaque fois que nous produisons une voiture, nous détruisons irrévocablement une quantité de basse entropie qui, autrement pourrait être utilisée pour fabriquer une charrue ou une bêche. Autrement dit, chaque fois que nous produisons une voiture, nous le faisons au prix d’une baisse du nombre de vies humaines à venir. Il se peut que le développement économique fondé sur l’abondance industrielle soit un bienfait pour nous et pour ceux qui pourront en bénéficier dans un proche avenir: il n’en est pas moins opposé à l’intérêt de l’espèce humaine dans son ensemble, si du moins son intérêt est de durer autant que le permet sa dot de basse entropie. Au travers de ce paradoxe du développement économique, nous pouvons saisir le prix dont l’homme doit payer le privilège unique que constitue sa capacité de dépasser ses limites biologiques dans sa lutte pour la vie.

Nicholas Georgescu-Roegen, mathématicien et économiste
La Décroissance. Entropie, écologie, économie (1979)

L’énergie, une obsession du productivisme capitaliste…

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Cette fois il ne s’agit pas de raffinage de denrées nourricières pour produire de l’éthanol mais de méthanisation de ces mêmes productions agricoles à partir de laquelle on va obtenir du gaz méthane. Si ce procédé peut être une bonne solution pour nos déchets périssables qui vont ainsi produire de l’énergie tout en ne posant plus de problème de stockage ou d’incinération, ainsi que la production d’éthanol dans le cas de surproduction agricole, cela reste un détournement inconcevable de l’agriculture lorsque l’on va cultiver volontairement pour nous alimenter en énergie, que ce soit pour les agro-carburants comme pour le méthane! Lire la suite…