L’URSS Nucléaire

L’Internationale des Travailleurs du Nucléaire. (A propos d’un documentaire sur « les déchets nucléaires » passé sur « Arte » au mois d’octobre 2009 )

La solidarité nucléaire internationale est exemplaire et surpasse en tous points la solidarité internationale des travailleurs. Cette solidarité exemplaire et inébranlable du nucléaire a commencée très tôt, immédiatement avec la « Guerre Froide ». Elle a été instantanée juste après le premier « essai » nucléaire réussi à Hiroshima. En une fraction de seconde, le monde civilisé s’est unifié dans une communauté soudée de « l’atome »…

Avec une résistance exemplaire à l’épreuve du temps elle se perpétue encore aujourd’hui au-delà des innombrables aléas politiques. Fission et fusion des atomes ont unifié le monde scientifique dans l’Age Atomique et aujourd’hui encore, plus forte que jamais, cette solidarité se continue dans le « partage » et le retraitement des déchets avec l’URSS nucléaire.

« En France on a pas de pétrole mais l’on a des déchets nucléaires. » Les idées manquent cependant, pour « savoir qu’en faire ».

L’amoncellement de tous ces déchets nucléaires, à ne plus savoir qu’en faire, surpasse définitivement les capacités de penser des experts. Mais la solidarité nucléaire est toujours là et compense sans faille les insuffisances intellectuelles des experts depuis longtemps dépassés.

Conformément à la théorie de la relativité générale, les « géniales » idées des savants fusant à la vitesse de la lumière produisent une énergie qui se matérialise et s’accumule rapidement sous forme de déchets. Débordante d’idées la « démocratie avancée » devenue leader mondial du nucléaire, déborde de déchets.

Par chance pour elle, la solidarité des travailleurs du nucléaire est internationale et en plus « durable ». La Russie libre et émancipée du soviétisme s’est découvert de nouvelles compétences dans l’internationalisme. Généreuse, elle propose ses services hautement spécifiques. Elle a trouvé sa vocation nouvelle sur la scène internationale de l’Age nucléaire. La Russie d’aujourd’hui s’est recyclée dans le recyclage des déchets nucléaire Français. Respectant ainsi un mot d’ordre resté célèbre et recyclable : « Travailleurs de tous les pays (nucléaires) unissez-vous ». A l’Age atomique le trait d’union entre les nations se fait par des déchets.

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De Pierrelatte en France à Tomsk en Sibérie, un périple fabuleux célèbre l’amitié inébranlable entre nations sœurs et pays frères de l’Age Nucléaire. Huit milles kilomètres d’une chaîne de solidarité « sans faille » assurée par les déchets réunissent les hauts lieux du nucléaire mondial. Pierrelatte et le Havre en France, Saint Petersburg et Tomsk en Russie au-delà des monts de l’Oural jusqu’en Sibérie. Un « voyage de rêve » que beaucoup d’honnêtes Français « solidaires » aimeraient bien pouvoir se payer pour venir en aide aux peuplades abandonnées de ces régions inhospitalières. Mais ici c’est pour une solidarité sérieuse et nouvelle entre « combustible fossile » et « combustible fissible ».

Le premier avec panache est vaporisé en CO2 dans l’atmosphère dans le transport du second. Une opération de recyclage pour la « Bonne Cause » annonce Sainte sœur Anne mère supérieur d’Areva.

Dans l’enquête, on apprend cependant que ce « recyclage » concerne très peu, pour ne pas dire pas du tout, les déchets nucléaires. Dans leur immense majorité ils ne sont qu’entreposés, abandonnés là, pour être oubliés en une paisible retraite dans cette ville lointaine de Sibérie pour les siècles des siècles.

Alors que recycle-t-on dans cette solidarité nucléaire internationale des combustibles ? Personne ne le sait, aucun expert, non plus, ne le sait!

Alors dans l’attente de plus amples informations et dans un souci de stricte objectivité, contentons nous de dire la simple réalité des choses ; on recycle le sigle URSS à l’Age Atomique : « Uranium Reprocessing in Siberian Spaces » !

Tours novembre 2009, JMS

7 commentaires sur “L’URSS Nucléaire

  1. PHILIPPE H

    – voiture électrique > silence > simple > cout utilisation si plus de 8000 km/ans par rapport à une voiture essence.

    – voiture électrique > production d’électricité > fournisseur POWEO énergie planète ou Enesco (producteur électricité verte : éolienne, photovoltaïques, hydraulique) > pas de nucléaire > pas de déchet > très peu de C02

  2. PHILIPPE H

    Bonjour

    Réponse à carfree

    Excuser-moi, dans le texte il ya eu des erreurs de frappe,

    Il ne faut pas lire enesco, mais « ENERCOOP »

    Voir :
    http://www.enercoop.fr/index.asp?id=462

    et pour POWEO, voir
    http://www.poweo.com/nos_offres-nos_offres_electricite-electricite_planete.html

    mais bon il y a peut-être des doutes sur Poweo vue les témoignages sur le net

    exemples :
    http://www.google.com/search?hl=fr&q=poweo+arnaques&lr=&aq=1&oq=poweo+arnaque

    pour vous dire que mon point de vue est :
    CONTRE LE NUCLEAIRE
    POUR LA VOITURE ELECTRIQUE

  3. CarFree

    Salut,
    pour Enercoop, il se trouve que pas mal d’internautes arrivent sur carfree en tapant justement les mots-clés enercoop+arnaque…
    Pour poweo, il y a plus que de simples doutes, sauf si vous vous fiez uniquement à leur site internet évidemment.
    pour le site electron economy, on connait déjà, un de ses auteurs a déjà largement diffusé son adresse internet sur carfree…
    concernant votre point de vue, il est respectable, mais personnellement je ne le partage pas:
    http://carfree.fr/index.php/2009/10/30/auto-electrique-insuffisant-changer-de-schema-socio-economique-sera-indispensable/
    http://carfree.fr/index.php/2009/10/18/le-veritable-bilan-de-la-voiture-electrique/
    http://carfree.fr/index.php/2009/10/16/fantasmes-politiques-et-tristes-realites-a-propos-de-la-bagnole-electrique/
    http://carfree.fr/index.php/2009/09/29/voiture-electrique-la-voiture-propre-qui-n%e2%80%99existe-pas%e2%80%a6/
    http://carfree.fr/index.php/2009/05/08/la-fin-de-la-voiture-electrique/
    et beaucoup d’autres qui montrent que la voiture électrique est viable pour un parc de quelques dizaines ou centaines de milliers de voitures, et pas pour un parc de 36 millions de voitures (France) ou un milliard de voitures (Monde), sauf à développer massivement le nucléaire…

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