De meilleurs transports publics

Dans le premier article (Carbusters #38), nous avons examiné les principes de base de la conversion sans voiture qui ont été établis dans le Protocole de Lyon. Dans l’article suivant (Carbusters #39), nous avons examiné la nécessité d’une conversion progressive dans les villes existantes. Nous avons également envisagé des mesures visant à réduire presque immédiatement le trafic automobile. Dans le présent article, nous examinons la nécessité d’améliorer considérablement les transports publics, qui constituent l’une des pierres angulaires de presque toutes les conversions sans voiture. Lire la suite…

Faire le premier pas

Dans le premier article (Carbusters #38), nous avons examiné les principes de base de la conversion sans voiture tels qu’ils ont été établis dans le Protocole de Lyon. Nous avons également examiné la nécessité d’un plan directeur à long terme pour guider la conversion sur plusieurs décennies. Ce plan doit inclure un système d’itinéraires élargi pour les transports publics. Dans cet article, nous examinons les raisons pour lesquelles la mise en place de zones sans voitures dans les villes existantes doit se faire par étapes et à un rythme modéré. Nous examinons également les mesures visant à réduire le trafic automobile au début du processus de conversion. Lire la suite…

Rendre les villes d’aujourd’hui sans voiture

Il est urgent de construire et de promouvoir de nouveaux modèles d’urbanisme moins dépendants de la voiture, qui permettent de choisir librement son mode de transport. Il faut donc réfléchir à de nouveaux systèmes d’aménagement urbain, mais aussi aux possibilités de convertir des lieux existants en zones sans voiture. Au cours des dernières décennies, les modèles d’urbanisme basés sur la voiture se sont répandus dans le monde entier et le défi consiste désormais à s’éloigner de cette évolution. C’est la voie que Joel Crawford présente dans cette série d’articles consacrée aux conversions sans voiture. Lire la suite…

Faut-il réellement sauver PSA ?

Ce n’est pas bien drôle, car je m’apprête à parler de la bagnole, ennemie du genre humain et de la vie sur terre, bien au-delà de notre espèce. Je vais même parler de Peugeot et de la France de M.Hollande, mais avant cela, un mot pour détendre l’atmosphère. Je vois que certains continuent de voir des avantages à cette invention des Enfers. Je dois reconnaître que, bien que n’ayant pas d’automobile, je m’en sers à l’occasion. Et l’occasion n’est jamais si loin que cela. Aussi bien, je n’entends pas me complaire dans un exercice de culpabilisation, fût-il tourné contre moi-même. Au fond, la situation est si grave qu’elle mérite davantage que simple flagellation. Lire la suite…

Quel avenir pour le Périph’ ?

Quatre jeunes franciliens nous proposent une solution responsable, écologique et durable pour que le fossé séparant Paris de sa banlieue, et les nombreux problèmes (sociaux, démographiques, culturels, etc) qui en découlent, disparaisse au profit d’un périphérique vert dont l’accès est garanti à tou-te-s. Lire la suite…

Pourquoi il ne faut pas aider l’industrie automobile

Il paraîtrait que l’industrie automobile est en crise… après avoir engrangé des milliards de profits tous les ans depuis des dizaines d’années. Quand le marché automobile se portait bien, ces profits venaient engraisser les actionnaires et les cadres dirigeants des constructeurs, les mêmes qui s’offusquaient il y a peu du poids trop important de l’Etat dans l’économie et qui réclamaient régulièrement désengagement étatique, libéralisme et laisser-faire… Lire la suite…

La fin des lotissements ?

Aujourd’hui, chacun veut SA maison individuelle et son petit coin de bonheur avec le toboggan, avec ou sans le nain de jardin. Mais entre les accès pour desservir les pavillons, les grandes surfaces pour approvisionner les habitants, les routes pour parvenir à ces zones commerciales, les terres cultivables et les espaces naturels diminuent comme peau de chagrin. Ici et là, on commence à tirer la sonnette d’alarme. Lire la suite…

Autoroutes sans futurs

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Le Congress for the New Urbanism identifie aux Etats-Unis dix projets de reconversion d’autoroute urbaine. Il s’agit de prendre acte non seulement de la fin de vie de ces voies (elles ont souvent une cinquantaine d’années), souvent d’erreurs de conception urbaine de l’époque, mais aussi de perspectives de rénovation urbaine en phase avec l’air du temps.

D’ailleurs, le slogan du programme parle de lui-même:  « Des autoroutes aux boulevards »… Car en fait, il s’agit bien de ré-urbaniser des infrastructures purement routières qui défigurent les paysages urbains, imposent des détours importants aux piétons et aux cyclistes, provoquent pollution atmosphérique et bruit, etc.

L’initiative n’est pas isolée. Nous mentionnions ici même il y a quelques temps une initiative populaire qui à Séoul (Corée du Sud) réclamait la fin d’une autoroute urbaine, traversant le centre-ville. La destruction de l’autoroute urbain s’est faite au profit de la mise en place d’une rivière au cœur même de Séoul!

Cela renvoie aussi les Parisiens à la question récurrente des voies sur berges, elles aussi approchant la cinquantaine, elles aussi produits d’une époque dominée par la voiture et elles aussi remises en cause dans une ville qui se veut “vivante” (liveable city).

Il est plus que jamais urgent d’en finir avec ces autoroutes urbaines. A l’heure où certaines agglomérations françaises continuent de construire des rocades ou autres périphériques (Rouen, Tours, etc.), nous attendons avec impatience un grand programme national de reconversion des autoroutes urbaines, avec si possible la mise en place de rivières ou de parcs urbains en lieu et place de ces infrastructures sans futurs.